
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
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Gérald Incana : un engagement sans étiquette auprès d’Huguette Bello
12 mars 2008
Chef d’entreprise de 44 ans et père de 2 enfants, Gérald Incana a décidé d’accompagner la tête de liste dans son combat pour la municipalité. Aîné d’une famille originaire de la Saline les Hauts, il s’engage pour la première fois politiquement auprès d’Huguette Bello, qui représente selon lui le souffle nouveau nécessaire à Saint-Paul. Rencontre avec le 4ème colistier de la liste “Pour Saint-Paul, de toutes nos forces !”
Quelles sont les raisons de votre ralliement à la liste conduite par Huguette Bello ?
- Dans une élection municipale, c’est avant tout la proximité de la personne, ses qualités qui font la différence. Huguette Bello a toutes les qualités pour être la plus proche de la population. Huguette Bello, ce n’est pas qu’un projet mais c’est une personnalité avant tout. C’est une battante, une femme d’honneur, une femme d’action.
Qu’est-ce qui vous a poussé à franchir le pas de cet engagement politique ?
- Aujourd’hui, la mairie exerce des pressions sur les employés communaux surtout depuis sa défaite aux législatives. Il utilise tous ces contrats précaires encouragés par l’Etat pour faire pression sur ces gens-là. Et quand on baigne dans le monde de l’entreprise depuis aussi longtemps que moi, on ne peut accepter de telles pratiques sur les employés. A un moment donné, il faut savoir respecter les gens.
Face à cette manipulation, mon engagement ne peut être que total. Si on ne s’occupe pas de la politique, c’est la politique qui s’occupe de vous. A la base, je ne suis pas politique, mais face à cette arrogance et cet immobilisme, il est tant de réagir pour faire changer les choses.
En tant que chef d’entreprise, que pensez-vous du développement économique à Saint-Paul ?
- En ce qui concerne l’emploi, ça n’a pas bougé depuis que Alain Bénard est en place. N’ayant pas facilité l’implantation d’entreprises et d’industries, la création d’emplois est quasi nulle depuis 9 ans. Pourtant, à Saint-Paul, qui est la 2ème plus grande commune de France, il y a de la place. Cela prouve bien qu’Alain Bénard ne connaît rien au monde économique. C’est un amateur.
C’est pourquoi j’adhère entièrement à la volonté de la candidate d’encourager l’implantation des entreprises notamment à travers la de création de ZAC et de ZI à Saint-Paul, à Saint-Gilles mais aussi dans le prolongement de la Route des Tamarins.
En tant que père de famille, quelle proposition retenez-vous du programme engagé par la candidate ?
- L’idée de créer des crèches municipales dans tous les cantons est primordiale. Pour l’heure, il n’y a qu’une seule crèche pour tout le territoire saint-paulois (qui compte plus de 100 000 habitants), dont la capacité d’accueil n’excède pas 100 places, ce qui est largement insuffisant face à une demande de plus en plus importante.
Quel est le secteur dont vous souhaitez nous parler ?
- Un sujet qui me tient vraiment à cœur, c’est l’aménagement des zones balnéaires. En 9 ans, aucune infrastructure hôtelière ou touristique n’a vu le jour à Saint-Gilles, et celles qui sont en place ne sont même pas entretenues. Et pour couronner le tout, Alain Bénard a préféré fermer des infrastructures existantes plutôt que d’engager un vrai projet de rénovation et restructuration en faveur des Réunionnais.
A l’exemple du camping de l’Hermitage qui est fermé depuis au moins 10 ans. Les gens modestes doivent avoir la possibilité de profiter du bord de mer, au même titre que les gens plus aisés.
Et en ce qui concerne des sites très touristiques comme les bassins des Cormorans et la Grotte de Premiers Français, il a préféré interdire l’accès à ces zones plutôt que de les sécuriser. Et pourtant, les gens continuent d’y aller. C’est dangereux. Alors que ce n’est pas compliqué de les sécuriser. Mais, il préfère mettre les moyens ailleurs. Dans les élections par exemple.
C’est bien la preuve que Alain Bénard préfère rester dans un immobilisme total que d’engager les moyens pour faire bouger les choses.
Que pouvez-vous nous dire concernant la culture et le sport à Saint-Paul ?
- Les Saint-Paulois, quand ils veulent faire du sport ou de la musique, ils vont au Port. Il faudrait faire en sorte qu’il y ait toutes les infrastructures culturelles et sportives qui permettraient aux Saint-Paulois d’exercer leurs activités dans leur ville. D’où le projet d’une vraie médiathèque par exemple.
