Vente du pôle spiritueux de Quartier Français

Conséquence des accords de 1969 :
Entre 150 et 200 millions d’euros pour l’usinier
0 euro pour le fournisseur de matière première, le planteur

10 février 2011

Pour la première fois dans l’Histoire du pays, l’usinier n’est plus le producteur de spiritueux. Cette séparation permet à ce dernier d’aller acheter de la mélasse ailleurs s’il trouve cela meilleur marché, et donc il n’a plus besoin du planteur. Dans cette transaction qui rapporte entre 150 et 200 millions d’euros à l’usinier, le planteur ne gagne rien, alors qu’il est le fournisseur de la matière première qui permet de créer toute la richesse.

La distillerie de Savanna à Bois-Rouge est désormais dans les mains d’une société qui n’a rien signé avec l’État et les planteurs. Pour la première fois, la totalité de la branche alcool de l’industrie de la canne n’est plus à un usinier. C’est une conséquence des accords de 1969.

Canne à sucre :
Entre 150 et 200 millions d’euros pour l’usinier
0 euro pour le fournisseur de matière première, le planteur


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