Chikungunya

L’urgence d’améliorer la connaissance et la méthode de lutte

4 février 2006

26 morts des suites du chikungunya, le décès d’un enfant de 10 ans où la maladie est jusqu’à présent la seule explication avancée : l’Agence régionale d’hospitalisation exprime la gravité de l’épidémie, reprenant le nombre officiel de 50.000 malades au moins, et également le manque de connaissance devant la maladie.
Ces données inquiétantes étaient rappelées hier par Huguette Bello, Eric Fruteau et Gélita Hoarau. De retour de Paris, les deux parlementaires communistes ont rappelé leurs initiatives, notamment auprès des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, afin que la représentation nationale délègue des missions dans notre île, renforce les moyens pour étudier le chikungunya et en particulier les méthodes raisonnables, lutte biologique notamment, pour combattre les moustiques vecteurs.
Jeudi soir, Région, Département et professionnels de santé tenaient une première réunion afin de mutualiser leurs informations, de formuler des propositions et d’améliorer la méthode de lutte.
Ne perdons pas de vue que si l’on s’en tient aux statistiques officielles, force est de constater que malgré les milliers de litres de pesticides déversés, le nombre de malades ne cesse d’augmenter. Comment faire reculer rapidement le chikungunya tout en respectant notre environnement ? En répondant à cette question, La Réunion peut concrétiser l’espoir en un remède de tous les pays touchés par la maladie.

Depuis près de 2 mois, des centaines de personnes arrosent notre île avec des milliers de litres de pesticides. Pendant ce temps, le nombre de malades ne cesse d’augmenter, et l’environnement se dégrade.
(photo Imaz Press Réunion)

Documents joints


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La pès kabo

5 juillet, par Christian Fontaine

Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)


+ Lus