
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Un “tsunami permanent” à l’échelle de la planète
8 janvier 2005
Du 10 au 14 janvier se tient à Maurice la Conférence internationale des petits États insulaire à laquelle participera une forte délégation réunionnaise, comprenant notamment le président de la Région. Ce dernier a souligné jeudi en conférence de presse l’importance d’une mondialisation de la solidarité au profit des peuples touchés par le raz-de-marée du 26 décembre. Mais il ajoutait qu’au-delà du choc de la catastrophe, la lutte contre le tsunami de l’inégalité et de la pauvreté est le lot quotidien de la majorité de l’humanité. Une donnée qui implique une autre politique planétaire.
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Les raz-de-marée catastrophiques qui ont dévasté les pays de l’Asie du Sud et de certaines côtes africaines ont provoqué des drames humains véritablement terrifiques. Portées par les medias dans les foyers du monde entier, les images d’une détresse humaine absolue ont entraîné un mouvement de solidarité sans précédent. Du choc émotionnel a spontanément jailli un puissant ressort de fraternité, fait du désir de soulager les épreuves inhumaines subies par les survivants. Des centaines et des centaines de millions de femmes et d’hommes, dans d’innombrables pays, se sont sentis impliqués au plus profond de leur sensibilité face à la tragédie.
Des gouvernements, de leur côté, ont entrepris d’œuvrer à soutenir les pays frappés par la catastrophe. Une mobilisation internationale exceptionnelle s’est mise en place, avec pour objectifs de sauver des vies humaines, en luttant contre la famine, la malnutrition, la maladie. Un état d’urgence a été décrété, sous l’égide bienvenue des Nations-Unies, pour sauver les populations rescapées du tsunami.
Le tsunami du 26 décembre n’a pris que quelques heures pour anéantir la vie de dizaines de milliers d’êtres humains. Au-delà des destructions qu’il a provoquées, il a ébranlé le monde entier sur le plan émotionnel. Mais a-t-on songé qu’il existe sur notre planète un tsunami permanent qui détruit chaque année, chaque jour, des millions d’enfants, de femmes, d’hommes, victimes de ces fléaux que sont la faim, l’illettrisme et la maladie ? Un tsunami permanent à l’échelle de la planète toute entière.
Si les images de la misère à laquelle est condamnée une grande partie de l’humanité entraient sur nos écrans de télévision domestiques avec la même intensité et la même “présence” que ce que nous voyons actuellement, l’opinion publique mondiale ne prendrait-elle pas conscience du caractère intolérable de ce carnage indigne de l’intelligence et de la conscience humaines ?
Paul Vergès a parlé jeudi de l’espoir que le tsunami pourrait générer une "première prise de conscience planétaire". Un traumatisme salutaire est-il en effet possible, d’où sortirait une volonté commune des “citoyens du monde” de sauver la partie de l’humanité qui se meurt sous le regard indifférent de l’autre ? ... et de sauver la planète elle-même de sa course à l’abîme ?
Si tel était le cas, c’est un raz-de-marée d’un autre ordre que connaîtraient les gouvernements des pays riches - “tyrans du libéralisme” -, le raz-de-marée de la pression d’une opinion mondiale enfin mobilisée, comme le dit encore Paul Vergès, "pour la remise en cause de ce monde injuste". Cette mobilisation les contraindrait à opérer la révolution culturelle du libéralisme mondial. La mondialisation ne serait plus celle des transnationales, des appareils militaro-industriels, de la mutilation des pays pauvres. Elle s’emploierait au contraire à dégager les ressources financières nécessaires pour développer, partout sur notre Terre, les écoles, les hôpitaux, la production de nourriture, les ressources en eau, un habitat décent, l’utilisation des sources d’énergies durables...
Le palmarès, qui est aujourd’hui tenu quotidiennement des aides des pays riches en faveur des pays d’Asie du Sud, ne pourrait-on en imaginer un autre, permanent celui-là - “sur la longue durée” -, en faveur de l’humanité toute entière ?
Alain Dreneau
L’attitude incompréhensible de la direction de R.F.O.
Jeudi après-midi, le président du Conseil régional de La Réunion a tenu une conférence de presse afin d’informer les Réunionnais qu’une délégation de la Région participera la semaine prochaine à Maurice à la Conférence de l’O.N.U. sur les petits États insulaires en développement. Lors de cet entretien avec les journalistes, Paul Vergès, entouré des deux vice-présidents de la Région qui participeront avec lui à cette rencontre, a également présenté à l’opinion réunionnaise ce que sera la contribution spécifique de notre île à cette conférence mondiale.
Pour n’importe quel professionnel de l’information, pas besoin de faire un dessin : une telle conférence de presse mérite d’être “couverte”, comme on dit dans le jargon journalistique.
En effet, ce n’est pas tous les jours qu’un événement aussi important se déroule aux portes de La Réunion. Surtout quand on connaît les thèmes qui seront débattus par des responsables politiques et scientifiques du monde entier en présence du secrétaire général de l’ONU et quand on pense au contexte tragique dans lequel se déroulera cette conférence sur une île de l’océan Indien.
Ce n’est pas tous les jours non plus qu’une forte délégation réunionnaise participe un tel événement, en apportant sa propre vision des problèmes et ses solutions.
Donc c’est clair : c’est une conférence de presse à suivre. Surtout si l’on est un service public d’information.
Or, que décide la direction de RFO ? De boycotter cette conférence de presse d’une institution réunionnaise participant à un événement de portée internationale. La direction de Télé-Réunion refuse de répondre à l’invitation de la Région et la direction de Radio-Réunion censure le reportage et l’interview du président Vergès sur la conférence de presse.
C’est grave, non ? N’est-ce pas incompréhensible ? N’est-ce pas inadmissible ? Existe-t-il une pire façon pour la direction de RFO de décrédibiliser la maison ?
En tout cas, cette attitude fait au moins deux victimes : d’une part, le droit des Réunionnais à l’information ; d’autre part, la déontologie des journalistes de RFO qui veulent effectuer honnêtement et librement leur travail. Sur quoi cela peut-il déboucher ?
L. B.
À la conférence des États insulaires
Un système d’alerte anti-tsunamique en projet ?
Dans un article publié par “Le Mauricien” le 28 décembre dernier, la question de la mise en place d’un système de “tsunami warning” (système d’alerte de tsunami) est posée. Pour le journaliste, "la récente catastrophe naturelle qui a balayé les côtes des principaux pays limitrophes de l’océan Indien, avec le tremblement de terre le plus violent depuis quarante ans, doublé d’un gigantesque raz-de-marée, forcera son chemin à l’agenda du prochain sommet des Small Island Developing States (SIDS), qui se déroulera au Domaine Les Pailles du 8 au 14 janvier prochain". Ce sommet est donc l’occasion de débattre sur le manque d’un système d’alerte dans l’océan Indien alors qu’il y en a un dans la zone du Pacifique. Reprenant une information de la chaine américaine CNN, le journaliste écrit que cette question ferait plutôt l’objet d’une réunion exceptionnelle des Nations unies avant la fin du mois de janvier.
Toujours selon cet article, il y a peu d’indications officielles quant à l’inscription de ce sujet dans les discussions du sommet des SIDS qui se tiendra à Maurice ce week-end.
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