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Didier Robert condamné à 15 mois de prison avec sursis et 3 ans d’inéligibilité

Le président sortant de la Région Réunion candidat à sa réélection condamné à un mois du premier tour des régionales

vendredi 21 mai 2021, par Manuel Marchal


L’annonce du verdict ce matin confirme les réquisitions au procès du président de Région le 22 mai dernier. Le président de Région Réunion était poursuivi pour des faits relatifs à la gestion d’argent public, notamment pour un salaire qu’il s’était octroyé quand il cumulait le poste de PDG de la SPL Musée régionaux avec celui de président de Région. Didier Robert compte faire appel ce qui suspend l’exécution de la peine en attendant un nouveau procès.


A un mois du premier tour des élections régionales, le président sortant de la Région Réunion et candidat à sa réélection, Didier Robert, a été condamné ce matin par le tribunal correctionnel de Saint-Denis à une peine de 15 mois de prison avec sursis. C’est la première fois qu’un président de la Région Réunion est condamné pour des faits relatifs à la gestion d’argent public placé sous sa responsabilité.

Rappelons que la Région Réunion est le principal actionnaire de la SPL des Musées régionaux, et verse chaque année une subvention d’équilibre à cette institution. Ayant perdu son mandat au Sénat, Didier Robert est alors devenu PDG de la SPL avec à la clé un salaire très important qui s’ajoutait à l’indemnité de président de Région. Pendant ce temps, la SPL licenciait plusieurs travailleurs en raison de difficultés économiques.

C’est en novembre 2018 que l’affaire est révélée par notre confrère du « Quotidien » et cela en pleine crise des gilets jaunes. Depuis, la procédure a suivi son cours, et Didier Robert est donc condamné à de la prison avec sursis, ainsi qu’à plusieurs années d’inéligibilité. Le président de la Région Réunion compte faire appel ce qui suspendra l’application de la peine en attendant la tenue d’un nouveau procès.

M.M.


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Messages

  • Ce mec , profession girouette

    De la mairie de Saint Paul , en servant la soupe à un ancien maire !

    A la mairie du Tampon , que des dettes , sans reconnaissance …

    Cherche encore sa voie. Attention à la sortie de route.
    Elu , président de Région en 2010 , avec ce mec la politique est en train de se transformer en libre service. On y passe d’un rayon à l’autre. Les idées sont en marche et le vent décolle les étiquettes.

    Les municipales de 2020 (mars / Juin) , laisse dubitatif quand on traitait les politiciens de girouettes qui se prennent pour le vent. Même si leur manège tournait avec un bruit de ferraille, on préférait se dire que « tout allait très bien, Madame la Marquise »

    Rien n’a changé. Regardez ce mec. Il passe dans le paysage telle une feuille dans le vent. Fragiles comme une biscotte, ses convictions sont légères comme l’alouette. A croire que ses idées tiendraient dans un dé à coudre .

    la justice passe c’est son travail , ce type a annoncé qu’il est candidat pour la 3ème fois aux élections régionales de juin 2021 ?

    Un vœux , les électeurs … Aux armes citoyens ?

  • Thierry Robert a omis de tout déclarer, et le tribunal l’a sanctionné : Thierry Robert a perdu tous ses mandats.

    Tout logiquement Robert Didier va perdre tous ses mandats.

    Evident mon cher Watson ...

  • certains élus mis en examen ne supportent pas cette situation et démissionnent , d’autres font comme si rien était malgré leur mise en examen , mais s’en vont quand ils sont condamnés, mais il y a aussi ceux qui malgré leur condamnation s’accroche à leur mandat et essaient même de le faire renouveler en attendant que toutes les voies de recours soient épuisées et continuent de percevoir les émoluments et indemnités prévus pour l’exercice de leur fonctions .

    En principe , Il n’est pas possible de devenir fonctionnaire si on ne présente pas un casier judiciaire et ceux qui ont un statut de fonctionnaire et qui sont ,durant leur carrière, mis en examens pour des faits qui pourraient déboucher sur une condamnation pénale grave peuvent être suspendus de leur fonction en attendant que la justice se prononce sur leur cas.

    Par ailleurs ,depuis quelques années , les membres du gouvernement qui sont impliquées dans certaines affaires qui pourraient déboucher sur une mise en examen présentent au chef de l’état leur démission et on a même vu certains candidats à certaines élections nationales , retirer leur candidature soit de leur propre initiative soit à la demande de leur parti politique .

