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Affaire De Balman
8 novembre 2007, par
Georges Crémazy a fait un choix, celui d’apporter son soutien aux familles de Saint-François et de la Plaine-des-Palmistes en conflit avec Emmanuel de Balmann depuis des années. « L’homme de cœur », comme l’appelle Philippe Robert, porte-parole du collectif de Saint-François, demande à ce que ses droits d’héritier soient reconnus. L’espoir renaît pour les familles.
Une semaine déjà que Georges Crémazy est à La Réunion, auprès des familles menacées d’expulsion à Saint-François et à la Plaine-des-Palmistes. Le temps, il ne l’a pas vu passer. Entre les interventions dans les médias, les rencontres avec les familles et les démarches avec le collectif, ses journées sont bien remplies. Il était loin de s’imaginer que la correspondance entamée il y a 1 mois avec Philippe Robert, membre du collectif de Saint-François, allait le conduire sur le chemin d’un tel engagement. Même si, dit-il, « je savais que cette affaire ne se résoudrait pas en un claquement de doigts ».
Georges Crémazy, un homme d’une cinquantaine d’années, professeur de philosophie à Rennes, est bien déterminé à agir. Peu importe le temps qu’il faudra. D’abord pour éviter l’expulsion de 60 familles, ensuite pour rétablir une vérité. L’existence de son père, Pierre Jean Crémazy, et des sœurs et frères de ce dernier n’a jamais été reconnu au sein de la famille Crémazy. Au terme de cette première semaine, « le bilan est positif. Cela nous a permis d’avancer, affirme Georges Crémazy. Un avocat est prêt à prendre l’affaire en appel, et nous avons examiné toutes les actions possibles. J’ai pu prendre contact avec les familles et surtout me manifester pour qu’un maximum de personnes soit au courant. Plus mon existence est connue, mieux c’est ».
Georges Crémazy n’est pas le seul héritier, mais, assure-t-il, « les autres me laissent faire ». Au fur et à mesure qu’il a pris connaissance de l’ampleur de l’affaire, il s’est entretenu avec les membres de sa famille pour les informer de sa démarche. Et il rendra compte de son séjour à La Réunion dès son retour à Rennes. « La première chose que nous allons faire, c’est de surseoir aux expulsions, et la deuxième, de demander la révision des jugements au vue des nouveaux éléments apparus ». C’est donc en parallèle que Georges Crémazy et le collectif des familles vont tenter de rétablir leurs droits. Dès le départ, il a été suffisamment clair avec les familles de Saint-François et de la Plaine-des-Palmistes, en expliquant qu’il ne serait pas « un De Balman bis ».
Les démarches sont donc en cours auprès de la justice, mais Georges Crémazy ne rejette pas l’éventualité d’une rencontre avec Emmanuel De Balman, qui reste bien silencieux pour le moment. « J’ai fait la proposition de négocier avec Emmanuel De Balman. Je ne vois pas pourquoi refuser cette solution si cela peut arranger les choses plus rapidement », soutient-il. Depuis sa brusque sortie de l’ombre, en accordant un entretien à la presse écrite il y a quelques semaines, Emmanuel De Balman n’a pourtant plus donné signe de vie. Pour lui, l’existence d’un héritier lui paraissait impossible, une pure invention du collectif et de Marco Boyer, Maire de la Plaine-des-Palmistes.
Une négociation avec Emmanuel De Balman est envisageable
C’est du moins ce qu’il déclarait. Mais pouvait-il ne pas savoir ? Ou alors, ne voulait-il pas en savoir plus ? Aujourd’hui, et sur la base du témoignage de Georges Crémazy, Philippe Robert est persuadé que ces informations ont été sciemment ignorées il y a longtemps. Et comme le signale Georges Crémazy, il y a « un faisceau d’indices troublants ». Louis Séraphin Crémazy, le grand-père de Georges Crémazy, laisse 4 enfants lorsqu’il décède en 1916 sur le paquebot Athos. La mère des enfants, une Cambodgienne, décède 1 an plus tard. Les enfants sont placés dans un orphelinat à Saïgon. « Le tuteur légal ne s’est pas occupé de rechercher la famille, ou alors elle a refusé de prendre les enfants », explique Georges Crémazy. Quoi qu’il en soit, les deux frères de Séraphin, André et Emile, n’ont pu ignorer l’existence de leurs neveux. Ils vivaient tous au même endroit, à Phnom-Penh. L’un des frères était avocat, l’autre fonctionnaire de l’Etat.
