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Santé
1er août 2013
L’Union africaine réunit à partir de ce jeudi à Johannesburg (Afrique du Sud) les ministres africains de la Santé, ainsi que des experts techniques du continent, en vue d’identifier les moyens d’accélérer les efforts pour atteindre les engagements mondiaux existants en matière de santé.
Placée dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l’Union africaine, cette conférence vise à fournir une occasion de faire le point des progrès accomplis en matière de santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, mettre en évidence les défis qui prévalent, recommander des solutions innovantes et forger une résolution collective pour l’agenda post-2015 pour le développement.
Aussi, la conférence bénéficiera-t-elle, à travers les contributions des présidentes Ellen Sirleaf Johnson et Joyce Banda, des expériences du Liberia et du Malawi, tandis que des responsables d’organes des Nations-unies, en l’occurrence du FNUAP, de l’ONUSIDA et de l’UNICEF sont attendus sur la situation en Afrique où, malgré les améliorations enregistrées, le continent continue à supporter une grande partie de la charge mondiale de mortalité maternelle et infantile.
Plus fort taux de mortalité infantile
En effet, l’Afrique enregistre le plus fort taux de mortalité maternelle au monde, avec 429 décès pour 100.000 naissances vivantes cette année, soit environ 164.800 décès maternels, et elle porte encore le plus lourd poids de décès maternels dans le monde, avec 56% du fardeau mondial, bien qu’une réduction de 42% du taux de mortalité maternelle ait été enregistrée par rapport aux années précédentes.
Quant aux taux de mortalité infantile, les plus élevés restent en Afrique, et la moitié des décès des enfants de moins de cinq ans est survenue sur le continent, à l’instar de l’année 2011 au cours de laquelle 3,5 millions d’enfants sont morts avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, bien que le taux de mortalité des moins de cinq ans soit tombé de 163 en 1990 à 100 pour 1.000 naissances vivantes en 2011.
Par ailleurs, le continent représente 94% des décès causés par le paludisme, 89% des décès attribuables au VIH/Sida, 46% de la mortalité infantile due à la pneumonie et 40% des décès par diarrhée, alors que toutes ces causes de décès sont évitables.
Et pourtant, les États membres, sous l’égide de l’Union africaine, ont déployé, ces dix dernières années, d’intenses efforts pour infléchir la courbe, essentiellement à travers l’élaboration et l’adoption de plusieurs politiques et cadres continentales de gestion de la santé publique.
Objectifs du Millénaire pour le Développement
C’est ainsi que le Cadre continental pour la Santé sexuelle et reproductive et les droits (SRHR), adopté en 2005, et le Plan d’Action de Maputo (MPoA) constituent la feuille de route du continent pour la mise en œuvre du Programme d’Action de la Conférence internationale sur la Population et le Développement (CIPD).
Quatre ans plus tard, en mai 2009, la Commission de l’UA lançait la Campagne pour la Réduction accélérée de la Mortalité maternelle en Afrique (CARMMA), visant à plaider pour une réponse accélérée aux questions de la santé maternelle, néonatale et infantile entre les États membres dont 37 ont jusqu’à aujourd’hui lancé la campagne et mis au point des feuilles de route pour la mise en œuvre des stratégies appropriées.
L’année suivante, en juillet 2010, à Kampala lors de la 15ème Session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, les dirigeants africains ont délibéré sur la santé maternelle, néonatale et infantile et se sont engagés à des actions-clés, afin de réduire la mortalité et la morbidité.
Mais les résultats attendus de ces efforts, en termes de rythme de progression vers OMD4 (réduction de deux tiers du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans) et OMD5 (réduction de trois quarts du taux de mortalité maternelle), ne laissent pas présager une tendance à atteindre ces Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) à l’horizon 2015.
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