Dans son premier discours sur l’état de la nation, Jacob Zuma a indiqué que la création d’un travail décent sera au centre des politiques économiques et devrait influencer l’attrait des investissements et les initiatives de création d’emplois.
« Aussi longtemps qu’il y aura des Sud-africains qui mourront de maladies évitables, aussi longtemps qu’il y aura des travailleurs qui luttent pour nourrir leurs familles et qui se battent pour trouver du travail, nous ne ménagerons aucun effort et nous ne faiblirons pas dans nos efforts pour éradiquer la pauvreté », a promis le nouveau président sud-africain.
Selon lui, bien que l’Afrique du Sud n’ait pas été touchée dans les mêmes proportions qu’un certain nombre de pays qui ont été frappés par la crise économique globale, ses effets sont maintenant clairement perçus dans l’économie locale.
« Nous sommes entrés en récession. Il est plus important aujourd’hui plus que jamais que nous travaillions en partenariat sur un programme commun pour faire face à la crise. Nous prenons comme point de départ le cadre de référence pour une réponse sud-africaine à la crise économique internationale mis au point en février par le gouvernement, les syndicats et les entreprises. Nous devons agir maintenant afin de minimiser l’impact de cette crise sur les plus vulnérables », a ajouté le Président Zuma.
Sur une note plus gaie, M. Zuma a assuré que l’Afrique du Sud était sur la bonne voie pour satisfaire ses obligations dans le cadre de la Coupe des confédérations de la FIFA prévue ce mois-ci mais aussi la Coupe du Monde 2010.
M. Zuma a promis que son gouvernement respecterait toutes ses obligations et « nous sommes déterminés à donner au monde la meilleure Coupe du Monde jamais organisée ».
« Nous avons, en tant que gouvernement et la nation dans son ensemble, promis que la Coupe du Monde laissera un héritage sublime dont nos enfants jouiront pendant de nombreuses années », a-t-il dit.

Mise en service d’un nouveau train à Johannesburg

Le PDG de l’Agence des chemins de fer d’Afrique du Sud (PRASA), Tshepo Montana, a lancé lundi le nouvel express interurbain reliant Pretoria, la capitale administrative, à Johannesburg, la principale ville économique.
Ce train express a été lancé avec l’objectif de soulager les artères interurbaines pendant les heures de pointe et aussi d’offrir aux populations à court d’argent une option de transport public viable, à la lumière de l’augmentation des prix du carburant et de la crise économique mondiale.
« Le trajet de 70 minutes par train constitue un mode de transport public viable et bon marché », a indiqué M. Montana.
L’idée d’un train de luxe qui fait la navette entre les grandes villes a été d’abord conçue en 2007 avec le lancement du Soweto Business Express, suivi plus tard par les Express Kayelitsha, Premium et Tshwane, a-t-il rappelé.
Le nouvel Express de 530 places assises va, comme ses prédécesseurs, faire la navette entre Pretoria et Johannesburg pour compléter le Tshwane déjà bondé et plus coûteux.
« L’intérêt suscité par le service a été phénoménal et va au-delà de nos espérances, d’où la décision de lancer le second Express Pretoria-Johannesburg », a déclaré M. Montana.