
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
André Oraison à propos d’un éventuel retour des habitants des îles Diego Garcia, Peros Banhos et Salomon sur leurs terres natales -3-
17 juin 2006
Retrouvez aujourd’hui la deuxième partie de ce chapitre qui relate la création d’un territoire britannique aux Chagos et la déportation de ses habitants.
Par la suite, les Chagossiens ont été obligés d’abandonner leurs terres natales en application d’une Immigration Ordinance. Édicté 16 avril 1971 par le commissaire du BIOT, cet étrange document dispose : "Aucune personne ne peut pénétrer sur le Territoire ou, si elle se trouve sur le Territoire, ne peut y être présente ou y rester, à moins d’être en possession d’un permis ou à moins que son nom ne soit porté sur un permis". Parallèlement, les bateaux qui visitaient jusqu’en 1967 les Chagos cessèrent graduellement par la suite, voyage après voyage, de leur apporter les approvisionnements nécessaires. À la même époque, les centres administratifs, les écoles et les dispensaires des Chagos sont progressivement fermés. Ces multiples défaillances de la part des Britanniques, assorties de menaces d’expulsion, obligèrent en 1973 les Chagossiens récalcitrants, encore réfugiés à Peros Banhos, à quitter à jamais les îles où ils étaient nés et où ils avaient grandi. Depuis le 29 juin 1976, la gestion du BIOT est confiée à un commissaire agissant au nom de la Couronne britannique dont le siège est désormais fixé à Londres - plus exactement au Foreign and Commonwealth Office - tandis que sa représentation sur place, à Diego Garcia, est assurée par un officier de liaison de la Royal Navy.
Quelles sont alors les caractéristiques des Chagos dont la superficie totale est dérisoire - 50 kilomètres carrés de terres émergées - et qui restent seules intégrées dans le BIOT à partir du 29 juin 1976 ? Isolées à 1200 milles nautiques au Nord-Est de Maurice, ces îles sont à une distance sensiblement équivalente des côtes de l’Afrique orientale, des archipels indonésiens, de l’Australie et du Proche-Orient où se poursuit le conflit israélo-arabe. Les Chagos sont presque à égale distance des routes maritimes traditionnelles, vitales pour les puissances industrialisées. Elles sont presque à mi-chemin du canal de Mozambique et du détroit d’Ormuz, qui sert de voie de passage obligée entre le golfe Persique et la mer d’Oman. Elles sont encore situées à proximité du détroit de Bab El-Mandeb qui met en communication la mer Rouge et l’Océan Indien. Le groupe des Chagos est enfin ancré dans le voisinage des goulots malais et indonésiens - notamment les détroits de Lombok et de Malacca - qui comptent parmi les principaux “verrous” de cette partie du monde dès lors qu’ils assurent le passage de tous les navires en provenance ou à destination des pays de l’Extrême-Orient entre l’Océan Indien et le Pacifique, via la mer de Chine méridionale. C’est dire l’importance de ces îles pour les États-Unis.
On sait maintenant quand a commencé le drame des Chagossiens. Mais pourquoi ne peuvent-ils pas revenir aujourd’hui sur leurs terres natales ? En vérité, l’excision des Chagos de la colonie mauricienne a permis - pour une période indéterminée - l’implantation par les États-Unis d’une base militaire aéronavale de premier plan à Diego Garcia, l’île principale des Chagos (II).
À suivre...
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