Élection cantonale partielle du 5ème canton de Saint-Paul

Jean-Claude Mélin pour la valorisation des sites historiques saint-paulois

4 février 2006

Jean-Claude Mélin, le candidat de l’Alliance à l’élection cantonale partielle du 5ème canton de Saint-Paul, constate amèrement l’état d’abandon de ce canton. Il note l’absence de mise en valeur de certains sites historiques de la localité.

Jean-Claude Mélin est le candidat de l’Alliance à l’élection cantonale partielle du 5ème canton de Saint-Paul. Le premier tour de scrutin est fixé au 12 février. Avec ses militants, il va à la rencontre des électeurs qui habitent Saint-Gilles-les-hauts, Saint-Gilles-les-bains, Villèle, l’Éperon, l’Hermitage et La Saline-les-bains. Mercredi matin, il sillonnait les rues de Villèle où il expliquait sa démarche. Elle reste simple et surtout, il se garde d’émettre des promesses. Cet homme "pour un monde plus juste et plus égalitaire où les riches viendraient en aide aux plus pauvres", constate avec colère "la démolition des acquis sociaux et la suppression des emplois aidés notamment".

Défendre l’intérêt de l’ensemble de la population

Selon Jean-Claude Mélin, les atouts de ce vaste canton restent inexploités. Le patrimoine comme l’usine sucrière située à l’Hermitage voit de jours en jours ses pierres dérobées une à une par des personnes sans scrupules. Doucement mais sûrement, si rien n’est fait, ce lieu de mémoire disparaîtra, au moment même où le président de la République appelle à commémorer l’abolition de l’esclavage le 10 mai. Les bassins comme les ravines se trouvent aussi à l’abandon. D’après le candidat de l’Alliance, la valorisation de ces lieux peut créer des emplois. Il se propose comme pont entre les porteurs de projets et le Conseil général : une voie pour défendre l’intérêt de l’ensemble de la population.

Jean-Claude Mélin note tout particulièrement l’absence d’animation au sein de ce quartier. Il rencontre de nombreux jeunes assis devant des immeubles ou non loin des “boutiks”. Ils restent là des heures durant et l’oisiveté prend le pas sur l’activité. Il dénonce cette situation, car si rien n’est opéré pour les sortir de ce contexte, ils filent vers l’impasse. Là aussi, un conseiller général a son mot à dire. Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas.

 Jean-Fabrice Nativel 


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