Réforme de l’OCM sucre

« La condition pour sauver la filière, c’est l’union de tous »

Le président de la Région en appelle à un sursaut général, des parlementaires alertent le commissaire européen à l’Agriculture

22 septembre 2003

La réforme de l’OCM sucre est demain à l’ordre du jour des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne. De cette question dépend la survie de la filière canne à La Réunion. Une option préconise de maintenir les quotas, en les diminuant, pendant une période de dix ans durant laquelle les subventions à la production et à l’exportation seraient remplacées par des aides aux producteurs pour les « besoins de restructuration et de reconversion ». Mais plusieurs États-membres veulent aller à une « libéralisation totale de l’OCM sucre ». La filière canne-sucre représente dans notre île, 8.000 emplois et plus d’un milliard d’euros de revenu à l’exportation. Un courrier, adressé hier au commissaire européen Franz Fischler, par les parlementaires Huguette Bello, Christophe Payet, Paul Vergès et Jean-Claude Fruteau, indique que « si de telles décisions étaient intégralement appliquées à notre région, La Réunion, elles signifieraient la ruine programmée » de la filière canne. Devant une telle menace, « arrêtons les diversions, arrêtons les polémiques. Le principal est de sauver la filière », a déclaré hier le président de la Région qui appelle à l’union de tous pour la prise en compte par Bruxelles nos spécificités et nos faiblesses. Quant aux parlementaires, ils demande que « des dispositions spécifiques soient prises en faveur des producteurs de cannes de La Réunion ».


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