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Élections municipales à Saint-André
17 décembre 2007, par
Éric Fruteau a présenté sa candidature à la tête d’une liste d’ouverture et de rassemblement pour « construire un avenir à Saint-André ». L’objectif est de libérer Saint-André des divisions, et de libérer les énergies pour faire avancer un projet de développement pour une commune plongée depuis 50 ans dans l’immobilisme. L’autre enjeu est de faire rendre des comptes à un maire qui, en tant que parlementaire UMP, soutient tous les projets de casse sociale du gouvernement.
Samedi à Terre-Rouge, Éric Fruteau, Conseiller général de Saint-André, a annoncé sa candidature aux Municipales de mars prochain. Âgé de 38 ans et élu de l’opposition municipale depuis 12 ans, ce jeune cadre du Parti communiste réunionnais a la mission de rassembler autour d’un projet pour le développement de Saint-André et de la micro-région Est.
La campagne de la liste conduite par Éric Fruteau a été lancée en présence de plusieurs responsables du PCR. Parmi les participants à la réunion d’information, on reconnaissait Élie Hoarau, Secrétaire général du Parti, Graziella Leveneur, Conseillère générale du groupe Alliance comme Éric Fruteau, Dominique Atchicanon, Ary Yee Chong Tchi Kan, Jean-Max Hoarau, et Maurice Gironcel, Maire de Sainte-Suzanne, qui avait annoncé la veille le lancement de la campagne pour sa réélection dans la commune voisine (voir “Témoignages” du 15 décembre 2007). Était également présent Éric Delorme, Secrétaire général du Parti socialiste réunionnais (PSR). Dans le public, des vétérans des luttes pour la démocratie à Saint-André, et également de jeunes militants ainsi que des membres de la société civile.
Premier à prendre la parole, Adrien Minienpoullé revient sur le contexte historique de cette élection. Le rendez-vous de mars prochain est l’occasion de libérer une commune qui est dans la souffrance depuis 50 ans, dirigée depuis 30 ans par la même équipe qui ne cesse de s’opposer au progrès social.
« Une dynamique de victoire »
Pour sa part, Élie Hoarau rappelle les enjeux de ces prochaines élections. Ils dépassent le simple cadre municipal. Les Saint-andréens ont l’occasion de demander des comptes à leur maire quant à ses votes au Sénat. Car à chaque mesure du gouvernement s’opposant à l’intérêt général des Réunionnais, Jean-Paul Virapoullé apporte sa voix. Les derniers exemples en date sont les franchises médicales et les suppressions d’emplois aidés inscrites dans le budget de l’Etat. Le secrétaire général du PCR rappelle un autre enjeu du scrutin. Celui de rassembler le plus largement possible autour d’un projet de développement. A Saint-André, Éric Fruteau a la mission de mener à bien cet objectif.
Ce dernier prend ensuite la parole pour annoncer sa candidature officielle à la tête d’une liste de large union. Au cours de son intervention, Éric Fruteau rappelle tout d’abord son enfance militante à Saint-André. Fidèle aux combats de ses parents, comme l’a rappelé Élie Hoarau, Éric Fruteau s’engage à batailler contre les mesures anti-sociales. Un combat qu’il mène depuis de nombreuses années. Les Cantonales de 2004 marquent un tournant dans la lutte à Saint-André. Les victoires d’Éric Fruteau et d’Yvon Virapin ont créé « une dynamique de victoire ». « La spirale de l’échec est chez l’adversaire politique », souligne le candidat du rassemblement. Depuis 2004, la majorité municipale a toujours perdu : élections régionales, européennes, référendum, Présidentielle, Législatives.
Pour le scrutin de mars prochain, Éric Fruteau conduira « une liste de large ouverture et de large rassemblement » pour mettre fin à plus de 30 ans de gestion d’une équipe qui ne fait que démontrer sa mauvaise gestion. A ce constat, s’ajoute celui de l’abandon. Rien n’est fait pour donner une perspective d’avenir à la population, ce qui conduit à des événements aussi dramatiques que ceux qu’ont connu les Saint-andréens la semaine dernière.
« Nous voulons mettre en avant des idéaux de justice, d’intégrité et d’honnêteté. Nous voulons rompre avec les méthodes du passé, libérer les employés communaux et mener une autre politique pour construire le Saint-André de demain ».