Autre élément, il s’avère que la succession familiale ne s’est pas faîte dans les règles. En 1925, Emile Crémazy dispose d’une lettre dans laquelle il déclare accepter les biens de son père François Pascal Crémazy. Pourtant, son frère et sa sœur sont encore en vie, et ses 4 neveux placés dans un orphelinat. Le plus âgé à 12 ans, le plus jeune, à peine 2 ans. De tous ces éléments, Emile Crémazy n’en tiendra pas compte en établissant un acte de succession pour son fils André en 1946, le mari de Marguerite Giloux, laquelle a épousé en seconde noce Emmanuel De Balman.
Etonnant aussi le commentaire que Georges Crémazy découvrait il y a près de 6 ans sur un arbre généalogique réalisé par Henri Maurel, informations alors disponibles sur Internet : « Séraphin Crémazy a adopté des enfants métisses qui n’étaient peut-être pas les siens et dont le devenir nous est inconnu ». Un autre arbre généalogique établi par Bernard Aunis mentionne pourtant les 4 enfants et leurs descendances. Philippe Robert et Georges Crémazy ont été surpris de constater que récemment, Emile Crémazy et son fils ont été retirés de cet arbre généalogique.
Rien n’est gagné pour le moment. Les familles de Saint-François et de la Plaine-des-Palmistes en ont bien conscience. Mais l’arrivée de Georges Crémazy a ramené l’espoir d’une issue favorable, pour un calvaire qui dure depuis des années. « J’ai vraiment été touché par l’accueil des familles, voire gêné, car je ne suis pas habitué à être l’objet de tant d’attention, précise-t-il. Mais je comprends que ma présence et mon existence apportent un éclairci vue la situation de détresse dans laquelle elles sont ».
Sur les 19 familles de Saint-François, 10 ont reçu l’ordre de quitter les lieux d’ici le 21 novembre. A la Plaine-des-Palmistes, Emmanuel De Balman a déjà vendu des parcelles actées et a réussi à revendre à deux familles leurs maisons et leurs terrains.
Edith Poulbassia
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Messages
14 novembre 2007, 19:54
Monsieur , vous affirmez que De Balman est dans son droit et que justice a été rendu, c’est votre droit.
Personnellement et sans aucune animosité je vous invite à vous rendre sur le terrain de Saint François. La première personne que vous y rencontrerez peut-être s’appelle D ….
Une petite fille de 4 ans jouant tranquillement dehors. Vous la regarderez droit dans les yeux et vos lui expliquerez ,code civil à l’appui , pourquoi sa mère pleure si souvent, pourquoi depuis ce jour de Juillet, jour du verdict,son père naguère si gentil, a tant changé. . Peut être ne comprendra-t-elle rien à vos belles paroles mais étant elle aussi dans le lot des expulsés elle a le droit de savoir.
Puis , vous irez écouter ces gens, ils vous raconteront leur vie de gens simple, leur peur de l’avenir ; l’histoire de cette maison que le papa de cette petite fille à hérité de son père ; Ce grand père qui la construite dans les années cinquante. Si vous le leur demandez ils vous prêteront le dossier complet du procès et là je vous conseille de le lire, attentivement, tranquillement, en détail. Vous ne manquerez pas alors de médité sur cette balance symbole de justice . D’un coté le droit au sens strict de la loi, de l’autre l’équité , cette notion qui fait que la justice est encore rendu par les hommes et non par une machine électronique.
Je ne vous ai pas convaincu ?
Alors je vous donne un deuxième rendez vous ; Dans quelques mois, ce jour que DeBalman attend avec jubilation : le jour des expulsions .
Vous y verrez alors une quinzaine de camion de déménagement, une quarantaine de personnes tous ages confondus , valises à la main . Des représentants de la loi pour les encadrer et le maire de Saint Denis tentant de raisonner les récalcitrants , humilié devant leur propres enfants face au dénie de leur droit de vivre dans leur maison, sur leur terre, sur cette terre qui était la leur depuis de début des années 1930 et dont personne n’avait jamais contesté leur droit de propriété avant le début de cette affaire.
Quand toutes ces familles seront parquées dans une citée d’urgence construite à la hâte. Quand les tractopelles auront rasé quelques cases et que Debalman aura envoyé la facture des travaux de démolition aux anciens occupants , alors sous la varangue d’une maison qu’il aura choisi et en sa compagnie , vous pourrez lever un verre de punch à cette éclatant victoire du droit . Vous pourrez même lever un deuxième verre à ma santé car cette case sera peut-être la mienne.
Vous pourrez penser que je fais dans le mélodrame ; Mais la loi c’est la loi ;
Aussi il me reste un droit : celui de ne pas être d’accord et de le crier haut et fort .
L M C
25 mars 2008, 15:18, par stéphane thomé-crémazy
courage,
georges crémazy a je pense...!
le soutient de toute sa famille pour que soit stoppé cette injustice.