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Une grande première pour l’Afrique du Sud et pour les femmes de notre continent
18 juillet 2012
Nkosazana Dlamini-Zuma est la première femme et la première anglophone à devenir présidente de la Commission de l’Union africaine dans la soirée du dimanche 15 juillet, à Addis-Abeba, lors du 19ème Sommet de l’Organisation panafricaine.
À 63 ans, celle que l’on surnomme la « Dame de fer » de Pretoria est considérée comme une « combattante de la liberté, pas une bureaucrate, ni une diplomate », a indiqué le président ougandais, Yoweri Museveni. Connue pour son caractère bien trempé et son militantisme sans faille contre l’apartheid, cette ancienne ministre de la Santé sous Nelson Mandela, ex-chef de la diplomatie sud-africaine (1999 à 2009) et ministre des Affaires intérieures sud-africaines, a permis à l’Afrique anglophone d’accéder à un poste qui était auparavant réservé aux francophones.
Guerre de langue
« Le continent africain est divisé en deux blocs. Le bloc de l’Afrique australe qui s’oppose au bloc de l’Afrique centrale, lui-même soutenu par l’Afrique de l’Ouest », a indiqué Caroline Dumay, correspondante de France 24 au Cap. En effet, les pays francophones étaient réticents à la venue d’un responsable sud-africain à la tête de l’UA. Ces derniers redoutaient « l’hégémonie de l’Afrique du Sud sur tout le continent africain », a-t-elle ajouté.
Face aux critiques, Nkosazana Dlamini-Zuma a expliqué qu’il n’y a « ni succès de Pretoria, ni revers pour Libreville, mais une victoire pour l’Afrique ». « Je ne suis pas anglophone, je suis zoulou », a-t-elle notamment affirmé tout en cherchant à rassurer les anxieux. « L’Afrique du Sud ne va pas déménager à Addis-Abeba [capitale éthiopienne où se trouve le siège de l’UA, NDLR] pour venir diriger l’Union africaine ! », a-t-elle indiqué.
Continuer le travail pour l’Afrique
Au-delà de la question linguistique, la victoire de la « Dame de fer » est une « preuve incontestable de la montée du leadership politique féminin sur le continent », a expliqué Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa et spécialiste de l’Afrique à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS). La parité est représentée en Afrique avec notamment la réélection d’Ellen Johnson-Sirleaf en novembre 2011 à la présidence du Libéria, la Gambienne Fatou Bensouda a été élue procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) en décembre 2011, et Joyce Banda préside le Malawi depuis avril 2012.
Le président sortant, Jean Ping (2008-2012), a reconnu sa défaite et a annoncé son soutien à la nouvelle présidente. Dlamini Zuma a promis de rendre la Commission plus efficace et plus opérationnelle dans le règlement des conflits sur le continent. Cette dernière devra se pencher sur le dossier malien, la tension entre la République Démocratique du Congo et son voisin le Rwanda et le problème entre le Soudan et le Sud-Soudan. A l’occasion de sa victoire, le président béninois, Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’UA pour un an, a déclaré : « Il n’y a pas eu de perdant, ni de gagnant. C’est l’Afrique tout entière qui a gagné ».
Céline Tabou
Dans les coulisses d’une élection
La ministre sud-africaine de l’Intérieur, NKosazana Dlamini-Zuma, a été élue à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA), dimanche, après quatre tours de scrutin, en s’imposant devant le président sortant, le Gabonais Jean Ping, par 37 voix contre 14, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste.
Dès le premier tour de vote des dirigeants africains, la Sud-Africaine a laissé peu de doute quant à sa victoire.
Mme Dlamini-Zuma, ministre depuis de longues années dans son pays, a remporté le premier tour par 27-24, avant de se détacher par 29-22 au second tour, donnant une indication sur l’issue du vote.
Son éclatante victoire était presque complète quand elle a obtenu 33 votes, à un point des 34 requis au troisième tour, contre 18 pour son adversaire.
Son élection est le couronnement d’une longue bataille qui a commencé en janvier, où l’élection fut bloquée, car aucun des deux candidats n’avait obtenu 60 pour cent des votes requis.
Les dirigeants africains mirent alors sur pied un panel de huit membres pour trouver une procédure de compromis.
Toutefois, le comité s’est heurté à un mur, ouvrant la voie à l’élection de dimanche, à l’occasion du premier jour du 19ème Sommet ordinaire de l’UA à Addis-Abeba.
L’annonce du score de Mme Dlamini-Zuma a donné lieu à des scènes de joie dans la salle.
Avant le vote, la ministre sud-africaine avait balayé d’un revers de main les critiques selon lesquelles elle brisait une règle non écrite de l’organisation stipulant que les grandes nations, notamment son pays, l’Afrique du Sud et le Nigeria, ne devaient pas briguer le poste de président de la Commission de l’UA.
Elle a fait remarquer que le Nigeria avait vu son candidat diriger l’organisation pendant deux ans et que, donc, ce n’est pas une première si l’Afrique du Sud présente un candidat.
Une fois ce rappel fait, Mme Dlamini-Zuma s’est dite prête à prendre le poste, estimant qu’un changement est nécessaire au sein du bloc africain.
« Quand on est président de la Commission de l’Union africaine, ce n’est pas difficile d’unir les pays. Ce n’est pas difficile une fois qu’on est élu », avait-elle ajouté.
Les félicitations du secrétaire général de l’ONU
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué lundi l’élection de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) et l’a félicitée en tant que première femme à occuper ce poste.
Dans un communiqué, le secrétaire général affirme attendre avec impatience de travailler étroitement avec Mme Dlamini-Zuma sur les questions de paix et de sécurité, ainsi que sur la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et la promotion du développement durable en Afrique.
M. Ban a également exprimé son appréciation au président sortant pour le leadership dont il a fait preuve pendant plus de quatre ans à la tête de la Commission.
« L’ONU continuera de renforcer son partenariat stratégique avec l’Union africaine pour consolider la paix, la sécurité et le développement en Afrique, pendant les années à venir », a affirmé M. Ban en conclusion de sa déclaration.
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