Chikungunya : le corps médical en alerte épidémique

« N’importe quel médecin vous dira que c’est du délire »

18 janvier 2006

« Depuis 25 ans que je suis installé, je n’ai jamais vu ça ! » Dans la journée de lundi, le docteur Jean-Christophe Desagneaux a traité pas moins de 80 cas de chikungunya dans son cabinet de Cambuston à Saint-André. Lui et les deux confrères qui travaillent à ses cotés reçoivent entre 300 et 400 cas par semaine. Submergés, ils ont du modifier leurs méthodes de travail, allant jusqu’à consulter les patients dans leurs voitures : « ...c’est du délire... »
Si en relayant le chiffre de 700 cas hebdomadaires recensés par les services de la DRASS, "le Quotidien" se fait le relais de la désinformation, en revanche en titrant sur une explosion de la maladie il est plus proche de la réalité, de la course contre la montre qui se joue dans les cabinets de notre ile.

Par ailleurs, Huguette Bello a interrogé hier le gouvernement sur le chikungunya.



Paul Vergès demande au Parlement européen de ne pas voter le rapport sur la réforme de l’OCM-sucre



L’avenir de la filière canne
n’est pas garanti

Hier après-midi, le Parlement européen, réuni en séance plénière, a examiné le rapport de sa commission Agriculture sur les propositions relatives à la réforme de l’Organisation Commune du Marché du Sucre (OCM-sucre). Paul Vergès est intervenu dans ce débat pour rappeler la « vive inquiétude » que soulève cette réforme « tant dans les pays ACP que dans les Régions Ultrapériphériques (RUP) », en particulier à La Réunion.
Le député réunionnais à l’assemblée de Strasbourg a notamment déclaré : « nous devons rester pleinement lucides : les mesures d’atténuation des effets de cette réforme sont limitées dans le temps et apparaissent alors comme autant de mesures palliatives qui n’ont d’autres objectifs que de faire accepter une réforme qui risque d’avoir, à terme, des effets catastrophiques ».
Paul Vergès a ajouté : « Il nous est impossible de laisser croire que l’avenir est assuré. Il est d’autant moins garanti que les incertitudes sont nombreuses sur "l’après 2013" ». C’est pourquoi il a conclu : « Devant cette situation, où l’avenir de nos planteurs n’est pas assuré au-delà de la durée d’exploitation d’une souche de canne, il nous est impossible d’approuver le rapport qui nous est présenté ».

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