À entendre le rectorat : tout va bien...
Faux disent les syndicats d’enseignants. C’est la "confusion totale".
On dirait que l’on n’a pas tenu compte des besoins réels de la population scolaire en croissance. On a beau " importer " de métropole des enseignants, les besoins sont tels que les effectifs sont insuffisants.
1200 élèves supplémentaires pour cette nouvelle rentrée. Et seulement 29 postes créés pour le premier degré.
On dirait qu’on organise la pénurie, à l’IUFM, avec une baisse de 30% de postes à la dernière session du concours de Professeurs des écoles.

Pourtant les enjeux sont vitaux pour l’avenir de La Réunion.
Par exemple, lutter contre l’illettrisme.
Ou donner la possibilité aux Réunionnais de former leurs enseignants, selon les besoins et la réalité particulière de l’île.
Les partis politiques font des propositions.
Le PSR est pour la promotion du recrutement local, l’alignement de la prime de rentrée scolaire au surcoût de la vie, l’adaptation de la politique éducative aux enjeux et besoins locaux...
Le PCR, dans son Nouveau Contrat Social avance - lui aussi - fait des propositions concrètes pour que le système éducatif participe "au développement durable, c’est-à-dire à la cohésion sociale, au co-développement, à la solidarité et à la responsabilité pour une société réunionnaise ouverte sur le monde". Et à l’épanouissement des jeunes dans l’acquisition des savoirs.
Face à cette "situation alarmante", les associations de Parents d’Élèves de leur côté s’alarment. Ils préconisent une orientation scolaire plus choisie que subie, comme actuellement.

Bientôt, il faudra choisir. Entre ceux qui se satisfont de cette situation et ceux qui veulent que les choses changent.