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Mouvement social contre l’État suite à la fin du prix subventionné des carburants
14 janvier 2012
Au Nigeria, le conflit relatif au prix des carburants oppose un mouvement social au gouvernement. Selon les dépêches, les compagnies pétrolières ne sont pas visées par le mécontentement. Mais la situation pourrait changer aujourd’hui avec l’appel du syndicat des cadres du pétrole à interrompre la production d’hydrocarbures dans le pays. La crise a déjà fait plusieurs morts, et paralyse le pays.
Le pays est paralysé pour la cinquième journée consécutive, les banques, les marchés, les entreprises étant toujours fermés dans les grandes villes et les rues totalement désertées.
Plutôt que de lâcher du lest, le gouvernement fédéral a décidé de bander les muscles en brandissant la menace de la politique du "pas de travail, pas de salaire" contre les fonctionnaires.
Cette menace a été proférée par le ministre de la Justice et Procureur général de la Fédération, Mohammed Bello Adoke, dans un communiqué publié dans la soirée de mardi, déclarant la grève illégale.
« Le gouvernement souhaite réaffirmer que l’Ordre de la Cour nationale du travail (NIC) est en cours de validité et que le non-respect de cet ordre va à l’encontre de l’intérêt public, en ce sens qu’il constitue une invitation ouverte à l’anarchie », a dit le ministre, en faisant allusion à l’injonction de la NIC contre la grève.
Tensions entre députés, gouvernement et syndicats
Les syndicats, qui ont appelé à cette grève avec leurs partenaires de la Société civile, ont fait peu cas de cette menace du gouvernement.
Selon le président du Nigeria Labour Congress (NLC), Abulwaheed Omar, les travailleurs sont habitués à ce genre de menaces et ils vont à leur tour appliquer la politique de la grève du zèle.
Mardi, les grévistes ont été confortés dans leur combat quand la chambre législative haute, le Sénat, a demandé au président Goodluck Jonathan de suspendre la mesure de suppression de la subvention des produits pétroliers qui a fait grimper les prix du carburant de 65 nairas (40 cents) le litre à une fourchette comprise entre 141 et 200 nairas (90 cents et 1,3 dollar).
Cette décision, prise lors d’une session exécutive du Sénat, signifie que la législature fédérale bi-camérale a désormais rejeté cette mesure du gouvernement, l’Assemblée des représentants y ayant déjà opposé son veto.
Plusieurs morts
Par ailleurs, au moins trois États — Kano et de Kaduna (nord) et Oyo (sud) —
ont imposé un couvre-feu pour empêcher les manifestations de dégénérer en violence.
Les syndicats dans plusieurs États ont également suspendu les manifestations de rue pour la même raison, en demandant aux grévistes de rester chez eux.
Le dernier des États à prendre cette décision a été celui d’Edo, où des individus qualifiés de vandales par la Police ont détourné les manifestations et s’en sont pris aux résidents musulmans de cet État, en tuant au moins trois et incendiant une école coranique à l’intérieur de la mosquée à Benin, la capitale de l’État.
Le bilan des victimes de la grève reste controversé.
L’Inspecteur général de Police Hafiz Ringim a déclaré que trois personnes sont mortes le premier jour de la grève lundi, tandis que la presse locale a fait état de 12 morts.
Mardi, le bilan était d’au moins deux morts dans l’État de Lagos et d’un mort dans les États d’Ogun et d’Osun (sud-ouest).
Les organisateurs de la grève ont juré de maintenir leur mot d’ordre jusqu’à ce que le gouvernement revienne à l’ancien prix de 65 nairas le litre d’essence.
De nouvelles négociations aujourd’hui
Une rencontre entre les représentants du gouvernement et des syndicats a débouché sur une impasse dans la soirée de jeudi dans la capitale fédérale, Abuja, chaque partie campant sur ses positions.
Alors que les syndicats, représentés par les présidents du Nigeria Labour Congress (TUC) et du Trade Union Congress (TUC), ont demandé au gouvernement de revenir à l’ancien prix de l’essence, le gouvernement (dont le président Goodluck Jonathan et certains gouverneurs d’État) ont refusé de ré-appliquer les prix en vigueur avant la mesure de suppression de la subvention.
Les détails des négociations n’ont pas été révélés, mais un journal local, le Punch, a rapporté vendredi qu’une proposition de compromis du gouvernement de 90 nairas (58 cents) le litre a été rejetée par les syndicats.
Un autre journal, le Vanguard, a rapporté que le gouvernement a proposé de revenir au prix à la pompe de 65 nairas immédiatement, mais à la condition qu’il retire complètement la subvention d’ici le mois d’avril, et que les syndicats avaient également rejeté cette offre.
Les négociations doivent reprendre samedi, le même jour où l’Association nigériane des cadres des secteurs du pétrole et du gaz naturel (PENGASSAN) a menacé d’interrompre la production pétrolière du pays, dans ce qu’elle a décrit comme le début de la nouvelle phase de la protestation.
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