
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
18 mars, parMézami, si mi di azot mi yèm kozman-la-i vo myé fèr anvi k’pityé- zot va pétète trouv sa étonan pars in moune i fé anvi sé par son fizik, par son (…)
Un an après la mort d’un lycéen sur le chemin des Anglais
26 avril 2011
Le 30 avril 2010, le lycéen Aafifoudine Aboudou trouvait la mort lors d’une course de montagne comptant pour le Bac. Dans le cadre de la commémoration de la mémoire du jeune homme, la famille et l’Association pour la Vérité et Justice pour Aafifoudine (AVJA) mettent en place plusieurs actions.
Le vendredi 29 avril 2011, une plaque commémorative pour Aafifoudine sera inaugurée, à partir de 13h, en présence de la famille, de l’AVJA et de représentants du Rectorat, au lycée Léon de Lepervanche du Port. Lycée où le jeune homme était scolarisé.
Une marche blanche sera ensuite organisée le dimanche 1er mai. Elle démarrera du domicile des parents au Port, fera halte au lycée Lepervanche où une minute de silence sera observée et se terminera au cimetière du Port où repose le lycéen.
Enfin, une reconstitution des faits se tiendra le mardi 3 mai au chemin des Anglais à La Possession, là où le jeune homme avait trouvait la mort. Une reconstitution très attendue par la famille et l’Association pour la Vérité et Justice pour Aafifoudine. « À l’heure d’aujourd’hui, il n’y a rien qui détaille les causes exactes de son décès », explique Saylane Ali Ousseni, secrétaire adjoint de l’AVJA. « Nous sommes encore dans la recherche. Nous essayons de comprendre. Est-ce un défaut d’encadrement ou un manque de sécurité ? », s’interroge-t-il.
Rappelons que pendant cette épreuve du 30 avril 2010 comptant pour le Bac, Aafifoudine Aboudou se serait éloigné du sentier des Anglais, entre La Possession et la Grande Chaloupe. Son corps avait été ensuite retrouvé au pied de la falaise de la route du littoral le 2 mai 2010.
Un an après, les circonstances de son décès ne sont toujours pas établies.
Ainsi, le 10 mai 2010, l’Association pour la Vérité et Justice pour Aafifoudine a été créée afin de « défendre la mémoire du jeune homme et trouver la vérité ».
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