Après la rencontre entre le Comité pour la mémoire de l’esclavage et le président de la République

L’abolition de l’esclavage
commémorée en France le 10 mai

31 janvier 2006

Jacques Chirac a reçu hier matin à l’Élysée le Comité pour la mémoire de l’esclavage (CPME), auquel il a annoncé l’instauration, le 10 mai en France métropolitaine, d’une journée de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Le chef du gouvernement et trois ministres ainsi que Paul Vergès ont assisté à cette rencontre, qui ouvre des perspectives nouvelles à toutes celles et tous ceux qui luttent pour le respect du devoir de mémoire.
Pour le CPME, cette annonce est un "aboutissement des luttes contre l’oubli et le silence, luttes commencées par les esclaves, les premiers abolitionnistes, et poursuivies par les mouvements anti-esclavagistes. Puis, les populations de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique et de La Réunion, des associations, des chercheurs, des élus, se sont mobilisés pour transmettre cette histoire". Une œuvre à poursuivre sans relâche.

Jacques Chirac a reçu hier à l’Élysée le Comité pour la mémoire de l’esclavage présidé par Maryse Condé.
(photo SIPA)

Chikungunya : Le ministre de la santé Xavier Bertrand rencontre les élus


Aucune piste ne doit être écartée

Au cours de la première journée de sa visite, le ministre de la Santé a pu constater l’ampleur de l’épidémie et son impact, notamment sur les conditions de travail des professionnels de santé. À Saint-Benoît, il a pu se rendre compte de l’extrême fatigue des personnels, et de la souffrance des patients.
Xavier Bertrand a également rencontré hier matin les élus de La Réunion, parlementaires, maires et présidents des deux collectivités. Le ministre de la Santé a souligné n’être fermé à aucune piste, aucun ajustement de la lutte contre le moustique. Il a souligné le travail de coordination des collectivités, a plaidé pour une meilleure circulation de l’information entre tous les acteurs.
L’ensemble des élus, fédérés autour de la même volonté d’action, a pu constater que l’État semble désormais prendre la pleine mesure de la crise sanitaire et que si il ne déclare pas le chikungunya cause nationale, il semble le considérer comme tel.

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