
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Bilan de la mandature Paul Vergès 1998/2004
16 mars 2004
• Des finances régionales saines
À l’issue de ce mandat, Paul Vergès laisse une situation financière et budgétaire saine. Les investissements sont passés de 100 millions d’euros par an en 1997 à 300 millions d’euros en 2002. Une progression de « 46% par an » souligne-t-il. Des efforts d’investissement qu’aucune collectivité réunionnaise n’avait jusque là réalisés. Et de tous temps, toutes collectivités confondues...
Et c’est bien ce qui semble agacer certains conseillers régionaux sortants. Ils ne comprennent toujours pas comment une Région peut avoir un budget dont « 60% concerne l’investissement, et 40% le fonctionnement », sachant que l’essentiel de ce fonctionnement concerne la formation. Manifestement, ils parlent de ce qu’ils ignorent. Et par là même, font la preuve de leur incapacité à analyser le budget.
Par ailleurs, ces chiffres, cette santé financière qui va permettre à la Région de continuer sur cette lancée des investissements a été approuvée... par un cabinet d’expert international. Lequel non seulement a constaté le désendettement, mais a confirmé que la gestion de l’équipe Vergès permet d’envisager, sans aucun risque, des investissements conséquents pour l’avenir. La gestion de la Région, sous la mandature Vergès, lui permet donc d’avoir accès à ce que l’on appelle "les marchés obligatoires". Autrement dit, pour simplifier à l’extrême, peut emprunter beaucoup, sans mettre en jeu sa santé financière.
« C’est ce que certains appellent une Région qui ronronne », glousse Paul Vergès. Ces mêmes "élus" ne manquent pas d’imagination : les comptes positifs de la Région permettraient l’achat de bus pour le transport en commun. Ou la construction de débarcadères. Ou de "ports secs".
Et si toutes les collectivités locales réunionnaises, en termes financiers, "ronronnaient" autant que la Région, certaines communes n’en seraient pas là où elles en sont maintenant....
• La route du littoral bientôt tout à fait sécurisée
Autre cheval de bataille allégrement enfourché par certains "élus" : les routes. Selon eux, les embouteillages, c’est la faute à Paul Vergès... La Région a mis en service 25,2 kilomètres de routes depuis 1998 et amélioré l’état de 53 kilomètres d’autres routes. Trois milliards de francs ont ainsi été engagés par la Région en faveur des routes nationales à La Réunion.
Alors, on souligne qu’il y a toujours la question de la route du littoral. Ces mêmes élus omettent de dire qu’il y a eu le dispositif "deux plus une". Ce qui a permis tout de même d’atténuer quelque peu les problèmes. Ces mêmes élus en veulent plus et plus rapidement. Mais la précipitation n’est pas toujours bonne conseillère (voir "billet").
Des études sont en cours. Des experts internationaux ont fait savoir que le principe de la protection de la falaise était efficace. « Mais dans un délai que personne ne peut estimer, deux jours ou vingt ans, il peut y avoir un effondrement de plaques de cette falaise », explique Paul Vergès. Philippe Berne souligne qu’il y a néanmoins des analyses géologiques qui permettent de voir dans quel sens bouge la faille. Donc de prévenir les risques. C’est donc cette phase de consolidation de la falaise qui est menée. Il a fallu, par exemple, que la Région fasse signer un avenant à une convention signée avec l’État pour que les fonds prévus pour la route digue soient investis dans cette consolidation. Et le Conseil régional a également financé l’opération sur ses fonds propres (45 millions d’euros).
À terme, à une échéance d’environ un an, cette consolidation sera achevée. Dès lors, le basculement de la route ne sera plus nécessaire, puisque la route sera sécurisée. Une décision du conseil d’État pourrait venir supprimer la décision de ce basculement.
• Les alternatives à la route littorale
Les études menées tout au long de la mandature sur cette route ont eu pour effet d’obliger la Région - et ses partenaires - à modifier leurs plans. La DDE, par exemple, a lancé un appel à projets. 8 ont été déposés : certains complètement loufoques, d’autres à examiner en détail. Dont par exemple, la route digue, ou le tunnel à deux niveaux, l’un pour les trains, l’autre pour les voitures.
