Chikungunya :
« L’État doit cesser de s’aveugler »

19 novembre 2005

L’épidémie de chikungunya continue à progresser, on parle désormais officieusement de 20.000 malades, avec une croissance de 50 à 100 cas par semaine. Alors que nous entrons dans la saison chaude, les conditions de prolifération du vecteur de la maladie sont chaque jour plus favorables. Quant à la maladie, elle entraîne de graves complications.
Le Parti communiste réunionnais alerte une nouvelle fois. Alors que tout le monde à La Réunion s’accorde pour renforcer la mobilisation contre le fléau, les mesures de l’État sont insuffisantes. "La Réunion a été abandonnée par l’État qui n’a pas su prendre les mesures qui s’imposaient", a notamment souligné Eric Fruteau. Gélita Hoarau appelle à la transparence : "il faut dire la vérité, informer de la gravité maladie, du nombre de malades, de la propension de la maladie". "Le service de prophylaxie devrait être renforcé de centaines de personnes, car les mairies ne peuvent pas tout supporter seules", affirme la sénatrice.
Pour éradiquer le danger, le PCR prône la lutte bactériologique, biologique et demande le renforcement du corps de prophylaxie à La Réunion.

"L’État doit cesser de s’aveugler, la situation empire avec l’augmentation de la température et de l’humidité", a affirmé hier Éric Fruteau au nom du PCR, "à force de tout sous estimer, nous nous acheminons vers une crise sanitaire de première grandeur." Avec la saison chaude, les conditions sont plus favorables pour le moustique vecteur de la maladie.

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