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Lundi, la carte politique des régions pourrait être totalement bouleversée
27 mars 2004
Au vu des résultats enregistrés dimanche 21 mars, au vu des reports des voix qui se sont effectués, tout porte à croire que lundi, le visage politique des régions de France sera totalement bouleversé. La droite pourrait perdre 7 régions. Les Français, par leur vote, pourraient jouer conjointement la carte de l’alternance et instaurer un contre pouvoir.
L’alternance pourrait donc être au rendez-vous lundi. Lors de l’élection présidentielle, le score enregistré par Jacques Chirac au second tour n’est pas le reflet d’une volonté populaire de voir l’hégémonique UMP prendre tous les pouvoirs. On ne votait pas pour Chirac, on votait contre Le Pen.
Toujours est-il que cette même droite a connu dimanche dernier un revers formidable. Elle a été mise en difficulté quasiment dans toutes les Régions qu’elle détenait. Au vu des résultats enregistrés le 21 mars, on peut donc supposer que dimanche 28, on assistera à l’amplification de ces résultats. La force de la claque infligée à l’UMP laisse à penser qu’il n’y a pratiquement aucune chance de voir un retournement de tendance s’effectuer.
Huit régions de France métropolitaine étaient à gauche : Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, île de France, Centre, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées, et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur. L’UMP détenait toutes les autres régions, exceptée la région Rhône-Alpes (UDF).
Sont en ballottage favorable à la droite cinq régions : Pays de Loire, Basse Normandie, Champagne-Ardenne, Alsace et Lorraine.
Le ballottage est favorable à la gauche dans 16 autres régions : Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Picardie, Bretagne, Centre, Poitou-Charentes, Limousin, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Cote-d’Azur, Rhône-Alpes, Bourgogne, Île de France, Franche-Comté, Auvergne.
En Corse, la situation reste très floue avec encore 7 listes en présence.
La sanction du gouvernement Raffarin était prévisible et justifiée.
Dans les 4 DOM, la situation est favorable à la gauche : La Réunion, Martinique, Guyane et Guadeloupe, cette dernière étant restée la seule jusque là à droite.
Néanmoins, du côté du gouvernement, on a interprété ce vote comme étant une protestation visant à dire que les Français veulent plus de réformes et surtout plus vite... L’argument électoral est pitoyable. Quant à son efficacité électorale...
Par leur vote de dimanche dernier, les électeurs ont non seulement voulu sanctionner une politique antisociale, cette politique de régression menée par Raffarin. Il est probable qu’ils aient également voulu donner un équilibre à la démocratie. En effet, l’UMP, parti hégémonique s’il en est, occupe l’Élysée, Matignon (et tout le gouvernement), l’Assemblée nationale, le Sénat, autrement dit tous les leviers de l’action politique au niveau national. Et une large majorité des collectivités locales.
Y a-t-il eu, au cours des récentes années, autant de pouvoirs accumulés dans les mains d’une seule formation politique ? La réponse est : jamais.
Le vote du 21 mars est donc un vote sanction mais aussi un vote destiné à instaurer un contre-pouvoir, à rétablir les principes démocratiques fondamentaux.
Et ce contre-pouvoir est réel, puisque, grâce aux lois de décentralisation, les régions - comme les départements, d’ailleurs - auront des compétences et des pouvoirs accrus. Ils n’auront ni la compétence pour l’emploi ni la compétence pour la protection sociale. Néanmoins, les exécutifs régionaux (et également départementaux) vont avoir les moyens d’infléchir certains des choix gouvernementaux. Certes, la marge de manœuvre n’est pas excessive. Mais elle est là.
C’est l’occasion unique de s’en saisir.
D.B.
Cantonales 2004
Poussée de la gauche
L’onde de choc dans les départements
Si la droite a pris une grande baffe aux élections régionales, elle en a pris une aussi aux élections cantonales. On peut tout à fait s’attendre à un autre bouleversement, dimanche soir...
La droite l’avait clairement dit : elle espérait “reprendre” plusieurs dizaines de cantons et quelques départements. Résultat des courses, dimanche 21 mars au soir : elle a perdu trois points par rapport aux scores enregistrés lors de la dernière consultation, en 1998. Elle ne représente plus, au niveau national, que 37,2% des voix aujourd’hui. On est donc loin du succès qu’attendait l’UMP, qui espérait rattraper les lourdes pertes subies lors des cantonales de 1998. Cette année-là, pour la première fois sous la Vème République, la gauche avait obtenu davantage d’élus que la droite (1.012 contre 1.009). Avec un gain global de 431 cantons, 13 départements avaient basculé dans le giron de la gauche.
En revanche, la gauche, elle, est passée de 44,3 % en 1998 à 45,3 % en 2004. Tous les espoirs sont donc permis pour que dimanche 28, elle gagne quelques départements. Cette même gauche qui, en 1998, avait empoché quelques 400 cantons, au deuxième tour, au vu des unions entre droite et front national, lors de l’élection à la présidence des régions. C’est ainsi qu’une dizaine de départements étaient passés à gauche.
La belle progression de la gauche (12 cantons passés à gauche au premier tour), le 21 mars, devrait se concrétiser le 28.
Parmi les départements qui pourraient basculer : la Loire-Atlantique, ce qui serait une grande première, car la gauche n’a jamais été à la tête de celle-ci. Idem pour la Drôme, la Charente, la Seine-Maritime, l’Ain, l’Île-et-Vilaine, l’Oise, le Gers (qu’elle détient actuellement avec un tout petit siège d’avance), les Alpes-de-Haute-Provence, l’Isère, le Pas-de-Calais, la Meurthe-et-Moselle, l’Essonne, la Haute-Garonne, les Bouches-du-Rhône.
Oui, ces élections de 2004 changeront le paysage politique français.
D.B.
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