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Des pratiques douteuses dénoncées à Saint-André, il y a 2 mois :
28 octobre 2004
Commentant la publication d’un rapport de la Cour des Comptes sur la gestion municipale ainsi que le “grand chambardement décidé par le maire, le “Journal de l’île” dénonçait une série impressionnantes de faits et d’actes répréhensibles commises au sein de la commune de Saint-André. Depuis, un silence impressionnant a suivi !
Au début du mois de septembre, le Conseil municipal de Saint-André examinait le rapport de la Chambre régionale des Comptes sur la gestion de la commune pour les cinq dernières années. Un texte accablant pour la direction municipale, le troisième rapport en un peu plus de 10 ans, une sorte de record qui pourrait signifier que la commune de l’Est est suivie avec attention par l’autorité de contrôle.
Accompagnant et commentant la publication de ce texte, Yves Montrouge du “JIR” livrait alors un tableau édifiant des pratiques municipales saint-andréennes.
Le journaliste rappelle qu’après son double échec aux dernières cantonales le maire a décidé un "grand chambardement" : il "vide les placards, dépoussière les bureaux, mute les employés, redéploie le personnel, rouvre les livres de compte, examine les bons de commande, retire les délégations aux élus, embauche des cadres A, sanctionne les uns, promeut les autres". Pour le journaliste, cela ressemble fort à "un coup de pied dans la fourmilière". "Et les fourmis se sont vite éparpillées, tombant ainsi de leur piédestal, en voyant fondre comme neige au soleil leurs petits privilèges, leurs passe-droit tout en buvant leur arrogance par rapport au personnel de base. Finie la belle époque, au diable les petites ou grosses “magouilles” !" écrivait Montrouge.
Ce dernier, tout en se demandant "Quel crédit accorder aux “on-dit” ? Y a-t-il une part de vérité dans les rumeurs ?", énumère sous le mode interrogatif toute une série de magouilles : "Est-ce vrai qu’une secrétaire administrative des services techniques s’est fait construire deux maisons et une piscine, sans compter l’équipement de sa villa en jacuzzi et autres modernités, grâce à des bons de commande falsifiés avec la complicité d’un quincaillier de la place ? Est-ce vrai qu’une chef de service affectée à la gestion des emplois aidés accordait des contrats aux membres de sa famille, lesquels restaient tranquillement chez eux tout en étant payés ? Est-ce vrai que certains élus, en connivence avec le service comptabilité, avait monté chacun son réseau ? Est-ce vrai que ces mêmes adjoints se sont fait bâtir, depuis qu’ils sont à la mairie, au moins un immeuble chacun ? Est-ce vrai que le service des marchés publics favorisait toujours plus ou moins les mêmes entreprises ? Est-ce vrai que certains entrepreneurs ont fait fortune, via quelques élus, sur le dos des contribuables de Saint-André ?".
Yves Montrouge fait remarquer que la remise en ordre décidée par le maire a débuté "comme par hasard, par tous les services cités ci-dessus. La chef du service emplois aidés a dû faire ses valises, direction la médiathèque. Son frère s’est retrouvé au service dit de communication, dans les locaux du centre commercial".
"De même que la secrétaire du service des marchés publics a été affectée au affaires scolaires. Le responsable de l’économat à la bibliothèque de Champ-Borne. Un autre employé du service comptabilité s’occupe aujourd’hui tant bien que mal aux archives municipales. Le directeur de la comptabilité officie au sein du service Aménagement (...) La secrétaire du service marchés publics s’est vue remplacer (...) Le DGS sera lui aussi relégué à d’autres fonctions".
À cette liste il ajoute d’autres cas : celui du directeur centre communal d’action sociale (CCAS) qui "avait tendance, paraît-il, à trop “couvrir” d’affection une des secrétaires dans un bureau fermé et à l’abri des regards indiscrets".
Yves Montrouge connaît bien Saint-André : il y habite. Il est connu pour bien connaître le maire de Saint-André. Ce qu’il avance fait sans doute partie des “ladi-lafé”. Mais pas seulement.
Toujours est-il que depuis cet article, qui remonte désormais à près de deux mois, aucune réaction n’est venue de Saint-André. Aucun démenti n’a été fait. Les personnes implicitement désignées - certains noms étant cités - n’ont pas réagi. À notre connaissance aucune poursuite en diffamation n’a été engagée à l’encontre du “JIR”.
Tout aussi paradoxal : il n’apparaît pas, jusqu’ici, que les autorités judiciaires n’aient pris une initiative quelconque. Le sénateur-maire s’est lui contenté de mesures administratives mais n’a pas souhaité engagé des poursuites pénales. "Certains employés n’ont certes pas travaillé dans l’intérêt de la commune, mais toutes les procédures sont quand même légales" a-t-il répondu au “JIR”.
Pour sa part, Yves Montrouge va plus loin : le sénateur-maire "peut-il tomber aujourd’hui ? Peut-il être inquiété par la justice ?" demande-t-il.
Une chose est sûre : cela faisait longtemps que l’on n’avait assisté à un tel déballage de pratiques douteuses au sein d’une commune. À l’ampleur des faits dénoncés répond un silence, une banalisation qui est tout aussi inquiétante.
J.M.
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