Sondages

70% des électeurs tentés par le vote sanction

19 mars 2004

Plusieurs sondages viennent d’être effectués en France à l’occasion des élections régionales et cantonales de ce dimanche.

Le premier de ces sondages a été réalisé par l’institut TNS-SOFRES les 10 et 11 mars auprès d’un échantillon de 1.000 électeurs, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogés en face-à-face à leur domicile.

À quelques jours des régionales, les intentions de vote sanction atteignent leur plus haut niveau depuis la mi-janvier. 70% des électeurs (3 points de plus par rapport au sondage précédent) veulent exprimer leur mécontentement lors des régionales, selon ce sondage de l’institut TNS-SOFRES pour LCI et “Le Monde” publié mercredi dernier.

Les sondés ne sont plus que 18% - contre 22% précédemment - à vouloir que les électeurs expriment « leur soutien » au gouvernement. Il s’agit là encore d’un record, mais cette fois à la baisse.

Une fraction non négligeable de l’électorat de droite qui se disait soucieuse que soit affiché un soutien au gouvernement, s’est rangée parmi les « sans opinion ».
L’UMP et l’UDF recueilleraient ensemble 34,5% des voix à elles deux, en baisse d’un point. Les partis de gauche restent relativement stables, crédités de 39% des intentions de vote contre 38,5% à la fin février.

Près de 50% des médecins veulent sanctionner Mattéi

Le ministre de la Santé Jean-François Mattéi chute dans le cœur des médecins qui sont désormais plus nombreux à en avoir une mauvaise opinion (49%, dont 29% une “assez mauvaise” et 20 % une “très mauvaise”) qu’une bonne (45%, dont 37% une “assez bonne” et 8% une “très bonne”), 6% ne se prononçant pas, selon un sondage IFOP publié dans le “Quotidien du médecin”.

Le journal rappelle un sondage d’octobre 2002, six mois après son arrivée en poste : Jean-François Mattéi disposait alors de 83% d’opinions favorables.

Le FN “n’est pas un danger” pour 1/3 des sympathisants UMP

La cinquième vague du sondage TNS-Sofres pour “Le Monde” confirme la montée en puissance du Front national (FN) à la veille du premier tour des régionales. Si 67% des Français pensent que « le FN représente un danger pour la démocratie en France » , un électeur de l’UMP sur trois (33 %) et 40% de ceux de l’UDF ne croient pas que le FN représente « un danger » pour la démocratie.


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