Dans les deux cas, il y a encore des inconnues. Par exemple, le tunnel avec deux niveaux serait d’un coût extrême. Les accidents survenus au Mont Blanc ou en Autriche ont eu pour effet de renforcer les questions de sécurité. Comme l’aération des gaz d’échappement de 50.000 véhicules qui l’emprunteront quotidiennement, par exemple. Comment cette aération pourrait-elle se faire dans ce cas ? Deuxième inconvénient : la hauteur ne permettrait pas à des gros engins - comme ceux qui livrent le kérosène aux avions - d’emprunter le passage. Ils devraient alors faire le tour de l’île. Avec toutes les conséquences que cela comporte en terme de sécurité des passagers, de trafic ou, dans une moindre mesure, de coût de transport.
Pour la route digue, à quelle hauteur faudrait-il la construire, pour qu’elle ne soit pas balayée par la houle, et couverte de roches, poissons et autres crustacés ? Si Gafilo nous a épargnés, statistiquement, un cyclone aussi intense passera forcément très près de notre île, un jour ou l’autre. Il faudrait donc construire la route très haut au-dessus de l’eau. Et dans le même temps, comme la profondeur est importante (12 à 14 mètres), il faudrait "combler" par des remblais ces 12 à 14 mètres de fond, sur une largeur équivalent à une route de deux fois deux voies (plus les bandes d’arrêt d’urgence), le tout sur un nombre certain de kilomètres. Où va-t-on le trouver, ce remblais nécessaire à la construction de cette route digue ?
Et dire que certains pensent résoudre le problème... en six mois.
• Le TCSP, la route des Tamarins...
Les 34 kilomètres en deux fois deux voies de la route des Tamarins seront réalisés au cours de la prochaine mandature. Un ouvrage qui comporte 3 tunnels, 39 ponts et une centaine d’autres ouvrages d’art. On ne se lance pas comme ça dans une telle opération. Il faut un bon nombre d’études de toutes sortes, lancer des appels d’offres (et qu’ils soient fructueux), acquérir du foncier et trouver une solution pour les gens qui sont concernés, etc. Pour tout cela, il faut du temps. Mais cette route des Tamarins est sans conteste la première étape de cette route a moyenne altitude, qui fera le tour de l’île, qui permettra non seulement de désengorger "les bas", mais aussi de "désenclaver les hauts".
Autre projet de grande envergure : le TCSP. Là, le Conseil régional, au vu des études réalisées sur la route du littoral, a opté pour la réalisation, dans un premier temps, à l’Est, puisque ce transport collectif ira de Saint-Benoît à Saint-Pierre (ou Saint-Joseph). La Région a travaillé en relation avec le Conseil général et les communes (ou leur groupement). Seulement voilà, certains élus n’ont toujours pas compris que si un transport collectif à grande vitesse arrive dans leur commune, il va leur falloir faire en sorte de travailler sur le plan de circulation à l’intérieur de leur commune, sinon ce sont des centaines et des centaines de personnes qui arriveront d’un coup, suivies d’autant de personnes trois minutes plus tard. Il est donc indispensable que ces communes mettent en place un nouveau plan de déplacement urbain. Certaines communes n’ont toujours pas compris la nécessité de cela... Et lorsque la Région a financé des projets dans ce sens là, ce ne sont ni des études de faisabilité et des gros travaux qui ont été réalisés... mais des abribus. On pourra toujours y attendre des moyens de locomotion qui n’auront pas été prévus...
Sur Saint-Denis, la question sera primordiale : on peut penser que ce seront entre 110.000 et 200.000 personnes qui débarqueront, tant de l’Est que de l’Ouest. Qu’est-ce qui sera mis à leur disposition à leur arrivée ? Ce TCSP est-il intégré à une réflexion plus globale ?
