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24 octobre 2008
La Chambre des Lords, chambre haute du Parlement de la Grande-Bretagne, a donné raison mercredi au gouvernement britannique dans le litige l’opposant aux anciens habitants des Chagos, territoire revendiqué par l’île Maurice.
Ceux-ci cherchent à rentrer dans leur archipel d’où ils ont été expulsés dans les années 1960 pour faire place à une base militaire américaine.
Les "Law Lords", juges siégeant à la Chambre haute, à une majorité de 3 contre 2, ont inversé un jugement favorable aux Chagossiens, rendu en mai 2007 par la Cour d’Appel de Londres, qui confirmait une décision similaire prise en mai 2006 par la Haute Cour de Londres.
Quelque 2.000 Chagossiens avaient dû quitter entre 1965 et 1972 les Chagos, archipel comprenant plus de 50 îles et situé au Nord de l’île Maurice.
Cet exil forcé faisait suite à un accord secret américano-britannique pour transformer la plus grande des îles Chagos, Diego Garcia (27 km2), en une base militaire américaine. La Cour d’Appel de Londres avait qualifié les moyens employés pour empêcher le retour des Chagossiens d’« illégaux » et d’« abus de pouvoir ».
Elle avait autorisé leur retour sur toutes les îles de l’archipel, hormis Diego Garcia elle-même, suivant les recommandations des avocats des Chagossiens.
Réagissant au jugement des juges britanniques, Olivier Bancoult, le leader du Groupe Réfugiés Chagos (GRC), maintient que « la lutte pour la reconnaissance des droits fondamentaux des Chagossiens » va se poursuivre au niveau de la Cour européenne des droits de l’Homme.
Selon les indications disponibles, il semblerait que ce soit les considérations de défense et autres données stratégiques en faveur des pays de l’Ouest, dont la Grande-Bretagne et les Etats- Unis, qui ont pesé dans le jugement des Lords.
Dans une déclaration faite juste après la lecture du jugement de la Chambre des Lords, le ministère britannique des Affaires étrangères, qui avait contesté en appel un jugement de la Cour d’Appel de Londres, soutient qu’« il s’agit des problèmes de la défense et de la sécurité ».
Tout en regrettant le mauvais traitement des Chagossiens, le ministère a ajouté que ce jugement est « la fin d’une longue bataille ».
La tragédie des Chagossiens
“Durant plusieurs générations, les Chagossiens ont mené une vie en harmonie avec la nature dans leur archipel au cœur de l’Océan Indien avant d’être expulsés, dans l’indifférence générale, par la Grande Bretagne et déportés vers Maurice et les Seychelles entre 1965 et 1973, pour laisser place à une base militaire américaine qui sera construite sur l’île principale de Diego Garcia. Depuis, les Chagossiens se battent pour obtenir le droit de retourner vivre sur la terre de leurs ancêtres, sur ces îles où les petits cimetières ne sont plus fleuris.
Sensible à la tragédie chagossienne, la Ville du Port a noué depuis de nombreuses années des relations basées sur l’amitié et la solidarité notamment avec le “Groupe Réfugiés Chagos”. C’est donc avec attention que nous suivons l’actualité dans ce bras de fer qui oppose la communauté chagossienne à l’une des plus grandes puissances mondiales, la Grande-Bretagne.
Fusse-t-elle à l’image de la décision rendue, ce mercredi 22 octobre 2008, par la plus haute instance judiciaire britannique (équivalent de la Cour de Cassation) qui ne reconnaît pas aux Chagossiens le droit de retourner dans leur archipel, chaque étape du juste combat mené par ce peuple déraciné pour retrouver sa terre natale ne peut que renforcer sa détermination.
Cette nouvelle épreuve infligée aux Chagossiens, loin de mettre un point final à la légitime quête incarnée notamment par Olivier Bancoult, leader du “Groupe Réfugiés Chagos”, va au contraire permettre de porter un peu plus sur la scène internationale l’incroyable histoire de ce peuple, histoire qui est partie intégrante de la culture indianocéanique et ne peut donc nous laisser indifférents.
C’est maintenant au niveau de la Cour européenne des droits de l’Homme que le combat des Chagossiens va se poursuivre. La Ville du Port, fidèle à ses convictions, apporte une fois de plus son soutien aux Chagossiens, une humble contribution qui participe à un élan international de solidarité que nous appelons de nos vœux.”
Jean-Yves Langenier
Maire du Port
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