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Elections municipales
19 mars 2008
Le quotidien “Les Echos” s’est penché sur le difficile rôle de maire dans les communes ultramarines. Les élus éprouvent de grandes difficultés à concilier lutte contre le chômage et développement des infrastructures communales.
Le rôle de 1er Magistrat n’est pas facile. Encore moins en Outre-mer. Chômage, surcharge d’employés communaux, insuffisance des recettes fiscales... Samedi 1er mars, le quotidien “Les Echos” revenait sur les difficultés financières auxquelles sont particulièrement confrontés les élus des communes ultramarines.
Dans sa rubrique “Collectivités locales”, le quotidien consacre trois articles à la fonction de maire en Outre-mer, et focalise particulièrement sur les villes de Saint-Paul de La Réunion et Fort-de-France, en Martinique. Où on en apprend des belles sur la gestion de l’ancien maire de Saint-Paul....
Un quart de la population active est au chômage
Premier constat : la majorité du budget municipal part en frais de fonctionnement. Ils ne sont pas moins de 3.000 agents municipaux à Fort-de-France, une ville qui compte 94.000 habitants. A Saint-Paul, c’est 70% du budget qui y passe. Impossible d’y réchapper, selon Daniel Kwanchee, Directeur général des services municipaux saint-paulois. « Nous pourrions fonctionner sans avoir 3.200 salariés, comme aujourd’hui. Mais les communes participent à la lutte contre le chômage », rapporte “Les Echos”.
Ici, plus encore que dans l’Hexagone, la lutte contre le chômage est une priorité : 25% des Foyalais sont sans emploi. Ils sont 24% à Saint Paul. « Les élus municipaux d’Outre-mer ont été jusqu’alors sous pression permanente pour créer des emplois. Pression, d’une part, de leurs administrés et électeurs, ce qui est souvent passé pour du clientélisme. Pression également de l’Etat qui a longtemps fermé les yeux, voire favorisé la multiplication de ces emplois aidés pouvant contribuer à contenir les courbes du chômage. En grossissant ainsi un peu trop facilement les contingents d’agents contractuels par la suite titularisés, les maires ont toutefois joué un rôle non négligeable de “buvard social”, comme l’a fait remarquer le député Marc Laffineur dans un rapport parlementaire », explique le quotidien.
Communes en faillite...
Tous ces emplois municipaux ont un prix et grèvent les ressources des communes. Et les différentes recettes fiscales peinent à compenser ce déficit. La taxe professionnelle ne suffit pas. Seul l’Octroi de mer, un impôt sur les importations et les productions locales, dont le montant est fixé par les Conseils régionaux, permet d’alimenter les caisses des collectivités territoriales d’Outre-mer. Cette taxe constituerait aujourd’hui entre 8 et 37% des recettes réelles de fonctionnement des communes. Une manne financière amenée à disparaître, l’Union Européenne ayant programmé sa suppression en 2014.
Conséquence de ce déficit budgétaire : les communes sont en faillite et manquent d’infrastructures. « Il n’est pas rare que les élus mentionnent des besoins insatisfaits en matière d’alimentation en eau potable, d’assainissement, de logements sociaux, d’équipements sportifs ou scolaires », relève “Les Echos”, « au début de l’année 2007, seulement 5 communes polynésiennes sur 48 disposaient d’un réseau d’eau potable, et 3 d’un réseau d’assainissement ! ».
... et placées sous tutelle
Une situation difficilement gérable pour les élus, qui ne baissent pas les bras pour autant et continuent à nourrir de grands projets pour leurs communes. A La Réunion, le tram-train est attendu pour 2013. En cours de réalisation, un chantier de transfert des eaux de l’Est permet progressivement d’irriguer les champs de cannes à sucre. A Fort-de-France, des investissements immobiliers sont prévus par le maire sortant Serge Letchimy (Parti progressiste martiniquais), qui espère ainsi, s’il est réélu, pouvoir séduire les investisseurs privés et augmenter les recettes de sa ville.
En attendant, ce sont le plus souvent les pouvoirs publics, avec l’aide de l’Agence française de développement, qui financent les municipalités les plus pauvres. « Au prix souvent de sévères cures de redressement, notamment par le biais de l’impôt. Pour les communes impécunieuses qui veulent investir et bénéficier des fonds européens, il ne semble guère y avoir d’alternative », observe le quotidien. En 2003, près de la moitié des communes guadeloupéennes étaient placées sous tutelle. Elles étaient encore 14 en 2006.
Maïté Koda, RFO.fr
Commentaire
Cet article qui exonère le clientélisme de certains maires révèle l’importance de celui-ci dans le budget d’une municipalité : 70% pour Saint-Paul ! Que reste-t-il pour le développement de la commune, les écoles, la sécurité, le sport, la culture, etc...? On met en avant l’étendue du chômage dans les DOM, pour justifier le recrutement de plus 3.000 agents communaux. Le maire - bonne âme - serait un pourvoyeur d’emplois sans contreparties. A qui fera-t-on croire cela ?
Une vraie politique locale de l’emploi nécessite la création de zones commerciales et industrielles, et la création de services, qui engendrent des emplois. Mais ces maires - dont Alain Bénard - ont préféré compter (sur) leurs agents communaux en en faisant des obligés, réserve supposée de voix pour les élections. Mauvais calcul. Il a perdu les élections municipales.
A.C.
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