Des petites phrases toutes faites
« Il est étonnant que depuis 1998 jusqu’en 2004, il n’y ait jamais eu une seule voix qui se soit portée contre le budget de la Région. Pas une seule fois, il n’y a eu des votes contre (ce budget), même si l’on a eu droit à de grands discours » ironise le président de Région. Ces attaques menées par les conseillers régionaux sortants, du style "zéro plus zéro égal zéro" sont la réplique exacte de ce que demande le gouvernement à ses ministres partis en campagne. Ceux-ci se sont vu offrir la panoplie du parfait petit candidat, avec phrases à caser dans les discours.
Paul Vergès interpelle cet élu du Sud qui se plaint que pour "sa" micro-région, le Conseil régional ait eu une action "zéro". Ce même "zéro", c’est ce qui caractérise la présence à la Région, de ce même maire, conseiller régional sortant et membre de la commission permanente. Jamais, mais ce qui s’appelle jamais, il n’a mis les pieds à la Région, entre 1998 et 2004...
Billet
Précipitation et précaution
Lorsque des élus trépignent en disant qu’il faut faire absolument et rapidement quelque chose pour la route du littoral, ils oublient essentiellement un principe fondamental : celui de précaution. Avant de se lancer tête baissée dans la réalisation de tel ou tel ouvrage, il est indispensable de faire des études, de tout prendre en compte. Et si cela avait été fait pour un autre dossier, celui du basculement des eaux, par exemple, on ne verrait pas ce gaspillage de 400 litres seconde se produire.
À noter ce fait étrange : ce sont ceux qui hier ont imposé à tous la route du littoral, alors que Paul Vergès en soulignait les dangers, hurlent le plus fort aujourd’hui.
Il y a parfois des constantes dans le comportement des élus, qui incitent à se demander s’ils sont vraiment responsables.
Environnement : qui ne voulait pas du parc national des Hauts ?
Selon des conseillers régionaux sortants, ceux-là même qui pensent que la Région n’a rien fait, Paul Vergès n’aurait donc rien fait pour la protection de l’environnement. À bon. Ils ont la mémoire courte, ces hommes-là : ont-ils oublié la création du Parc marin ? ont-ils oublié la création du Parc national des Hauts ? Ont-ils oublié que ce parc a été reçu deux avis défavorables : ceux des maires du Tampon et ... de Saint-Paul ?
Alain Bénard : "oui à la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise à Saint-Paul"
• Alain Bénard avait lancé un vibrant plaidoyer "pro domo" pour la MCUR : « quel lieu de mémoire pour La Réunion ? S’il s’agissait de faire un musée pour touristes avec, comme objectif, l’exposé des différentes cultures fossiles des continents qui ont peuplé notre île, ce serait sans doute une dépense contestable et coûteuse. S’il s’agit par contre, d’un espace dédié à nos pères, à tous ceux qui, malgré des conditions de vie épouvantables, ont réussi à vivre ensemble, s’il s’agit enfin de rappeler aux jeunes générations que ce qu’elles vivent, ici, à La Réunion, n’est pas fortuit, que rien n’est jamais acquis et qu’elles ont un rôle de transmission à assumer à leur tour, alors oui à la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise à Saint-Paul ».
• Rappel de quelques chiffres : 56 millions d’euros dont 9,9 millions d’euros en provenance des ministères de l’Éducation nationale, de la Culture, du Tourisme et 13,25 millions d’euros en provenance du FEDER (Europe). La Région Réunion faisant un effort net à la hauteur de 33 millions d’euros.
• Ces crédits sont des "crédits affectés" : autrement dit, ils doivent servir à faire ce pourquoi ils ont été demandés. Ils ne peuvent, en aucun cas, servir à autre chose. La précision peut être utile pour ceux qui voudraient à la place faire des chauffe-eau solaires. Ou toute autre chose.
Énergie : géothermie, éolien, photovoltaïque... c’est rien ?