    Depuis la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 , notre démocratie exige de ceux qui se mettent aux service de l’intérêt général une probité quasi absolue , qu’ils aient un statut de fonctionnaire ou qu’ils exercent un mandat délivré par les citoyens dans le cadre des consultations électorales . Cette exigence est plus contraignante pour les fonctionnaires mais elle devrait s’appliquer également à tous ceux et celles qui briguent ou exercent déjà un mandat politique. Si bien que ceux qui sont mis en examens pour des affaires suffisamment graves pour mettre en doute leur probité ou qui sont condamnés en première instance , devraient être empêchés de continuer d’exercer leurs responsabilités publiques ,jusqu’à ce qu’ils soient jugés en dernier ressort . Si on suspend le fonctionnaire mis en examen et on le radie de la fonction publique après des condamnations pénales graves ,on devrait aussi interdire les candidatures aux mandats politiques de ceux qui ont été mis en examen ou qui sont condamnés par les tribunaux même s’ils font appel de leur condamnation . L’exigence de la probité pour servir son pays , sa commune, son département ou sa région devrait être la même pour tous que ce soit pour les fonctionnaires ou pour les élus . Le ministre de la justice qui propose beaucoup de réforme actuellement ,devrait à mon avis se pencher sur cette réforme là aussi.

    Il existe des commissions qui sont chargées de valider les candidatures aux emplois publiques et même à certains emplois privés, comme les huissiers , les agents de sécurité ... Et pour ce qui concerne la fonction de président de la république , c’est le conseil constitutionnel qui contrôle la probité des divers candidats . Pourquoi ne pas instituer un dispositif identique pour contrôler les candidatures de présidents de nos collectivités territoriales ou de nos parlementaires . Cela permettra certainement d’éviter que des gens mis en examens ou condamnés par la justice pour des faits graves puissent continuer de se présenter aux élections .

    On peut certes me rétorquer que cette commission c’est le peuple qui agit souverainement à l’occasion des élections. Mais encore faudrait il que les citoyens se mobilisent le jour des élections pour aller voter et qu’ils ne soient pas habilement manipulés pendant les campagnes électorales . Enfin l’empêchement de se représenter aux élections pourrait avoir aussi un effet dissuasif sur les comportements des élus qui veulent durer . Car sachant qu’ls ne pourront plus se présenter s’ils font des conneries , les élus feront certainement très attention de ne pas en faire et s’efforceront d’éviter de prendre des décisions qui les emmèneraient devant un tribunal .

  • Pour compléter mon intervention , j’ajouterai que cette interdiction de se présenter aux élections pour ceux qui sont mis en examens pour des faits graves pouvant entrainer leur inéligibilité ou pour des condamnations en première instance comportant une inéligibilité , peut être fondée sur le principe de la primauté de l’intérêt général sur les intérêts particuliers , et sur le principe de l’indépendance et de l’intégrité des magistrats .

    Certes les juges peuvent se tromper mais leurs erreurs doivent profiter d’abord à la société qu’ils sont chargés de protéger plutôt qu’aux justiciables pris individuellement .Si les citoyens sont protégés par la loi , il faut aussi protéger la société des citoyens que des magistrats intègres et indépendants considèrent comme dangereux pour elle . D’une manière générale , le doute profite toujours à l’accusé, mais lorsque l’intérêt général est en cause le doute devrait à mon avis profiter à la société .
    Un citoyen mis en examen qui risque une peine d’inéligibilité devrait à mon avis renoncer à se présenter à une élection tant que la justice n’aura pas reconnu son innocence . Et à fortiori , un élu condamné à une peine d’inéligibilité qui fait appel contre sa condamnation devrait également avoir la décence de renoncer à exercer son mandat tant que la justice n’aura pas statuer sur son cas définitivement . Mais pour éviter que certaines personnes peu scrupuleuses profitent de l’existence d’un vide juridique et continuent de plus belle à faire ce que on leur reproche de faire en attendant que la justice se prononce définitivement sur leur cas , il vaudrait mieux que le législateur intervienne et dise clairement que ceux qui sont mis en examens ou condamnés pour de faits graves passibles d’une suspension temporaire ou définitive de leur éligibilité ne peuvent pas se présenter à une élection ou conserver leur mandant tant qu’ils n’auront pas été innocentés définitivement par la justice ou tant qu’ils n’auront pas purgés leur peine si la loi ne prévoit pas la présentation d’un casier judiciaire vierge pour accéder à la gestion des affaires publiques . Ce qui devrait être le cas depuis longtemps dans notre démocratie qui est souvent prise comme modèle par les autres pays .

