Survie de la filière canne-sucre : propositions du PCR

Sauver les planteurs les plus vulnérables

13 novembre 2004


La réforme de l’organisation du marché européen du sucre signifie une diminution des revenus des planteurs avec des pertes pas totalement compensées. Dans ces conditions, les petits et moyens planteurs seraient ceux qui subiraient le plus gros choc, ils pourraient abandonner la canne et il serait vain de penser que de plus grosses exploitations pourraient s’agrandir sur des parcelles difficilement mécanisables. Cela signifierait une diminution de la production, et dans ce cas, quel serait l’avenir des usines et donc de la filière ?
Pour garantir l’avenir des planteurs dans l’immédiat, "on doit arriver à une compensation qui peut attendre les 100% en leur consacrant l’essentiel de l’enveloppe de la compensation que propose Bruxelles, en y ajoutant si nécessaire des aides nationales". "Sur le plus long terme, la solution passe par la valorisation de tous les produits de la canne", propose le PCR, avec pour préalable la remise en cause de l’accord dit de 1969 qui fait que le planteur n’est plus propriétaire de sa canne et de ses produits.

Les petits planteurs constituent 88% des livreurs aux usines. "À eux seuls ils fournissent 70% des apports de canne", souligne le PCR. Ils sont indispensables à la survie de la filière. (photo Imaz Press Réunion)

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