La Région Réunion n’a donc rien fait dans le domaine de l’énergie. Et l’équipement en chauffe-eau solaires (dans l’individuel et le collectif). Et l’aide au financement de l’installation de 45 maisons en autonomie énergique, revendant même leur "production" à EDF. Une opération d’ailleurs qui pourra être très étendue lors de la prochaine mandature Vergès. Et les études sur la centrale géothermique, alors ? Mais soyons gentils, pour éviter que certains se sentent très très très mal à l’aise, on ne dira pas où elle va s’implanter... Et les études menées sur l’énergie dégagée par la houle, qui, unanimement, disent que le potentiel de l’île est énorme ?
Et la reconnaissance des actions menées par la Région dans le développement durable ? Une reconnaissance qui a pris une forme inattendue : Lucette Michaux-Chevry, sénatrice et présidente UMP de la Région Guadeloupe, vient d’obtenir "une mission" : travailler sur la question des énergies renouvelables outre-mer. Et devinez à qui elle s’est adressée ? Et oui, à Paul Vergès... à la tête d’un Conseil régional « qui ronronne... ».
Coopération régionale contre action internationale
Là aussi, le clan des "zéro" s’est illustré en accusant la Région de n’avoir rien fait. C’est vrai que lorsque certains parlent de coopération régionale, ils voient les jumelages scolaires... Pendant ce temps, Paul Vergès a signé des accords avec l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Chine, le Canada, l’Inde... Sans compter Madagascar, les Comores et Maurice... La naissance d’Air Austral ? Oubliée par les "zéro". À souligner que la compagnie régionale va mettre à la disposition des familles des disparus du "Samson" (bateau qui a coulé pendant la tempête liée à Gafilo), un avion pour que ces familles puissent commencer leur travail de deuil près des côtes malgaches.
L’emploi : le jeu de la surenchère
Lorsque certains disent que la Région n’a eu aucune action dans le domaine de l’emploi, lorsque d’autres annoncent la création de 15.000 emplois, d’autres surenchérissent à 20.000 et les troisièmes à 25.000. Avec un humour féroce, Paul Vergès se demandait si l’on allait pas atteindre la promesse de 50.000 emplois créés avant la fin de la campagne.
C’est vrai, cela pourrait être comique si cela ne concernait pas l’être humain. Paul Vergès a, de nouveau, rappelé qu’il fallait que l’État maintienne à son niveau actuel le volume d’emplois dits aidés (en terme de "quotas" et d’accompagnement) et agir pour la création d’emplois pérennes. Un discours qu’il a toujours tenu, et un dossier qu’il a toujours défendu, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat.
Pour les grands travaux comme la route des Tamarins, la Direction du Travail a chiffré à 1.500 le nombre d’emplois directs et à autant le nombre d’emplois indirects. On peut estimer qu’il en sera du même ordre pour les autres grands chantiers.
Et ce seront des Réunionnais formés qui prendront les postes de chef de chantier : 318 jeunes sont partis acquérir une formation spécialisée et hautement qualifiée pour les travaux. Et les entreprises viendront accompagnées du moins de personnel possible, pour qu’elles embauchent sur place.
Les Chinois qui viendront installer une usine de télévision au Port formeront au fur et à mesure les Réunionnais pour qu’ils puissent prendre les responsabilités d’encadrement.
Dossier Dominique Besson
Quand Edmond Lauret dérape !
Invité de Télé-Réunion hier soir, Edmond Lauret, tête de la liste Réagir a dit vouloir mettre en garde les électeurs réunionnais : si la liste de l’Alliance l’emportait, ce n’est pas Paul Vergès qui serait élu président, mais Pierre Vergès. À 6 jours du premier tour des régionales, jamais sans doute on aura sorti une stupidité aussi énorme. Déçu sans doute par le score que lui prédit le dernier sondage, l’ancien sénateur cherche à faire parler de lui par tous les moyens possibles, y compris en recourant à un pur mensonge. Face au succès que l’on prédit à l’Alliance, Edmond Lauret n’a pu se retenir et a fini par déraper.
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