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Ouverture de la Conférence internationale des petits États insulaires en développement
10 janvier 2005
C’est à partir d’aujourd’hui que s’ouvre officiellement dans l’île sœur la Conférence de l’Alliance des petits États insulaires en développement (AOSIS). La Réunion sera représentée par une délégation du Conseil régional, conduite par son président, Paul Vergès.
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“Barbade +10” : la 2ème conférence internationale des États insulaires en développement vit cette semaine son principal temps fort à Maurice. C’est aujourd’hui que le centre de conférence de Pailles ouvre ses portes aux délégations officielles. Plus de 2.000 personnes, dont 25 chefs d’États venant de plus d’une centaine de pays sont attendues d’après l’ONU.
À noter la participation d’une forte délégation de la Région Réunion, avec son président Paul Vergès, et deux vice-présidents : Wilfrid Bertile, ancien secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, et Pierre Vergès, vice-président délégué aux affaires générales et financières.
Comme le souligne notre confrère mauricien “Week-end”, "la réunion internationale chargée d’examiner l’application du programme d’action pour les petits États insulaires en développement devrait en effet être dominée par les effets dévastateurs du séisme survenu au large de Sumatra et les raz de marée meurtriers dans l’océan Indien".
Il est certain que cette tragédie ne peut que marquer les esprits, et au-delà de l’émotion légitime faire réfléchir sur un défi : c’est sur les rives de l’océan Indien que se dessine la plus importante croissance démographique. Comment donner à chacun la possibilité de vivre dans un environnement menacé inéluctablement par les changements climatiques qui entraînent la hausse du niveau des mers, mais qui amplifient également les conséquences de phénomènes épisodiques mais ravageurs : les tsunamis.
Or, dans notre région, des peuples vivent sur des terres culminant seulement à quelques mètres au-dessus du niveau des océans.
La catastrophe du 26 décembre est un révélateur de la vulnérabilité des petites îles, cela "devrait constituer un des thèmes majeurs de cette conférence", précise “Week-end”.
Les représentants des Maldives, pays particulièrement menacé, ont l’intention "d’évoquer la question pendant la réunion de Maurice", note notre confrère, qui précise que l’initiative est très bien reçue.
"Mais le signal le plus fort est venu des Nations Unies", affirme “Week-end”. Pour le sous-secrétaire général de la conférence des États insulaires en développement, l’impact des catastrophes naturelles sera au cœur des discussions.
Manuel Marchal
Au programme de la conférence
La réunion internationale s’ouvrira avec l’assemblée générale, qui sera marquée par le discours d’ouverture de Anwarul Chowdhurry (secrétaire général de l’organisation - NDLR) et celui du Premier ministre de Maurice. La séance plénière, qui se tiendra le même jour, sera marquée par l’examen du rapport de la société civile.
Les panels de discussion occupent une place importante dans l’agenda de cette conférence. Cinq panels seront constitués pour débattre sur des thèmes différents pendant les trois premiers jours. La question portant sur les vulnérabilités environnementales des petits États insulaires en développement sera débattue lundi après-midi.
Mardi, trois panels de discussions se réuniront, et les thèmes à l’ordre du jour, les défis des petits États dans le développement économique et le commerce, le rôle de la culture dans le développement durable d’un petit État insulaire en développement et défis sociaux pour le développement durable des petits États.
Jeudi matin retiendra l’attention avec la participation des chefs d’États et autres délégués de gouvernements. Pendant les deux derniers jours de la conférence, on retiendra également l’organisation de deux tables-rondes ayant pour thèmes le renforcement des capacités et la mobilisation des ressources. Les délégués ministériels seront également appelés à prononcer leurs discours respectifs. Le moment le plus important est attendu dans l’après-midi de vendredi où il s’agira d’adopter le document de stratégie de mise en oeuvre du programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement et le rapport de la réunion internationale. (Source : “Week-end”)
An plis ke sa
Centre d’alerte tsunami : l’UNESCO a un rôle à jouer
Paul Bérenger, Premier ministre de Maurice, doit rencontrer mercredi le directeur de l’UNESCO, Koichiro Matsura. Il sera question de la mise en œuvre d’un centre d’alerte tsunami dans l’océan indien.
C’est l’UNESCO qui avait pris l’initiative de la création du centre d’alerte Tsunami de l’océan Pacifique, le seul à exister dans le monde. Koichiro Matsura vient participer à la conférence des petits États insulaires en développement, qui commence aujourd’hui au centre de Pailles, à Maurice.
Appel du président de l’AOSIS
Le représentant permanent de Maurice auprès des Nations unies à New York et président de l’Alliance des petits États insulaires en développement (AOSIS), Jagdis Koonjul, a appelé mardi dernier à Paris, à la mise en place d’un système d’alerte dans l’océan Indien pour prévenir des catastrophes naturelles comme celle du 26 décembre dernier. "Actuellement, il n’y a aucun système d’alerte dans l’Océan indien et il y a une grande urgence pour sa mise en place", a déclaré mercredi, Jagdish Koonjul, au cours de la présentation de la réunion internationale sur le développement durable des petits États insulaires en développement qui s’ouvre aujourd’hui.
La vulnérabilité aux catastrophes naturelles a déjà attiré l’attention en 2004, avec les ouragans et les grandes tempêtes qui ont ravagé Haïti, Grenade et d’autres îles des Caraïbes, de même que d’autres pays insulaires dans les océans Pacifique et Indien.
“24 heures à La Réunion”
Une occasion ratée ?
Que se passe-t-il à RFO-Réunion ? Pendant toute la journée de samedi, Tempo - la seconde chaîne du service public d’information - a passé sur ses antennes les différentes émissions diffusées la veille du 20 décembre en France sur TV5 sous le titre : “24 heures à La Réunion”.
La quasi totalité de ces émissions étaient intéressantes, voire excellentes. Par la diversité de leurs sujets et de ses invités, elles ont donné une idée assez complète des grands défis à relever par notre île, de ses atouts et en particulier de ses richesses culturelles et identitaires. Bref, une journée entière consacrée par une chaîne de télévision aux problèmes et aux capacités créatrices des Réunionnais.
Avez-vous entendu sur les ondes de RFO (radio, 1er canal télé, Tempo) la moindre information ou la moindre publicité sur cette journée vraiment exceptionnelle sur le plan médiatique à La Réunion ? Eh bien non ! Pas un mot ! La seule émission signalée tout au long de la semaine était le film de Francis Girod, “Le pays des enfants perdus”, diffusé en début de soirée. (1)
Pourquoi donc la direction de RFO-Réunion a-t-elle décidé de cacher à ce point cette présentation honnête, réussie et valorisante de notre île ? Qu’est-ce qui peut bien motiver une telle carence ? Est-elle volontaire ?
Est-ce le fait que les responsables de “24 heures à La Réunion” ont parlé de notre île sans la rabaisser et sans rabaisser les Réunionnais qui a valu un tel silence sur cette émission ? Ou bien parce qu’ils ont donné la parole aux représentants de tous les courants de pensée, dans le respect du pluralisme de l’information ?
Cette émission méritait mieux. Car les auteurs de “24 heures à La Réunion” ont tout simplement respecté à la fois les règles déontologiques de leur profession et La Réunion. Mais quand on connaît la pratique quotidienne des patrons du Barachois, cette censure déguisée ne nous étonne guère.
Espérons que les téléspectateurs réunionnais auront à nouveau l’occasion de découvrir sur les ondes du service public des émissions valorisant de si belle manière la richesse de nos diversités dans l’unité. Avec, également, une publicité plus large afin que ceux qui le désirent puissent ne pas rater l’occasion.
L. B.
(1) Voir “Témoignages” de samedi dernier.
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