
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Confirmation de l’entrée dans une nouvelle ère
16 février 2011, par
Le gouvernement japonais a annoncé, dimanche 13 février, que la Chine était devenue la seconde économie du monde, prenant la place du Pays du Soleil Levant. Le Produit Intérieur Brut du Japon a atteint 5.470 milliards de Dollars US en 2010 contre 5.880 milliards de dollars US pour la Chine.
Selon les estimations du Fond Monétaire International, la croissance économique du Japon devrait atteindre 2,8%, et celle de la Chine, 10% en 2010. Mais malgré ces chiffres impressionnants, il ne faut pas oublier les déséquilibres dans son développement, et notamment les 150 millions de pauvres, et les retards en matière de sécurité sociale, déséquilibres territoriaux, consommation, inflation…
Du côté des autorités japonaises, Kaoru Yosano, le ministre japonais délégué à la Politique économique et budgétaire a félicité la réussite chinoise, « en tant que nation voisine, nous saluons la progression rapide de l’économie chinoise » et il a ajouté que « cela peut structurer le développement de l’économie régionale, c’est-à-dire de l’Asie orientale et de l’Asie du Sud-Est ». Le ministre japonais a également indiqué qu’il voulait « améliorer les relations amicales entre le Japon et la Chine sur le plan économique », encore mise à mal avec les questions de souveraineté des îles Diaoyu, et la question nord-coréenne.
Trente ans de développement économique
Plus de trente ans après le lancement des réformes économiques de Deng Xiaoping, l’économie chinoise a connu une avancée remarquable, passant d’un PIB de plus de 200 milliards de dollars US en 1978 à un PIB de 5.470 milliards de dollars US en 2010. Cette évolution a pu être réalisée par la politique d’ouverture du marché chinois aux étrangers. Auparavant, réticent à voir les étrangers investir dans son pays, le gouvernement a décidé au début des années 1980, avec sa politique "porte ouverte" d’accueillir des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux. Pékin a même mis à leur disposition des infrastructures matérielles et institutionnelles, et leur offrant des avantages fiscaux, explique Ken Davies, Direction des affaires financières, fiscales et des entreprises, OCDE.
En 2001, l’entrée de la Chine dans l’Organisation Mondiale du Commerce a permis d’accélérer les échanges commerciaux entre l’empire du Milieu et l’extérieur. De plus, des lois sur la concurrence, l’introduction et la promotion des investissements directs étrangers et la réduction des barrières douanières ont profité à l’économie chinoise, qui a par la suite développé ses principaux secteurs de services.
Le 21ème siècle a permis à la Chine de se positionner sur la scène internationale, notamment en investissant dans des pays africains, l’Afrique est d’ailleurs devenue le troisième partenaire commercial de la Chine. Les IDE (investissements directs étrangers) chinois ont également eu une part considérable dans cette seconde place. Avec un taux de croissance de 10% en moyenne par an, la Chine a créé plus de 20 millions d’emplois en 2010, mais l’Etat doit rééquilibrer son économie. En effet, l’arrivée massive des investissements directs étrangers et la faible consommation intérieure ont déséquilibré l’économie, qui avec la crise économie et financière de 2008 voit ses exportations diminuées.
Face à ce nouveau statut, la Chine reste prudente
Dans un éditorial du "Quotidien du Peuple", le gouvernement chinois a fait savoir que la Chine avait « un long chemin à faire pour améliorer son économie ». « Que la Chine ait dépassé le Japon n’est pas une surprise », a dit Lu Zhengwei, économiste à la Banque Industrielle, à Shanghai. Cependant, le PIB par habitant de la Chine reste inférieur à 10% environ de celui du Japon. « Il ne faudrait pas que nous surestimions les chiffres de notre PIB, car la population de la Chine est de 1,3 milliard d’habitants, soit dix fois plus que le Japon », a expliqué Yi Xianrong, économiste à l’Académie chinoise des Sciences Sociales, au Quotidien du Peuple.
Ma Jiantang, Directrice du Bureau National des Statistiques, a déclaré en janvier que la Chine avait une population énorme, des fondations économiques fragiles, peu de ressources et que de nombreuses personnes sont encore engluées dans la pauvreté. L’un des porte-paroles du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu a rappelé que « selon des statistiques d’organisations internationales dont le Fonds monétaire international, la Chine se classe 100e au monde en matière de PIB par habitant, soit presque la moitié de la moyenne mondiale. La Chine a encore une population de 150 millions de citoyens au-dessous du niveau de pauvreté (un dollar par jour et par personne) ».
Zhang Xinli, vice-président permanent du Centre chinois pour les Echanges Economiques Internationaux, a expliqué que « dans les trente dernières années, la Chine s’est développée grâce aux réformes et à l’ouverture. Dans les vingt années qui viennent, nous avons besoin de plus de réformes pour libérer plus encore le potentiel de développement ».
Comparée la Chine aux autres économies est « ridicule »
Les observateurs occidentaux attestent que la Chine pourrait d’ici quelques années prendre la place des Etats-Unis à la tête des économies du monde. Mais, les experts chinois montrent que le PIB/habitant en 2010 est de 4.283 dollars US contre 47.483 dollars US pour les Etats-Unis. Cette différence de poids met en exergue les retards que connaît la Chine, et montre que les Etats-Unis, malgré leurs difficultés budgétaires resteront encore un moment à la tête du classement des plus grosses économies mondiales.
De même, le prix Nobel de l’économie, Amartya Sen a jugé « ridicule » la comparaison entre les taux de croissance de l’Inde et de la Chine, a révélé l’Agence France Presse. En effet, ce dernier a indiqué que « la vie des habitants des pays concernés n’était qu’indirectement influencée par ces chiffres ». L’économiste a mis en avant, dans une lettre publiée dans le quotidien indien "The Hindu", plusieurs facteurs : l’espérance de vie en Chine est de 73,5 ans contre 64,4 ans en Inde ; le taux de mortalité infantile est de 50 pour 1.000 en Inde contre 17 en Chine, et le taux de croissance du PIB de l’Inde est de 8 % et celui de la Chine de 10 %.
Amartya Sen a expliqué que « se comparer à la Chine sur ces questions vraiment très importantes serait une très bonne perspective et elles pourraient nous donner un éclairage sur ce que nous devons et ne devons pas faire ».
Céline Tabou
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