Le FIDA s’attaque à la sécheresse dans la région côtière

26 mai 2012

Le Fonds international des Nations unies pour le développement agricole (FIDA) va accorder un prêt de 33 millions de dollars américains au Kenya pour financer l’éradication de la pauvreté et la sécheresse dans les régions rurales du Kenya, a déclaré jeudi le Ministère des Affaires étrangères.

Le financement va renforcer la lutte contre la pauvreté et la dégradation de l’environnement qui sont intimement liées.
« La mauvaise gestion de l’eau, l’érosion des sols, la baisse de la fertilité des sols et la dégradation des terres se sont aggravées par l’impact des changements climatiques, qui ont conduit à une baisse des rendements agricoles au cours des décennies passées », a indiqué le FIDA.
Les fonds seront investis dans le projet de gestion des ressources naturelles du Bassin du Haut Tana. (Upper Tana Catchment Natural Resource Management Project). Un prêt supplémentaire de 12,8 millions d’euros du Fonds pour l’environnement mondial, co-financé par l’Espagne en faveur de la sécurité alimentaire, va également financer le même projet.
« Ce nouveau projet aidera les petits exploitants dans la région à réduire la pauvreté rurale grâce à une gestion durable de leurs ressources naturelles », a déclaré le FIDA.

Destruction de l’environnement

L’ambassadeur du Kenya en Italie, Mme Joséphine Wangari Gaita, par ailleurs représentante résidente du Kenya à la FAO à Rome, et le président du FIDA, Kanayo Nwanze, ont signé la convention de financement pour le nouveau projet à Rome, en Italie.
La destruction de l’environnement est pointée du doigt dans l’aggravation de la sécheresse dans certaines régions du pays.
Les sécheresses en 2009 et 2011 ont créé des crises alimentaires, alors que les inondations en 2010 et récemment en 2012 ont fortement affecté certaines parties du pays.
Le nouveau projet sera un élargissement du projet pilote pour la gestion des ressources naturelles du Mont Kenya Est, appuyé par le FIDA et le Fonds pour l’environnement mondial, sur financement de la Banque mondiale.

Le projet devrait contribuer à promouvoir la conservation de l’environnement comme un moyen pour assurer des moyens durables de subsistance pour les populations rurales pauvres des cinq bassins fluviaux de la rivière Upper Tana.
Le projet couvrira environ 17.420 kilomètres carrés et va concerner 24 bassins hydrographiques qui se déversent dans la rivière Tana, dans le but d’accroître la production alimentaire et les revenus des familles rurales pauvres vivant dans la région.
Le gouvernement kenyan va, également, contribuer au financement du projet qui cible environ 205.000 ménages ruraux pauvres devant bénéficier du projet, ce qui aura un impact particulier pour les femmes.


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