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Changement de majorité après les législatives
17 mai 2014, par
Après plus de cinq semaines de scrutin, durant lesquelles près de 550 millions d’Indiens ont été voter, le dépouillement a annoncé la victoire du Parti Nationaliste Hindou du BJP, de Narendra Modi. Ce dernier devient le Premier ministre d’Inde, une première après dix ans de mandature du Parti du Congrès, dirigé par la famille Gandhi.
Cette victoire du Bharatiya Janata Party (BJP) est selon les observateurs une « nouvelle ère » après dix années de pouvoir du parti du Congrès, qui a reconnu sa défaite. Une défaite qui va ébranler le Congrès et remettre en question la capacité de la famille Gandhi à diriger le pays. A 43 ans, Rahul Gandhi a conduit une campagne jugée morose, sans élan. Ce qui s’est fait ressentir lors des résultats préliminaires. Ils ne lui donnaient qu’une faible avance dans sa circonscription.
Selon les estimations, le BJP dépasserait la majorité absolue des 280 sièges sur 543 que compte la Chambre du peuple (Lok Sabha), et aurait plus de 300 sièges avec ses alliés. Cette majorité permet au BJP de former un gouvernement. Arrivé en tête dans les deux circonscriptions où il s’est présenté, à Vadodara dans son Etat du Gujarat et à Varanasi dans l’Uttar Pradesh, Narendra Modi accédera certainement au poste de Premier ministre.
Agé de 63 ans, il est le premier candidat aux législatives, déclaré par un parti politique, à briguer les suffrages des électeurs de Varanasi ou Bénarès, ville sainte des hindous. D’après certains observateurs, il s’agira là d’une volonté de sa part de renforcer son influence sur les nationalistes hindous, pour lesquels l’Inde est un pays hindou. « C’est le début du changement, la révolution d’un peuple et le début d’une nouvelle ère », a déclaré à l’Agence France Presse un dirigeant du BJP, Prakash Javadekar, depuis le siège du parti à New Delhi.
Cependant, pour ses adversaires la victoire de Narendra Modi est le signe d’une nouvelle radicalisation des relations avec la communauté musulmane. Une radicalisation constatée lors des émeutes interreligieuses de 2002 dans le Gujarat qui avaient fait plus de 1.000 morts, dont une grande partie de musulmans. A cette époque, Narendra Modi était gouverneur du Gujarat et avait été le sujet d’une vive polémique pour sa passivité vis à vis des violences contre les musulmans.
Par ce vote, la population indienne attend beaucoup du nouvel homme fort de l’Inde, afin qu’il réalise les mêmes prouesses économiques que dans son Etat du Gujarat, du quel il est à la tête depuis 2001. Ce dernier a d’ailleurs accès sa campagne électorale sur la mise en place d’un pouvoir fort à même de relancer l’économie indienne.
« Modi a promis monts et merveilles à la population. Les gens ont acheté ce rêve », a déclaré le porte-parole et dirigeant du parti, Rajeev Shukla, devant les journalistes au siège du parti. Un rêve que le prochain Premier ministre devra concrétiser, car le pays connait un ralentissement économique marqué et des inégalités de plus en plus profondes. « Il a devant lui une tâche gigantesque qui va prendre du temps car les problèmes économiques sont vraiment aigus. Il n’a pas de baguette magique », a expliqué D.K. Joshi, chef économiste de l’agence de notation Crisil, à l’AFP.
De son côté, Christophe Jaffrelot, chercheur à Sciences Po à Paris et au King’s College de Londres, a indiqué que Narendra Modi « sera jugé sur l’économie. Et s’il échoue à relancer l’économie ? Le plan B pourrait être l’hindutva », c’est à dire le nationalisme hindou. Pour sa part, le Parti du Congrès a admit sa défaite : « Nous acceptons la défaite. Nous sommes prêts à siéger dans les rangs de l’opposition ».
Céline Tabou
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