Réconcilier et responsabilités
Une priorité de ce rassemblement sera de « réconcilier les Saint-andréens, car les divisions n’ont pas servi le développement ». Dans son programme, Éric Fruteau s’engage à « rétablir la démocratie à Saint-André, libérer les énergies ». Il sera également le « maire de tous les Saint-andréens, à plein temps, et pendant 6 ans ». C’est-à-dire pas seulement 6 mois avant les élections municipales quand, au moment de la campagne électorale, la mairie en place depuis 30 ans bouche les trous des routes pour boucher les yeux à la population.
« A l’ère de la Liberté entamée le 20 décembre 1948, a succédé l’ère de l’Egalité le 19 mars 1946. Aujourd’hui, arrive l’ère de la Responsabilité. Une nouvelle génération est disponible pour assumer ses responsabilités ». Et de conclure en lançant un appel à l’union de toutes les bonnes volontés pour construire ensemble l’avenir de Saint-André.
Manuel Marchal
Adrien Minienpoullé : « Chacun d’entre nous doit être un Éric Fruteau »
Acteur des luttes depuis 50 ans, Adrien Minienpoullé rappelle que Saint-André a beaucoup souffert depuis l’époque du préfet Perreau-Pradier. Pendant toute cette période, la ville est vraiment à l’abandon, malgré tous les crédits versés à la municipalité. Il revient également sur les fraudes continuelles qui ont empêché la démocratie de s’exprimer.
« Aujourd’hui, un jeune camarade est là. Il est sincère et il a montré son attachement au peuple. Il est là pour amener la population de Saint-André à la direction de cette ville ». Adrien Minienpoullé demande « un soutien total pour mettre Saint-André sur une autre voix ». Il appelle également à la plus grande vigilance au sujet du déroulement du scrutin. Si les luttes ont permis peu à peu de conquérir le droit de vote à Saint-André, il faut être attentif à la composition des listes électorales.
Il faut également plus que jamais être mobilisé pour que la solidarité puisse triompher à Saint-André. Adrien Minienpoullé appelle à intensifier la bataille sur le terrain. « Chacun d’entre nous doit être un Éric Fruteau ».
Élie Hoarau : « Éric Fruteau a la mission de rassembler »
« C’est une bataille électorale importante. Son enjeu dépasse les enjeux municipaux », insiste Élie Hoarau.
Le secrétaire général du Parti communiste réunionnais précise ce point. Le gouvernement fait des choix politiques inquiétants pour les plus démunis. Ce sont par exemple les franchises médicales. Pendant ce temps, les riches sont aidés : c’est le paquet fiscal de 15 milliards d’euros.
Un enjeu pour les élections, c’est de connaître « comment les différents candidats se positionnent par rapport aux choix du gouvernement », souligne Élie Hoarau, qui constate qu’à Saint-André, le maire, également sénateur, a voté pour un budget qui diminue les moyens pour l’Outre-mer. « Il faut demander des comptes à Jean-Paul Virapoullé, pourquoi a-t-il voté le budget ». « Il faut faire le choix entre ceux qui luttent et ceux qui ne font rien ».
Autre enjeu : renforcer le camp du progrès à chaque élection. Le gouvernement ne doit pas avoir d’appuis locaux pour mener sa politique.
Le développement est également au cœur du prochain scrutin. Il s’agit non seulement de Saint-André, mais également de celui de la micro-région Est.
D’où l’importance du projet et des propositions. « Éric Fruteau a la mission de piloter ce projet », « la mission de rassembler pour bâtir avec toutes les bonnes volontés un projet, la mission de mener l’équipe qui appliquera ce projet, la mission de rassembler ».
« Rassembler au-delà des formations politiques, avec la société civile, pour bâtir un avenir nouveau à Saint-André ».
Joé Bédier : « Il est possible de faire mieux »
Membre de l’opposition municipale aux côtés d’Éric Fruteau, Joé Bédier déclare que l’on est « à 3 mois du changement à Saint-André ». Un changement plus que jamais nécessaire, le problème de l’eau est révélateur. « En ce moment, c’est la sécheresse. Tous les jours, on coupe l’eau à 20 heures à Saint-André, pas à Sainte-Suzanne. Pourtant, Sainte-Suzanne connaît aussi la sécheresse, mais Sainte-Suzanne est mieux gérée. Cela montre qu’il est possible de faire mieux que ce que fait la mairie ».
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