Mafate Village Solaire : avancée majeure pour la transition énergétique de La Réunion
24 janvier, parLe projet du SIDELEC visité par une équipe de la télévision France 5
Impressions de visite à Pékin - 1 -
11 avril 2006
Pékin, 12 millions d’habitants, 17.000 kilomètres carrés de superficie et 50.000 nouvelles voitures immatriculées tous les mois. Le vélo, autrefois moyen de transport symbole de la Chine populaire, a de moins en moins droit de cité dans la capitale de l’empire du Milieu en plein essor économique.
Le ton est donné dès que l’on se pose sur l’aéroport de Pékin : ici tout est grand, gigantesque même. Des dizaines d’avions sont au départ ou à l’arrivée sur les multiples pistes. L’alignement des portes d’embarquement file sous le regard. "Nous avons plusieurs bâtiments, infrastructures et routes qui sont les plus grands du monde. C’est normal, il y a beaucoup de Chinois. Nous sommes 1 milliard 300 millions", expliquera un peu plus tard Wang, l’interprète - guide venue récupérer l’un des groupes de passagers arrivés de La Réunion à bord d’un Boeing 777 d’Air Austral. Elle ne peut cacher un sourire lorsqu’elle apprend que la population de La Réunion totalise un peu plus de 720.000 habitants "Vous n’êtes pas beaucoup", commente-t-elle. Pékin, capitale de la République populaire de Chine, s’étend sur une superficie égale à la Belgique et rassemble 12 millions de personnes.
Malgré l’heure matinale, les 2 fois 4 voies de l’autoroute menant de l’aéroport à Pékin sont déjà embouteillées. La capitale est desservie par 6 périphériques et aux heures de pointe, la circulation y est de moins en moins fluide. "Tous les mois 50.000 nouveaux véhicules sont immatriculés à Pékin", indique Wang. Personne ne lui dit qu’à La Réunion il n’y a "que" 37.000 nouvelles immatriculations par an. "Avant, les voitures coûtaient très cher. Il fallait compter entre 100 et 150% de taxes. Pour une petite Toyota par exemple, il fallait environ 160.000 yuans (soit 16.000 euros - 10 yuans = 10 euros - ndlr)", note Wang. Elle ajoute "Depuis que la Chine a intégré l’OMC (organisation mondiale du commerce - ndlr) et qu’elle s’est ouverte à l’économie de marché, les prix ont beaucoup baissé. Maintenant on peut acheter une petite Toyota pour 80.000 yuans (8.000 euros)". Le salaire moyen étant de 6.000 yuans (600 euros), l’achat d’une voiture reste un investissement important, mais de très nombreux Pékinois l’ont déjà réalisé. Et pas seulement pour des modèles de base. Dans une circulation anarchique où l’accident semble toujours sur le point de se produire et où, en dépit des feux de signalisations, la loi du plus gros est visiblement la plus forte, les "petites" voitures roulent roues contre roues (l’image est à peine exagérée) avec les vans et les 4X4. Les vélos, autrefois moyen de transport symbole de la Chine populaire, se font rares. Très rares même. Il y a 10 ans, chaque feu vert donnait le départ à des centaines de cyclistes. Maintenant, ils ne sont plus qu’une grosse dizaine à attendre le passage au feu vert. Et malgré des pistes cyclables clairement identifiées, les cyclistes doivent être extrêmement vigilants. Les automobilistes ne font que très peu cas des deux roues. Comme des piétons d’ailleurs.
Pollution ambiante
Du coup, traverser les larges avenues de la ville relève souvent du parcours à haut risque. Évidemment un tel afflux de véhicules et donc de gaz d’échappement ne pouvait rester sans conséquences pour l’environnement. Un halo gris flou flotte en permanence devant le ciel pékinois de ce début de printemps. Les timides rayons d’un soleil froid n’arrivent pas à percer cet écran de pollution. D’ailleurs, certains piétons, notamment les personnes âgées, portent des masques pour se protéger les voies respiratoires. Phénomène révélateur, même dans les parcs et les jardins pourtant nombreux à Pékin, aucun vol d’oiseau ne vient égayer le ciel. "Pendant la révolution, nous avons fait la chasse aux oiseaux qui venaient dévorer les cultures. Aujourd’hui nous ne le faisons plus. Les oiseaux sont retournés dans les campagnes, mais ils viennent plus en ville parce qu’il y a trop de bruit et de pollution", remarque Wang.
Alors les buildings de 20, 30 ou 40 étages, sont les seuls à se lancer à l’assaut du ciel. Et ils sont nombreux à le faire. En périphérie ou dans l’immense centre-ville, impossible pour le regard de se porter au loin. En ville, la vue est arrêtée par les immenses tours neuves ou en construction qui jouxtent les grandes avenues. Design, elles abritent ou abriteront, des commerces, souvent de luxe, des bureaux et des appartements haut de gamme à 10.000 yuans (1.000 euros) le mètre carré. "Ceux qui peuvent achètent 70 mètres carrés pour 700.000 yuans (70 000 euros), mais c’est dur de pouvoir le faire, c’est trop cher", commente Wang. La population moyenne réside donc dans les tours en périphérie de la ville. Ici pas d’architecture high tech. Le béton est gris. Les balcons sont fermés par des baies vitrées sales de pollution. Seule ressemblance avec les buildings ultra modernes du centre, tous les étages sont ceinturés par une rangée de climatiseurs. Dans ces tours, pour un appartement de 60 mètres carrés, le loyer est de 2.000 yuans (200 euros), le tiers d’un salaire moyen.
Texte et photos Imaz Press Réunion
Le projet du SIDELEC visité par une équipe de la télévision France 5
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