
C’était un 30 juin
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Vers un tournant ?
18 février 2013, par
Les grandes puissances du G20 se sont engagées samedi 16 février à Moscou à ne pas sombrer dans une ’guerre économique’ et ont décidé de lâcher du lest sur les politiques de rigueur, qui plombent les économies nationales et mondiales.
Parmi les autres décisions, la taxation des multinationales qui paient peu d’impôt. Voulant remettre en cause le système fiscal international, les États souhaitent récupérer des recettes fiscales par ce moyen, faute de croissance.
Éviter des conflits monétaires
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a reconnu des « inquiétudes », mais a récusé l’idée d’une « guerre des monnaies ». Dans la suite de ses propos, le ministre britannique des Finances George Osborne a indiqué que « le monde ne doit pas faire l’erreur (...) d’utiliser les devises comme instrument de guerre économique ». À l’instar des pays du G7, les ministres des Finances se sont engagés à « s’abstenir de procéder à des dévaluations compétitives ». « Nous ne fixerons pas de cibles de taux de changes à des fins de compétitivité », ont-ils promis, toutefois, ils laisseront les marchés les déterminer.
Pays hôte, la Russie a appelé à une « plus étroite collaboration » entre États, cependant, les ministres des Finances et banquiers centraux ont souligné que la politique monétaire doit « continuer à soutenir la reprise économique ». « Il faut prendre des mesures pour améliorer la compétitivité de nos économies », mais les gouvernements ne doivent pas viser « la manipulation de la monnaie », a précisé le ministre russe Anton Silouanov, selon l’Agence France Presse.
Trouver des alternatives à la rigueur
Bien que le G20 soit sensé coordonner les politiques économiques vers une croissance « forte, durable et équilibrée », la mise en place de stratégie nationale à vent contraire pourrait saper une reprise mondiale déjà balbutiante. Face à cette situation, le Fonds Monétaire International a revu sa position sur les politiques de rigueur. En effet, le fonds a appelé à trouver des solutions autres que la rigueur budgétaire. Dans le même sens, le G20 a suivi le conseil, tout comme la Commission européenne, qui est prête à envisager des délais pour la réduction des déficits.
Les pays du G20 ont également échangé sur les « stratégies budgétaires de moyen terme crédibles » que devront élaborer les pays riches d’ici le sommet de Saint-Pétersbourg en septembre. Contrairement au communiqué de 2010, aucun objectif chiffré, ni échéance n’ont été indiqué, car les plans envisagés devront être mis en œuvre « en tenant compte des conditions économiques à court terme et des marges de manœuvre budgétaires là où elles existent ». Pour conclure cette réunion, le G20 a demandé aux pays « en excédent », comme l’Allemagne ou la Chine, à « développer les sources internes de croissance » afin de soutenir leurs partenaires déficitaires.
Taxer les multinationales
Les ministres des Finances du G20 ont déclaré, samedi 16 février être « déterminés » à agir contre les failles du système fiscal international qui permet aux sociétés multinationales de payer peu d’impôts. Une position que de nombreux chefs d’État avaient envisagé de prendre pour renflouer leurs caisses. Dans un contexte où la croissance se fait attendre et ne permet pas de recettes fiscales, les États endettés comme les États-Unis, Europe, Japon -doivent consolider leurs finances publiques.
Les ministres du G20 font appel à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) afin qu’elle présente, en juillet, « un plan d’action complet » sur le sujet. « Nous sommes déterminés à définir des mesures pour répondre aux enjeux d’érosion des bases et de pratiques d’optimisation fiscale, à prendre des actions collectives nécessaires », ont-ils indiqué dans leur communiqué final. L’OCDE devra refondre les normes internationales, inadaptées à la mondialisation et au développement de l’économie numérique.
Céline Tabou
Les multinationales ne paient que 5% d’impôts sur les bénéfices
Cette décision intervient quelques jours après la publication par l’OCDE d’un rapport dans lequel il était indiqué que « certaines multinationales utilisent des stratégies qui leur permettent de ne payer que 5% d’impôts sur les bénéfices, alors que des entreprises plus petites en acquittent jusqu’à 30% ». « Bien que techniquement licites, ces stratégies sapent la base d’imposition de nombreux pays et menacent la stabilité du système international », avait déclaré le secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria, mardi 12 février. « À l’heure où pouvoirs publics et citoyens ont du mal à joindre les deux bouts, il est essentiel que tous les contribuables — particuliers et entreprises — paient leur juste part d’impôts », avait-il ajouté. À quelques heures du début des réunions, les ministres des Finances Allemand, Wolfgang Schaüble, Britannique, Georges Osborne, et Français, Pierre Moscovici, ont demandé lors d’une conférence de presse commune que demandé au G20 de s’emparer du problème. « Les multinationales, comme les entreprises locales, doivent payer leur juste part d’impôt », avait déclaré le ministre Allemand. |
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