Et en ce qui concerne les évènements culturels, il n’y a aucune manifestation d’envergure au même titre qu’à Saint-Leu avec le Sakifo par exemple. Il y a 20 ans, c’était la plus grande ville qui fêtait le 14 juillet. Elle a été détrônée par Saint-Denis depuis.
Etes-vous confiant pour ce dimanche ?
- On sent vraiment la vague du changement. On le voit dans les résultats. Par comparaison avec les résultats du 1er tour des législatives l’année dernière, qui étaient inférieurs aux 42% totalisés par le candidate dimanche dernier, c’est vraiment encourageant pour ce deuxième tour.
Un dernier mot pour encourager les citoyens à voter la liste menée par Huguette Bello ?
- Pour une élection de proximité comme la municipale, on ne peut pas cliver les gens en fonction de leur sensibilité politique. Le but étant d’améliorer la vie de tous les citoyens et de permettre le développement de la ville. Dans son combat, Huguette Bello ne fait pas de distinction. Elle ne se limite pas à son parti. Elle est au-dessus des partis.
Propos recueillis par Rebecca Pleignet
Antoine Franco, ex-colistier de Thierry Araye, appelle à la mobilisation en faveur d’Huguette Bello
« J’étais mobilisé pour la campagne de Thierry Araye. Neuvième colistier de sa liste, j’étais son directeur de campagne. L’objectif de notre engagement était de mener un combat en toute sincérité contre la politique d’Alain Bénard, pour un véritable changement, une vraie démocratie à Saint-Paul. Mais les gens ont été trahis. Moyennant finance - nous le soupçonnons mais nous ne pouvons ni l’estimer ni le vérifier - Thierry Araye a joué les Ponce Pilate en appelant à voter ni à droite, ni à gauche. Alors que pendant un an à la radio, il était clairement contre Alain Bénard. J’ai donc dénoncé cette manœuvre auprès des autres colistiers. Et je compte bien réunir tous les colistiers qui n’acceptent pas cette volte-face, cet arrangement dans leur dos. Face à cette trahison sordide, nous nous mobilisons et appelons tout le monde à se mobiliser pour Huguette Bello. Thierry Araye, qui affichait une volonté de changement à Saint-Paul, nous a bafoués, nous a trahis. Nous contribuerons donc à la victoire d’Huguette Bello. Nous croyons en la candidate pour un vrai changement à Saint-Paul. »
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Messages
12 mars 2008, 11:28, par kalimouna
Pauvre démocratie...
Thierry Araye n’est ni meilleur ni pire que 70 ou 80% des autres "petits" candidats. Mais, ayant réalisé un bon score au 1er tour dans une des villes les plus importantes de la Réunion, il s’est retrouvé propulsé sous les projecteurs de l’actualité, ce qui a permis de voir ce que pèsent les convictions face aux orgueils démesurés et à la cupidité de certains.
Thierry Araye, au final, ne donnera pas de consignes de vote à titre personnel, mais six de ses co-listiers vont sur la liste d’Alain Bénard. Petit problème juridique, et je compte sur vous pour y répondre : il me semblait que c’était la tête de liste qui en droit était le seul à pouvoir décider une fusion de listes pour un second tour... Ce qui signifierait que ce serait Thierry Araye qui a fait les démarches auprès de la Préfecture. Je vous laisse juges de cette ultime pirouette !
Thierry Araye cependant n’est ni meilleur ni pire qu’un Gino Ponimballom ou qu’un Ibrahim Dindar, qui se sont vendus et qui ont vendu leurs électeurs en échange d’un poste d’adjoint (1.800€), de sièges à la CINOR (1.800€, et plus si c’est un poste de président), et de deux sièges de conseillers généraux (1.800€, et plus s’ils sont élus vice-présidents). Et je ne parle pas des avantages en nature... Tout cela alors que, démocratiquement, ils étaient loin d’être certains d’arriver en tête dimanche prochain. Ibrahim Dindar se payant le luxe d’être certain d’être élu, n’ayant plus aucun candidat en face de lui ! Qui dit mieux ? Si ce n’est pas prendre les électeurs pour des marionnettes, je n’y connais plus rien...
J’ai pris pour exemples St-Paul et St-Denis, mais j’aurais également pu choisir n’importe laquelle des communes encore en lice pour le second tour et on y aurait constaté les mêmes compromissions et les mêmes tentatives d’achats de conscience de la part des deux camps qu’à St-Paul ou St-Denis.
Pauvre démocratie...