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Paul Vergès après le vote sanction du gouvernement Raffarin au premier tour
23 mars 2004
La tête de liste de l’Alliance était invitée des “Matinales” de Radio Réunion hier matin. On lira ci-après la retranscription de cet entretien - avec des inter-titres de “Témoignages”, où le journaliste a d’abord demandé à Paul Vergès : ’est-ce un vote sanction contre le gouvernement qui vous a porté à la première place de ce premier tour avec 34,48% des suffrages, ou alors est-ce que l’on parle de victoire de la gauche ou de défaite de la droite ?’
- Paul Vergès : Je pense qu’on peut parler des deux. Aujourd’hui, toute la presse, tous les hommes politiques, tous les observateurs affirment que c’est bien un vote sanction, à La Réunion comme en métropole. Et cette sanction est sévère, selon la tête de liste UMP elle-même. C’est donc un démenti à tout ce qu’ils ont dit pendant la campagne électorale.
Mais ils ajoutent : “c’est un vote sanction, nous allons le transmettre au gouvernement”. Non ! ce vote sanction s’adresse à eux et - à travers eux - au gouvernement.
Et quand ils disent : “nous allons dire au gouvernement d’en tirer les leçons”, pourquoi ne l’ont-ils pas fait au moment du vote de toutes ces mesures impopulaires, qui frappent toutes les catégories de Réunionnais ?
En tout cas, cela veut dire que c’est là un point acquis définitivement. En même temps, si nous sommes en tête quasiment partout dans l’île, c’est non seulement que les Réunionnais ont voulu sanctionner le gouvernement mais encore qu’ils ont approuvé notre bilan malgré tous les mensonges déversés par l’UMP à ce sujet.
C’est pourquoi le deuxième tour va porter sur le fond, sur nos projets, c’est-à-dire le soutien à une politique de l’emploi pour un maximum de Réunionnais, en particulier à travers de chantiers comme la route des tamarins, le tram-train, la nouvelle route littorale... ; ou encore le déploiement de tout notre projet d’installation d’entreprises à La Réunion, qu’elles viennent de Chine ou de l’Inde avec, je dois le dire, l’appui du gouvernement. Ainsi pourra s’ouvrir pour La Réunion une nouvelle page pour son développement au profit des Réunionnais.
Est-ce que vous avez parlé hier soir avec Michel Vergoz des modalités de fusion pour le second tour, un Michel Vergoz qui est fort de 15,91% des voix ?
- Je dois faire remarquer à ce sujet que lorsqu’on additionne les voix de l’Alliance et les voix de la liste socialiste, nous dépassons la majorité absolue. C’est-à-dire que si nous avions eu l’union dès le premier tour, nous serions ce matin en train de discuter de cette victoire dès le 21 mars à La Réunion. Une victoire qui serait apparue à toute la France comme un symbole de la force de la condamnation de la politique gouvernementale. Nous n’avons pas pu le faire parce que les dirigeants de la Fédération Socialiste ont décidé de faire liste à part...
Maintenant il s’agit de voir comment se fera le deuxième tour. Nous espérons que dimanche prochain, nous arriverons à unir dans un même front les électeurs de l’Alliance, les électeurs qui ont choisi la liste des socialistes et beaucoup des autres qui ont voté pour ce qu’on appelle les “petites listes” et tous rejoindront la victoire que nous voulons remporter le 28 mars.
Est-ce qu’on peut considérer quand même que la liste Vergoz a réussi son coup politique en comptant les voix du PS et des Verts au premier tour ?
- Je pense que vous êtes sévère quand vous dites qu’il y a là un “coup politique”. Quand il s’agit du sort d’un pays, moi j’évite de faire des “coups politiques”. Mais dépassons cela. Il faut voir maintenant comment la discussion s’engagera entre les deux listes parce qu’on ne peut pas non plus sanctionner la liste de l’Alliance en disant aux uns et aux autres : “sortez pour faire la place à ceux qui n’ont pas voulu être avec vous au premier tour” ; c’est un obstacle qui peut être surmonté, on peut arriver à un accord mais on doit arriver à un accord dans le respect des uns et des autres, dans le respect de la loyauté en évitant les injures et les procès d’intention.
En discutant avec M. Vergoz des modalités de fusion, vous allez parler de nom, de délégation, de compétence... Le nom du président ne portera pas à discussion, j’imagine que ce sera Paul Vergès...
- Je ne sais pas, c’est ma liste qui décidera. Je ne m’auto-désigne pas, ce sont mes colistiers qui désignent leur chef de file.
