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Affaire dite du Comité des Fêtes
28 juin 2007
Depuis l’audience du Tribunal correctionnel de Saint-Pierre, lundi 25 et mardi 26 juin, tout le monde sait que l’affaire dite du Comité des Fêtes de Saint-Pierre a débuté sur des bases totalement faussées par des dizaines de lettres anonymes et d’articles lyncheurs du “Journal de l’île de La Réunion”.
Plusieurs mois avant les élections municipales, le “JIR” s’est lancé dans une campagne d’intoxication de l’opinion. But de l’opération : manipuler les électeurs saint-pierrois pour obtenir qu’ils refusent leur soutien au maire sortant Élie Hoarau, Secrétaire général du PCR. Par exemple, le “JIR” affirme : « Tous les ans depuis 1996, les policiers estiment que près de 2 millions de francs se sont volatilisés, soit la somme colossale de 10 millions de francs passée à la trappe ». C’est totalement faux, mais c’est tellement gros et c’est asséné avec tant de force que nombreux seront les amis d’Élie Hoarau à s’en trouver démoralisés, déstabilisés. Et pour parvenir à ses fins, durant des semaines, le “JIR” n’a reculé devant aucun mensonge. Plus un mensonge est gros, et plus les gens y croient*. Et le “JIR”, puisant toujours à la même source, ira jusqu’à se prévaloir des résultats bien trop prévisibles de cette excitation à la haine. « André Hoarau n’en a pas fini avec les ennuis. Hier, au réveil, il a découvert que son portail et son mur étaient recouverts d’inscriptions peu flatteuses concernant ses déboires comptables. Certains allant même jusqu’à écrire que le président du Comité des fêtes était un “escroc et un voleur” ».
Pas étonnant qu’à la lecture de ces accusations infâmes, un psychopathe nommé Matou se soit senti autorisé à déchaîner impunément sa violence des mois durant contre André Hoarau, sa femme et leur fils.
Mais ce qui est proprement stupéfiant, c’est de constater que des magistrats, personnes instruites, cultivées et dont on peut penser qu’elles ont le sens des responsabilités et de la sérénité qu’exige une bonne administration de la justice, se sont laissées gagner elles aussi par cette hystérique chasse aux sorcières. Juge d’instruction, Jean-François Redonnet s’est affranchi de toutes les règles de prudence. Avant même d’avoir interrogé André Hoarau, il le déclare coupable d’enrichissement personnel illicite. Une personne avait le devoir d’intervenir pour replacer ce juge d’instruction sur les rails d’une saine administration de la justice : le procureur Paul-Louis Rabesandratana. Mais ce magistrat va, lui aussi, céder aux pressions du “JIR”. Pour obtenir qu’André Hoarau soit emprisonné, M. Paul-Louis Rabesandratana a usé d’un mensonge éhonté. Au terme de la garde-à-vue d’André Hoarau, le procureur a présenté les exactions de “Matou” comme étant l’expression de « la vindicte populaire ». Dans ce dossier épouvantable, un procureur de la République qui avait le devoir de calmer le jeu a choisi de s’appuyer sur la volonté homicide d’un dangereux psychopathe pour demander et obtenir l’incarcération d’un honnête homme.
Et après ce déni, il fallait coûte que coûte justifier cette injustifiable incarcération.
Or, André Hoarau, âgé de 50 ans révolus et ayant la charge d’un enfant handicapé, ne pouvait pas, de ces faits, être placé en détention. Maître Boniface ayant fait valoir cet argument de droit incontournable pour ce type d’affaire, le procureur Rabesandratana a refusé d’appliquer la loi. En pleine nuit de ce 6 juin 2001, il fait convoquer une assistante sociale et lui demande son avis : oui ou non, la présence d’André est-elle nécessaire auprès de son fils malvoyant ? Mme Odile Grandprince va, par sa réponse, rejoindre le club ignominieux : elle déclare que la présence d’André Hoarau aux côtés de son fils exerce une influence néfaste sur l’enfant. Une séparation ne peut qu’être bénéfique à son développement.
André Hoarau a donc été placé en détention parce que la vindicte populaire l’exigeait et pour que son enfant soit en meilleure santé !
Commencée sous de tels auspices, il eût été étonnant que cette affaire ne se terminât par un naufrage judiciaire.
Aimé Habib
* Formule attribuée à Joseph Goebbels (1897-1945) : homme politique nazi allemand. Nommé Ministre de la Propagande par Adolf Hitler, son nom évoque l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses. Il est devenu synonyme des mensonges et des haines qui ont servi d’armes au régime nazi.
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