Bilan de six ans de mandat :
Jamais une collectivité n’aura autant investi !

24 mars 2004

À défaut de pouvoir présenter un programme et de défendre des propositions, la liste UMP s’est contentée durant la campagne électorale d’accumuler les mensonges, de répéter les contres-vérités à propos du bilan de la Région. Au cours du mandat 1998/2004, jamais une collectivité n’a autant investi et réalisé dans de nombreux domaines. Ci-dessous, quelques exemples.

o Des finances saines
À l’issue de son mandat, Paul Vergès laisse une situation financière et budgétaire saine. Les investissements sont passés de 100 millions d’euros en 1997 à 300 millions d’euros en 2002. Une progression qui souligne des efforts d’investissement qu’aucune collectivité réunionnaise n’avait réalisés jusqu’à présent.

o 3 milliards pour les routes
Selon la liste UMP, les embouteillages, notamment sur la route du littoral, seraient de la faute de Paul Vergès.
Sur tout son littoral, La Réunion est traversée par une 4 voies. Sauf sur le territoire de Saint-Paul : le défunt sénateur-maire de la commune, Paul Bénard, s’était opposé au passage de cette voie. Saint-Paul est devenue une ville où les embouteillages sont fréquents.
De 1998 à 2004, trois milliards de francs ont été engagés par la Région pour mettre en service 25,2 kilomètres de routes et améliorer l’état de 53 autres kilomètres.
L’axe mixte Saint-Paul - Le Port a été livré en 2003, la déviation de Bras Panon en 1999, la déviation de Sainte-Marie en 2002, la déviation de La Saline en décembre 2003, la déviation de Saint-Leu en février 2004.
La fin du chantier du boulevard Sud à Saint-Denis est prévue en 2006. Des études ont été engagées pour la déviation de Grands-Bois et la pénétrante de Saint-Joseph.

o La route littorale : quelle alternative ?
Pour la route littorale, l’accent a été mis sur la nécessité de la sécuriser. Le dispositif “deux plus un” a été amélioré, tandis que des filets de protection supplémentaires ont été posés.
Des études ont été engagées pour déterminer quelle solution définitive adopter pour la route du littoral.
Deux alternatives sont parmi les plus crédibles : soit créer une route digue qui passerait en mer, soit creuser des tunnels. Mais des incertitudes demeurent.
À quelle hauteur construire la route digue pour qu’elle ne soit pas balayée par la houle ? Où trouver tous les matériaux, dont les remblais nécessaires à sa construction ?
La solution du tunnel pose un premier problème : comment en assurer une bonne aération lorsque chaque jour devront y passer 50.000 voitures et leurs gaz d’échappement ? Or, les accidents survenus dernièrement au Tunnel du Mont-Blanc ou en Autriche appellent à être très prudents.

o TCSP, route des Tamarins.....
Toujours en termes d’aménagement routier, l’équipe sortante a lancé le projet de la route des Tamarins : 34 kilomètres en deux fois deux voies seront réalisés au cours du prochain mandat. Sont coût est de 635 millions d’euros.
300 Réunionnais ont été envoyés en formation pour pouvoir y travailler.
Autre projet de grande envergure : le TCSP (transport collectif en site propre). Le Conseil régional a mis à l’étude une solution de transport en commun par un tram-train qui irait de Saint-Benoît à Saint-Joseph en passant par Saint-Denis. Il sera livré vraisemblablement en 2012.


Développement des énergies renouvelables : La Réunion à l’avant-garde

La Région s’est fixé comme objectif d’atteindre l’autonomie énergétique de La Réunion à l’horizon 2025. Exploration des potentialités de toutes les sources d’énergies possibles et disponibles à La Réunion : lancement du schéma de développement du potentiel éolien de l’île, équipements photovoltaïques - ressource solaire -, ou encore la géothermie qui permet de puiser l’énergie à partir de la chaleur dégagée par le volcan... L’action de la Région dans le domaine du développement des énergies renouvelables est impressionnante.


Aides aux entreprises : Bénard ignore-t-il ce que fait la Région ?

Dans son programme, Alain Bénard propose des mesures pour favoriser la création de petites entreprises : une aide de 16.000 euros serait versée à toute entreprise qui se crée.
La tête de liste de l’UMP méconnaît ce que fait déjà la Région. Elle propose pour toute entreprise en création :
o pour les très petites entreprises, une subvention allant jusqu’à 30.000 euros est versée lors de sa création ; elle représente 30% de l’investissement de départ.
o pour les projets plus importants - dans le domaine de l’industrie notamment -, les aides peuvent aller jusqu’à 1,6 million et même à plus de 4 millions d’euros.
De deux choses l’une : soit Alain Bénard souhaite diminuer le montant des subventions aux entreprises ; soit il ne connaît pas ce que fait déjà la Région ; c’est très grave pour un candidat à la présidence de la Région (les plaquettes d’informations sur les aides peuvent lui être remises).


La lutte contre le monopole de France Télécom

La liste UMP accuse la Région de ne pas s’être attaquée à France Télécom qui pratique des prix très chers en matière de télécommunications.
Il s’agit là d’une compétence de l’Etat, la Région n’a aucune compétence en matière de lutte contre le monopole que constitue France Télécom.
Pourtant, face à l’inertie des autorités nationales sur ce dossier, la Région a pris l’initiative d’engager une procédure contre France Télécom pour aboutir à une baisse des tarifs de télécommunications, en particulier de l’internet. C’est ainsi que Guy Jarnac, vice-président, était la semaine dernière à Paris pour défendre les intérêts de La Réunion et des Réunionnais dans cette affaire.


Depuis 1998 : pas une seule voix contre le budget de la Région !

Pendant la campagne électorale, les candidats de la liste Raffarin ont multiplié les attaques contre le bilan de la Région. En affirmant, par exemple, que "zéro plus zéro égale zéro".
Pourtant, depuis 1998 jusqu’en 2004, il n’y a jamais eu une seule voix qui se soit portée contre le budget de la Région : aucun élu de l’opposition n’a voté contre, même si certains d’entre eux ont tenu de grands discours.
Un élu du Sud s’est plaint que la Région ait eu une action “zéro” pour sa commune. Selon lui, elle n’aurait rien fait pour Saint-Pierre. Or, cet élu est conseiller régional. Il est membre de la Commission Permanente. Jamais il n’a mis les pieds à la Région entre 1998 et 2004. Il a eu “zéro” présence dans le même temps où il touchait les indemnités qui lui étaient dues.


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