    En fin de compte , nous aurons toujours les élus que nous méritons si nous ne nous donnons pas les moyens d’écarter ceux qui veulent se servir de la société au lieu de se mettre aux service de la société . Le moment est peut être venu d’engager une réforme à ce niveau qui tiennent compte de tous les aspects des problèmes , y compris de la nécessité pour la justice de se prononcer rapidement sur les contentieux concernant les hommes politiques .Il n’est pas normal qu’il faille quelques fois une vingtaine d’années pour arriver au bout d’un procès concernant un homme politique .Pendant tout ce temps "cabris y mangent salade dit le proverbe créole" Bien entendu il faut prendre le temps pour bien faire , mais le trop est toujours nuisible .

  • Les candidats de tout poil quels qu’ils soient, quand est venue l’époque de la campagne électorale, on les voit un peu arpenter les lieux fréquentés, comme les marchés, ou bien on les entend via des haut-parleurs montés sur des véhicules affiches collées, pour essayer de séduite les citoyens, ça marche pour certains, mais je crois que cela devient obsolète, car c’est sur les réseaux sociaux, les chaînes You Tube que cela se passe et ce n’est que le début. Nous avons les élus que l’on mérite. Les personnes qui daignent aller voter n’ont pas le droit ensuite de râler, tout juste de rigoler de la victoire ou de la défait, cela dépend de là où on se trouve. Je sais seulement qu’une voix a autant d’importance qu’une autre. C’est la raison pour laquelle on voit pour une fois, les candidats "de prêt" ensuite, perdant ou gagnant, où sont-ils, on ne les voit plus, ils ne viennent pas nous voir, c’est hélas révélateur de notre système. Arthur qui pédale en attendant le TER péi Ste Rose-St Joseph enfin. Avec dessus toutes ces marchandises importées à grands frais pour la plupart, octroi de mer pour nous compris.

  • Bien entendu lorsque la justice aura tranché définitivement sur les cas des personnes qui ont été empêchées de se présenter à une élection ou de continuer d’exercer un mandat politique et que ces personnes seront reconnues totalement innocentes des faits qui leur étaient reprochés, la société devrait les indemniser correctement ,ne serait ce que pour le préjudice moral qu’elles auront subi , et leur donner le droit d’accéder à un mandat politique ou de récupérer leur mandat . Mais à mon avis on ne devrait pas faire de différence entre les serviteurs de la " res publica "de la chose publique ou encore de la République , et quelque soit leur statut , qu’ils soient fonctionnaires ou élus politiques ils devraient être totalement intègres et devraient pouvoir montrer un casier judiciaire vierge pour avoir le droit de s’occuper des affaires publiques et de défendre l’intérêt général de leur collectivité ou de leur pays .

    Et peut être que lorsque ce principe sera appliqué avec toute la rigueur qui s’impose dans une véritable démocratie nous verrons tous les électeurs retourner aux urnes lors des consultations électorales et à défaut , on pourra les obliger à accomplir leur devoir de citoyens et sanctionner ceux qui refusent d’exercer leur droit de vote , ce qui implique aussi la possibilité de voter blanc et de comptabiliser les votes blancs comme suffrages exprimés sans toutefois qu’ils puissent bloquer le fonctionnement des institutions .

    Une réforme de notre droit électoral pourrait prendre en compte ces deux volets , d’une part l’obligation d’intégrité et de probité absolue pour exercer un mandat politique , mais aussi d’autre part l’obligation pour les citoyens d’aller voter lorsque on le leur demande sous peine de sanction , avec peut être une redéfinition du calendrier électoral pour limiter au minimum nécessaire le nombre de consultations électorales .Le bon fonctionnement des institutions a un prix , mais chaque élection coûte cher et par les temps qui courent il vaut mieux réduire leur coût au strict nécessaire et affecter à bon escient nos ressources publiques que ce soit pour réduire la pauvreté ou pour réaliser des équipements structurels qui favoriseront le développement économique et social et permettront à tout le monde progresser ensemble .

  • Pour que le vote blanc ne puisse pas bloquer le fonctionnement des institutions il faudrait prévoir prévoir que les élections que de nouvelles élections devront être organisées dans un délai de deux mois lorsque le nombre de votes blancs serait supérieur à un tiers des électeurs inscrits sur la liste électorale . Mais pour la nouvelle nouvelle élections, soit on fixe à 50% des électeurs inscrits le nombre de votes blancs pour invalider les élections , et recommencer une troisième fois l’élections qui sera acquise quelques soit le nombre de votes blancs , soit on ne compte plus les votes blancs comme suffrages exprimés pour la nouvelle élection organisée dans les deux mois .

    L’idée ,c’est de créer une minorité de blocage qui obligerait les hommes et les femmes politiques à présenter des programmes et des idées politiques qui correspondraient mieux aux souhaits de leurs électeurs compte tenu de l’évolution de la société et du monde , mais sans que cette possibilité de blocage ne puisse durer indéfiniment .

    Lorsqu’il sera nécessaires d’organiser de nouvelles élections en application des votes blancs , les élus en fonction conserveront leur mandat jusqu’à ce que celui ci soit renouvelé ou qu’ils soient remplacés .

    Enfin pour permettre aux candidats qui se présenteraient à un deuxième tour d’une élection d’expliquer clairement leurs idées , peut être qu’ils conviendrait d’allonger d’une ou deux semaines le temps prévu entre le premier tour et le second tour de l’ élection . Cela permettrait peut être de réduire le nombre de votes blancs , en tout cas de ceux qui voteraient blanc parce qu’ils n’auraient t pas bien compris ce qui leur était proposé par les candidats .

    La démocratie existe depuis près de 3000 ans peut être même plus, mais on peut toujours l’améliorer et la perfectionner en ajoutant des dispositions nouvelles ou en corrigeant celles qui ne fonctionnent pas bien . Et à mon avis il n’y a plus de démocratie quand ceux qui sont élus ne représentent même plus le tiers des électeurs inscrits. Nous avons actuellement pour certaines élections des taux de participation qui sont au dessous de 40% des électeurs inscrits sur les listes électorales , ce qui fait que ceux qui sont élus avec de tels taux de participation ne représentent plus la majorité des citoyens , mais seulement une minorité . Ces situations peuvent être considérées comme non conformes à la constitution qui nous dit que le pouvoir appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants . Le peuple c’est l’ensemble des citoyens et non une petite partie d’entre eux . Si nous voulons sauver notre démocratie il est peut être temps d’apporter les corrections nécessaires à notre code électoral pour corriger les déviances auxquelles nous assistons pour certaines élections .

  • Evidement sauf cas d’inéligibilité prévue par la loi ou par une condamnation pénale , tous les citoyens devraient pouvoir se présenter aux élections dans les conditions prévues par le code électoral , mais lorsque quelqu’un se présente à une élection et n’arrive pas à réunir au moins 5% des suffrages exprimés sur sa candidature en cas de scrutin uninominal ou sur la liste pour laquelle il est tête de liste en cas de scrutin de liste , il devrait être interdit de se représenter à la même élection avant un certain délai qui pourrait être de 3 ou 4 ans . Si bien qu’en cas de nouvelles élections nécessitées par un dépassement du plafond fixé pour les votes blancs pour la validation des élections , celui ou celle qui n’a pas réussi a réunir 5% des suffrages exprimés pour la dernière ne pourrait pas se présenter à la nouvelle élections .

    . Ce dispositif permettra d’éviter des candidatures non crédibles et obligera les divers courants et partis politiques à se rapprocher selon leur affinités er devrait être efficace pour les élections nationales où les affinités politiques sont plus importantes que les personnes .
    Mais pour les les collectivités territoriales où la personnalité des candidats et leur histoire personnelle comptent peut être plus que leurs idées ou appartenance politiques , lorsque le nombre de votes blancs ne permettraient pas d’aboutir à une élection , on pourrait envisager qu’ après la dernière élection restée infructueuse , les autorités compétentes mettent en place une délégation spéciale pour pour les gérer pendant le temps qu’elles jugeront nécessaire pour retrouver une situation normale.
    Cependant, ce cas de figure ne devrait presque jamais se produire puisque en principe la prise en compte des votes blancs devrait permettre une amélioration de la démocratie et non sa détérioration .

  • Pour les élections nationales ou européennes ,lorsque le nombre de votes blancs serait trop important pour permettre une bonne représentation des citoyens ,il faudrait seulement prévoir une nouvelle élection dans les deux mois pour laquelle l’élection sera acquise quelque soit le nombre de votes blancs pour cette nouvelle élection , mais les candidats qui n’auraient pas obtenu au moins 5% des suffrages exprimés lors de l’élection précédente , ne pourraient plus se représenter à cette nouvelle élection. .


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