Lutte contre le chikungunya

La sauvegarde de la biodiversité réunionnaise doit être une priorité

15 février 2006

L’impact sanitaire et économique du chikungunya se fait davantage sentir chaque jour. La Caisse générale de sécurité sociale fait part de l’envolée du nombre de journée de travail perdues à cause du virus : il est responsable de 6 arrêts de travail sur 10. Collectivités, acteurs économiques et services de l’État travaillent sur l’élaboration du plan d’urgence économique initié par la Région ; hier à la préfecture, plusieurs mesures consolidées étaient discutées. Il s’agit notamment de relancer l’activité touristique. La veille au Conseil régional, une réunion initiée par le Département et la Région, impliquant des acteurs de différents secteurs, ont notamment abordé la question de la lutte contre les moustiques. "Les inquiétudes quant à la toxicité des produits jusque-là répandus, sont de plus en plus nombreuses", indique un communiqué commun de la Région et du Département. "En effet, les effets sur la population, la faune et sur la flore sont désormais réels". "La sauvegarde de la biodiversité réunionnaise doit être une priorité", précise le communiqué qui annonce qu’un "groupe de travail sur l’impact environnemental a été constitué, avec les organisations environnementales, les élus, les organismes de recherche".

Au moment où l’on pratique des traitements durant le jour et la nuit, l’efficacité de ces produits sur les moustiques vecteurs de la maladie n’est toujours pas vérifiée. (photo Imaz Press Réunion)

Documents joints


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus