Face au libéralisme sauvage

Le front du refus s’élargit

19 mars 2005

Des dizaines de travailleurs réunionnais liés à la filière canne sont menacés de licenciements parce qu’on veut leur appliquer en avant-première des mesures anticipant sur les conséquences de la réforme de l’organisation européenne du marché du sucre. Ils résistent avec leur syndicat et obtiennent le soutien d’élus, d’organisations politiques et associatives, qui conviennent de la nécessité de créer un comité de vigilance pour l’emploi avec toutes les personnes de bonne volonté.
Les travailleurs de l’enceinte portuaire se battent avec détermination pour préserver leur droit à l’emploi dans leur pays. Un droit mis à mal par la loi du profit à tout prix dont veulent profiter des sociétés européennes.
Cette dynamique de la solidarité réunionnaise, au-delà des étiquettes politiques ou autres, pour permettre à tous nos compatriotes de vivre dignement devrait aussi s’exprimer ce samedi au Forum social organisé à Saint-Paul. Elle devrait également s’élargir et s’amplifier pour porter des fruits.
Par ailleurs, on observe qu’en métropole ce refus du libéralisme sauvage s’exprime comme ici dans la rue mais aussi dans les intentions de vote recueillies par des sondages sur le référendum du 29 mai : le “oui” ne cesse de descendre et, pour la première fois, il apparaît que le “non” peut obtenir la majorité des voix et ouvrir l’avenir à une Europe plus sociale.

Mobilisation en Europe contre la directive Bolkestein, qui incarne l’esprit du projet de Constitution européenne ultra-libérale.

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