Atténuation : la transition vers la nouvelle économie

Les Africains invités à œuvrer pour un développement à faible taux d’émission de carbone

20 octobre 2012

Les pays africains sont obligés de prioriser un développement à faible taux d’émission de carbone, ont soutenu ce vendredi à Addis-Abeba, les participants à la deuxième conférence sur les changements climatiques et le développement en Afrique (CCDA-II).

Dans le cadre de cette conférence dont le thème est « L’avancement des connaissances, politiques et pratiques en matière de changement climatique et le développement », les participants ont déclaré « qu’il est impératif que les pays africains tracent une nouvelle voie de développement qui favorise la résilience au climat et un développement à faible taux d’émission de carbone ».

Se fondant sur le quatrième rapport d’évaluation du Groupe intergouvernemental d’experts sur les changements climatiques (GIEC), les experts ont fait remarquer que le réchauffement de la planète signifierait pour le contient une hausse de température entre 0,2°C et 0, 5°c par décennie jusqu’à l’an 2100.

Cette estimation laisse entrevoir une multiplication des chocs climatiques dans la région, notamment les sécheresses, les tempêtes, les inondations, les températures extrêmes et l’élévation du niveau des mers.

Ils soulignent également l’importance qu’il y a à prendre en compte l’exposition et la vulnérabilité de plusieurs secteurs clefs face aux phénomènes extrêmes en Afrique, notamment l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’approvisionnement en eau, la sécurité énergétique, la sécurité régionale et les migrations, les soins de santé et la biodiversité.

La grande vulnérabilité du continent face aux impacts des changements climatiques est aggravée, déplorent-ils, par la faible capacité d’adaptation des pays africains. 

Bon nombre de ces pays ne peuvent réagir efficacement à ces défis en raison de facteurs tels que la faiblesse de leur économie et de leurs institutions, la pauvreté généralisée, l’inadéquation de leurs technologies et infrastructures sociales, les conflits et des capacités humaines et financières limitées.


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