Un mot sur les résultats de la liste Nadia Ramassamy, qui atteint 6,06 % des suffrages et qui peut fusionner avec la liste de l’UMP au second tour ; est-ce que c’est une surprise pour vous ?
- Pour moi c’est un constat sur lequel on peut réfléchir : pourquoi, de 12 “petites” listes, c’est celle de Mme Ramassamy qui est sortie du lot, pour pouvoir fusionner avec d’autres listes ? Vous dites... “avec l’UMP” ; vous avez peut-être des informations particulières...
J’attends que vous m’en donniez peut-être...
- J’ai lu avec attention les déclarations de Mme Ramassamy, j’ai vu qu’elle condamne avec beaucoup de sévérité les mœurs politiques locales, c’est un point effectivement sur lequel je la rejoins ; j’ai vu aussi qu’il y a chez elle une condamnation des politiques menées ici, je ne suis pas sur ce plan en désaccord avec elle. Mais c’est Mme Ramassamy qui va voir dans quelles conditions une personne comme elle, qui était de la société civile, qui s’est aventurée sur le terrain politique et qui a vu quelles sont les méthodes de certains, c’est à elle de voir si elle veut continuer dans cette voie ou si elle veut jouer son propre rôle original telle qu’elle l’a défini.
Très clairement, vous êtes désireux de négocier une fusion avec Nadia Ramassamy ?
- Moi je suis ouvert ; vous savez, on me l’a souvent reproché. Je suis ouvert à toutes les discussions, à toutes les bonnes volontés s’il y a un accord clair sur un programme. Ce qui compte, c’est le programme.
En dehors des fusions, il y a également le report des voix. Beaucoup de petites listes dans ce scrutin, dont on n’imagine que les voix se portent plus facilement sur la gauche, c’est encourageant pour vous ?
- Je pense que la quasi unanimité de ceux qui ont voté pour ces “petites listes” comme on dit ont voté pour ce qu’ils ont lu et entendu de la part des responsables de ces listes. Ces responsables ont tous condamné les mesures du gouvernement Raffarin, qu’il s’agisse de la santé, qu’il s’agisse de la recherche, qu’il s’agisse des très petites entreprises etc. Je pense que si ces électeurs veulent être logiques, s’ils veulent être entendus de M. Raffarin, il faut qu’ils votent pour la liste de l’Alliance.
M. Raffarin a dit ce dimanche soir - un peu tard - qu’il entendait l’avertissement qui montait des régions. Eh bien, donnons encore plus de force, plus d’éclat à cet avertissement.
C’est pourquoi j’appelle tous les électrices, tous les électeurs qui ont voté pour nous de refaire encore le même vote dimanche prochain et je les en remercie. Mais j’appelle surtout tous les Réunionnais à voter pour l’Alliance, qui est la liste du respect d’opinion des uns et des autres, qui est la liste de l’unique préoccupation du développement de La Réunion, du travail pour les Réunionnais et de l’avenir des jeunes réunionnais.
Est-ce que vous faites la même lecture des résultats aux régionales et aux cantonales ? Rappelons qu’il y a eu trois victoires socialistes dimanche soir et 5 victoires de l’Alliance. Là aussi, pour vous, c’est le résultat de la politique du gouvernement ?
- Je pense que c’est une sanction de la politique du gouvernement et une sanction contre ceux qui la soutiennent. Mais je dis aussi qu’il est nécessaire d’unir nos efforts parce que nous avons encore ballottages avec des possibilités de gagner.
Il y a deux cantons en ballottage à Saint-André, 1 canton à L’Étang-Salé, 1 canton à Saint-Louis, 2 cantons à Saint-Denis qui peuvent être gagnés. Cela ferait en plus une victoire dans 6 cantons au minimum, qui viendraient couronner la victoire de ce dimanche. C’est extrêmement important, il faut aller au-delà des intérêts de tel ou tel parti et il faut répondre à la demande qui monte de l’électorat de base qui dit : “arrêtez vos querelles, unissez-vous et permettez-nous de remporter la victoire dans ces cantons”.
Pascal Basse appelle à amplifier la mobilisation
Le M.R.C. : pour le "vote en faveur de l’Alliance"
Pascal Basse, pour le Mouvement Républicain et Citoyen Réunion (MRC), appelle les Réunionnais à voter pour l’Alliance le dimanche 28 mars :
"Le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), membre de l’Alliance, remercie tous les électeurs qui ont exprimé par leur vote en faveur de l’Alliance leur refus des mesures antisociales du gouvernement Raffarin. Le MRC appelle à renouveler et à amplifier ce vote dimanche prochain pour que la Région Réunion soit la première à donner le signal de l’ébranlement du château de carte UMP sur tout le territoire".
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