Ces terrains devaient-ils sauver Surgine et Cyrille ?

9 février 2007

Durant toute sa mandature commencée en 2001, Cyrille Hamilcaro a systématiquement bradé le patrimoine foncier patiemment constitué par les municipalités de Claude Hoarau et de Guy Éthève.
Bradé et non pas vendu : tous les habitants de la commune ont pu constater que des terrains d’une valeur de presque 300 euros le mètre carré ont été vendus à 40 euros le mètre carré, et le plus souvent à des proches de la mairie.
Lors du Conseil municipal du 8 septembre 2005, la mairie a autorisé le bradage à des particuliers de terrains municipaux situés à la Pente des Vacoas. 
Au total, se sont près de 15.000 m2 qui ont ainsi été cédés à des particuliers.
Il y a moins d’un an, lors du Conseil municipal du 27 avril 2006, la mairie a autorisé la vente d’une parcelle de 1.136 m2, en plein centre, à 57.600 euros, soit moins 10% que le prix fixé par le service des Domaines.
En quelques mois c’est à une véritable gabegie foncière que le maire s’est ainsi livré.
Dans le même temps, Mme Surgine Fontaine se faisait fort d’obtenir du maire le déclassement de terrains agricoles pour lesquels elles encaissait d’ores et déjà d’importantes sommes - le chiffre de 2 millions d’euros a été avancé - tous terrains dont nous savons aujourd’hui qu’ils n’existaient pas.
Mais, voici qu’à partir de Septembre 2006, des acheteurs de terrains virtuels commencent à se fâcher et menacent de porter plainte. Le pot aux roses risque fort d’être découvert.
N’est-il pas curieux que ce soit précisément au même moment que le maire décide, par arrêté municipal en date du 20 novembre 2006, publié dans un journal local le 9 janvier 2007, soit après plus d’un mois (de réflexion ?) de réquisitionner une cinquantaine de terrains sur La Rivière sous prétexte que ces terrains seraient en déshérence ?
Ces réquisitions, pour le seul quartier de La Rivière, représentent déjà une sacrée superficie dont la mairie pourrait ainsi s’approprier sans bourse délier. Or, contrairement à ce que Cyrille Hamilcaro est venu déclarer à la télévision, ces terrains ne sont pas sans maîtres. Leurs propriétaires, souvent des petites gens, se trouvent pris dans des successions compliquées : certains héritiers sont partis en France et, le temps et les aléas de la vie aidant, les liens familiaux ont parfois été rompus. Et voici des héritiers dispersés et pris dans une indivision subie. C’est au prétexte de ces successions difficiles à liquider que Cyrille Hamilcaro a décidé d’user de la manière forte afin de réquisitionner ces propriétés.
Faut-il voir dans cette brutalité à dépouiller des familles entières de leurs biens, l’ultime tentative de rendre enfin réels les terrains virtuels vendus par Mme Surgine Fontaine ?

Aimé Habib


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Messages

  • personnellement je pense qu’on devrait pas les juger ainsi on connait le fond de l’histoire sa peut etre vrai comme totalement faux je suis pour aucun des parti politique donc je mettrais pas de jugement sur ce sujet mais je sohaite a tout les 2 bon courage et je dit de pensé a eux et de pas faire attention au on dit.


Témoignages - 80e année


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