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Crash de l’A310 de Yéménia
10 août 2009, par
Un mois après le drame qui a endeuillé les Comores, doute et accusations prennent le pas sur l’émotion, l’incompréhension et la souffrance.
Cela fait un mois depuis le crash de l’airbus A310 de la compagnie Yéménia au large des Comores. Après les rumeurs, les informations contradictoires, c’est le silence au siège du Centre des opérations de secours installé dans l’ancien aéroport de Moroni. En effet, les recherches réalisées jusqu’ici n’ont pas donné de résultats probants à part les quelques corps trouvés en Tanzanie et qui n’ont pas pu être identifiés.
Alors que le lieu de l’accident se situe probablement à quelques kilomètres du rivage, le dispositif déployé peine encore à découvrir la carlingue ainsi que les enregistreurs de vol, seuls capables de livrer la vérité sur les causes exactes du crash. Selon les spécialistes, les boites noires cessent d’émettre leurs signaux à l’issue de 30 jours, rendant ainsi plus difficile voire impossible leur découverte. Au début du compte tout le monde s’accordait pour dire que le crach a eu lieu à une dizaine de kilomètre des côtes ce qui explique d’ailleurs le sauvetage de la petite Bahia. Et Depuis plusieurs jours, d’autres hypothèses de spécialistes disent : l’appareil se trouverait à une profondeur d’environ 1.200 mètres et qu’il fallait un bateau spécialisé pour localiser l’endroit exacte et récupérer les enregistreurs de vols.
D’autres enjeux ?
L’inquiétude et le doute ont commencé à s’exprimer depuis que l’on raconte qu’il faut un autre bateau car finalement la profondeur est bien plus importante. Les familles des victimes s’en prennent à toutes les principales parties prenantes dans cette affaire, à savoir la compagnie Yéménia (propriétaire), la France (constructeur) et le gouvernement comorien.
Pour eux, Yéménia veut cacher sa responsabilité dans l’état de l’avion, la France veut éviter de ternir l’image d’Airbus, et les autorités comoriennes d’avoir été toujours légères dans la préservation des intérêts du pays.
Pour Mohamed Ali responsable d’une association basée en France c’est d’abord des intérêts économiques qui prévalent : « Dans une période de crise économique mondiale sans précédent, qui touche de plein fouet les compagnies, et donc in fine, les constructeurs, il est bien évident qu’une mise en cause éventuelle de la compagnie yéménite ou du consortium européen Airbus aurait des conséquences commerciales désastreuses. Le président Sambi et son vice-président chargé des transports Idi qui ont été sourds aux doléances des associations risquent inéluctablement d’être éclaboussés ».
Dès lors, on est très septiques quant à la sincérité de l’enquête en cours car les juges sont en même temps les protagonistes. C’est également l’opinion de Said Radjabou concernant l’arrivée annoncée des américains dans l’arène. Il soutient que l’annulation par le Yémen d’une commande portant sur la livraison en 2010 d’une dizaine d’A350 (2,5 milliards de dollars) est digne d’intérêt pour le constructeur américain. Pendant ce temps, des familles éplorées continuent de pleurer leur mort dans la dignité en espérant un jour connaître la vérité.
De notre correspondant A. Mohamed
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