L’opposition au contrat première embauche grandit

’Poussons plus fort pour le retrait du CPE’

31 mars 2006

Après la validation sans réserves du contrat première embauche (CPE) par le Conseil constitutionnel, la balle est dans le camp du chef de l’État. Va-t-il oser promulguer cette loi non respectueuse de droits fondamentaux comme l’égalité ? Le gouvernement va-t-il continuer à répondre aux manifestants par la répression et l’intransigeance pour tenter de briser l’opposition croissante de l’opinion ?
80% des Français ne veulent pas du CPE. Des jeunes aux retraités, c’est toute la société qui se lève. Hier, les lycéens ont multiplié leurs actions pour obtenir le retrait de ce texte injuste.
Ils étaient des centaines dans les rues à La Réunion. Leur mot d’ordre : il veulent que leur futur travail puisse les faire vivre dignement, pas dans l’incertitude et la précarité.
L’Intersyndicale des salariés et des étudiants réunionnais appelle à intensifier la lutte à travers l’organisation de deux manifestations mardi prochain à Saint-Denis et à Saint-Pierre comme en France. "Il nous faut pousser encore plus loin, encore plus fort la mobilisation sociale" pour que le gouvernement retire le CPE, précise le communiqué de l’Intersyndicale. En France, 11 partis politiques se rencontrent aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour rédiger une déclaration commune qui appelle le gouvernement à retirer ce texte.

Après le succès de la mobilisation de mardi dernier, l’Intersyndicale CGTR, CFDT, CFTC, FO, UNSA, FSU, US Solidaires, SAIPER et UNEF appelle à deux rassemblements mardi prochain pour que le gouvernement retire le CPE.
(photo Imaz Press Réunion)

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