Chikungunya

Sortir de la crise par le haut

17 février 2006

Huguette Bello et Éric Fruteau ont présenté hier à la presse plusieurs propositions pour contenir l’épidémie et sortir par le haut de la crise.
La députée PCR propose l’application du principe de précaution aux femmes enceintes, c’est à dire la mise en œuvre de mesures dérogatoires pour qu’elles ne soient pas obligées d’aller travailler. Ce qui aurait pour effet de limiter leur exposition au risque chikungunya. Le conseiller général communiste a rappelé la nécessité d’utiliser le Bti dans la lutte anti-vectorielle. Cela pourrait faire de chaque Réunionnais un acteur de sa protection, et permettrait de créer une filière de production. Les deux élus sont également revenus sur une proposition de longue date du PCR : la gratuité des répulsifs pour les Réunionnais. À Paris, la sénatrice Gélita Hoarau a alerté la ministre de l’Écologie, Nelly Olin, sur l’impact des pesticides chimiques sur notre environnement. La ministre envisage de venir elle-même à La Réunion après la nouvelle et prochaine visite dans l’île de ses collègues de la Santé et du Tourisme. Dans le secteur du tourisme justement, les professionnels se structurent dans un Collectif. Ils se mobilisent pour la survie d’une filière qui avance comme première estimation une perte d’au moins 6 millions d’euros à cause de la catastrophe sanitaire.

Comme le montrent les témoignages diffusés encore hier à la télévision, la lutte chimique se fait sans, voire même contre les Réunionnais. L’emploi du Bti, produit biologique, donne la possibilité aux Réunionnais d’être les acteurs de la lutte et de construire une nouvelle filière de production. C’est un moyen de sortir de la crise par le haut. (photo Imaz Press Réunion)

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