Journée mondiale du paludisme

La Tanzanie fait des efforts pour éradiquer la maladie

24 avril 2012

Les efforts de la communauté internationale et des partenaires locaux, impliquant les agences de développement, les gouvernements des pays hôtes et les organisations locales, sont des éléments de stratégie essentiels pour éradiquer le paludisme, d’après Robert Cunnane, directeur en Tanzanie de la mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

« Faire reculer le paludisme en tant que menace de santé publique peut être à notre portée, mais cet objectif continue d’exiger une stratégie agressive basée sur de larges partenariats et une volonté politique », a déclaré M. Cunnane lundi à Dar es-Salaam, à la veille de la Journée mondiale du paludisme qui sera célébrée le 25 avril.

Le paludisme reste l’un des problèmes majeurs de santé publique sur le continent africain, avec environ 80 pour cent des décès dus au paludisme survenant chez les enfants de moins de 5 ans.

Toutefois, ces dix dernières années, le nombre de cas de paludisme signalés a été réduit de moitié dans plus de 40 pays et les décès estimés dus au paludisme ont chuté de près de 330.000.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que les efforts en cours pour juguler la propagation de cette maladie sauvent 485 enfants d’une mort due au paludisme tous les jours.

« A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du paludisme, il est encourageant de noter qu’en Tanzanie, des progrès substantiels ont été faits », poursuit M. Cunnane.

« Il ne fait aucun doute que le paludisme place un fardeau sur les familles individuelles, le système de santé national et le développement économique de la nation sur le long terme. L’engagement continu de nous tous est nécessaire pour préserver les acquis et ensuite éradiquer le paludisme », a-t-il ajouté.

Entre 2003 et 2010, la Tanzanie continentale a collectivement reçu plus de 450 millions de dollars de soutien des bailleurs pour combattre le paludisme.

Concernant ce chiffre, l’Initiative du président américain contre le paludisme (PMI) a alloué 33 pour cent, tandis que le reste a été fourni par le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Le gouvernement américain a également offert 24 millions de dollars américains pour la lutte contre le paludisme à Zanzibar à travers la PMI depuis 2006 et la prévalence de la maladie chez les moins de cinq ans dans les îles a reculé de 25 pour cent à 0,8 pour cent en 2010.

Pilotée par l’USAID, la PMI vise à réduire les décès dus au paludisme de 50 pour cent grâce aux quatre interventions très efficaces que sont les moustiquaires traités aux insecticides, la pulvérisation d’insecticide, la prévention du paludisme chez la femme enceinte et le traitement du paludisme à l’aide de médicaments hautement efficaces tels que la combinaison basée sur l’artémisine (ACT).


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