Les acteurs économiques reçus à la Région

« L’ampleur de l’épidémie exige des mesures d’urgence »

7 février 2006

Le chikungunya, virus aussi délicat à nommer qu’à cerner, n’est malheureusement pas qu’une crise sanitaire. Les conséquences de cette épidémie aujourd’hui qualifiée de pandémie affectent la santé physique mais aussi économique de notre île.
Le président de la Région Réunion, sollicité par celui de la Chambre de commerce et d’industrie, accueillait hier dans l’hémicycle de la pyramide inversée, les socioprofessionnels de notre île qui ont livré leurs problématiques respectives, mais plus encore ont signifié clairement leur angoisse face à un adversaire aussi inconnu qu’imprévisible.
Se sentant floués par le manque de réactivité et d’anticipation des autorités, ils étaient venus demander de l’aide à Paul Vergès. "Il conviendra de tirer les conséquences de ce retard", mais pour le président de la Région, l’heure n’est "pas au gaspillage de temps et d’énergie", il convient de coordonner les efforts, de défendre les intérêts de chacun, de formuler des propositions, "même si elles sortent du droit commun, des habitudes réglementaires. À situation extraordinaire, moyens extraordinaires." Il a proposé la création d’une cellule d’échanges permanents, une structure d’intervention d’urgence pour mesurer l’évolution de l’impact économique du chikungunya et permettre l’émergence de solutions à court, moyen et long termes.

Parmi les nombreuses questions soulevées hier lors de la rencontre des acteurs économiques et des élus au Conseil régional : "comment protéger la population sans créer l’irréparable ?" et sans détruire notre biodiversité. (photo Imaz Press Réunion)

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