
Lotonomi alimantèr ? Dann in plan rényoné pou noute dévlopman.
17 juin, parMézami, mon bann dalon, Késtyonn dévlopman, zot i koné kossa noute parti i vé pou la Rényon é zot i koné kozman lo kozman noute bann kamarade kan (…)
Elections municipales au Port
3 mars 2008, par
Une rencontre entre les jeunes du Port et le maire Jean-Yves Langenier a eu lieu samedi après-midi à la permanence du PCR. Plus de cent personnes se sont déplacées pour écouter les résultats du travail de terrain mené par le Comité de jeunes qui soutient le programme du maire sortant. Le Comité a relayé les attentes des jeunes Portois en matière d’emploi, d’animation, d’échange culturel. Le maire s’est dit prêt à répondre à ces préoccupations, à condition que tous s’impliquent dans ce « rêve collectif ». Une question d’ambition, car la ville dispose déjà de bonnes bases et d’atouts à valoriser.
Jean-Yves Langenier n’est pas peu fier. Samedi dernier, il a obtenu la confirmation que les jeunes, ceux de sa commune en particulier, savent s’impliquer en politique. « Je suis satisfait, déclarait-il à l’issue de cet après-midi d’échange. On dit que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique. Mais la politique, c’est autre chose que d’aller à la tribune, faire de grands discours, c’est s’occuper de sa commune ». Exactement ce qu’a fait le Comité de jeunes (une vingtaine de membres) dans les quartiers. En un mois, le Comité est allé à la rencontre de cette jeunesse portoise, souvent stigmatisée par les médias, pour leur donner la parole, recueillir leur perception de la vie dans les quartiers et leurs attentes. Les Portois étaient conviés à la synthèse de ce travail de terrain. Une première étape, car le Comité compte bien poursuivre le dialogue au-delà des élections.
Mieux communiquer au sein des quartiers
En matière d’animation, la ville du Port n’est pas à plaindre. Denis, l’un des jeunes du Comité, rappelle qu’il y a 200 associations, 60 clubs sportifs pour une cinquantaine de disciplines, et un investissement annuel de 8 millions d’euros pour les associations. Et il poursuit : « à cela s’ajoute l’aménagement d’infrastructures telles que les centres d’animation. Ces outils vont faciliter l’apprentissage du mieux vivre ensemble et favorisera la prise d’initiative, la responsabilité en formant les acteurs de la cité ».
Les jeunes du Port reconnaissent la volonté de la mairie, mais ils font état de « manques en matière d’actions et d’information ». Pour pallier ce défaut de communication entre les quartiers, le Comité a pu esquisser quelques solutions avec les jeunes des quartiers. « On peut travailler avec les associations de quartiers, les groupes d’habitants initiateurs des idées de projets avec l’aide des différents professionnels de chaque structure et chacun dans leur domaine de compétence ; désigner les coordinateurs dans les secteurs pour animer les projets de la population ; créer de nouveaux lieux d’information et d’animation et les fidéliser : cinémas de quartier, espaces d’expression, rencontres régulières sur les quartiers, tournois sportifs ».
Comme Denis, Sayna a insisté sur la nécessité d’accentuer les échanges entre les citoyens en s’appuyant sur le monde associatif. Mais elle a surtout relayé le besoin de favoriser l’intégration des communautés, de faire du Port « un haut lieu de mixité socioculturelle sans considération de race, d’origine et de croyance, car dit-elle, on trouve encore dans notre société des individus en situation d’ignorance, d’attente et de désespoir ».
Former aux métiers d’avenir
L’emploi et la formation sont sans doute la préoccupation la plus pressante des jeunes et la plus difficile à répondre. L’équipe municipale ne s’est jamais détournée de ce problème. Elle mène un à ce sujet un travail de longue haleine. « Prenons par exemple des plateformes de services comme celles de l’Oasis et de la Rivière des Galets (guichet unique des services de l’emploi), et les structures de formation comme l’école des Beaux Arts, l’ILOI, le CNAM. Le maire a également facilité l’implantation des entreprises, notamment grâce à la création d’une cellule d’appui aux entreprises », expose Rebecca. Et les projets ne manquent pas pour une ville qui est devenue un pôle d’activités. Rebecca cite ainsi l’aménagement du port de plaisance, le développement de la pêche hauturière, le tram-train, le projet ville solaire, soit 3 000 emplois à créer.
Reste à faciliter l’orientation et la formation de la jeunesse portoise vers ces activités, « le grand challenge de l’équipe municipale ». Pour le tram-train et la ville solaire, le maire a prévu la création d’une Faculté des Autodidactes et des Cadres. La garantie d’une formation pour tous quel que soit son âge et son niveau d’étude. L’orientation est avant tout une affaire d’information. Le Comité de jeunes propose de créer un réseau entre les centres de formation et les établissements scolaires du Port afin de les sensibiliser aux métiers de demain.
Une politique pour corriger les inégalités
Jean-Yves Langenier sait écouter et il a bien compris le message de la jeunesse. Il est prêt à relever le défi que ces citoyens lui confient. A eux de décider de la suite à donner à ces échanges au moment du vote. Face à ces jeunes, il a tenu à rappeler sa conception de la fonction de premier magistrat de la ville du Port. « Le Port est une commune avec une majorité de familles de condition modeste. Dans une ville comme la nôtre, c’est à la commune de faire le maximum pour que chacun accède à la promotion sociale, c’est à la commune de mener une politique pour corriger les inégalités sociales ». Il a ainsi cité en exemple la construction de la médiathèque. Un effort de la commune qui a permis à de nombreux Portois d’étudier, de réussir des examens dans des conditions que les familles ne sont pas en mesure de fournir.
Depuis le Schéma directeur de 1971, résultat d’une délibération fondatrice du Conseil municipal, « un bon bout de chemin a été fait, rappelle Jean-Yves Langenier, même s’il reste encore à faire ». Pour le droit au logement, à une situation professionnelle, à la dignité, la ville a consenti à de gros investissements. Exemple de réussite, l’accès à l’eau potable qu’il a fallu aller puiser dans la nappe phréatique ainsi qu’aux deux sources Denise et Blanche. Contrairement aux communes confrontées au manque d’eau, le Port est épargné. C’est pourtant la ville la moins arrosée de l’île et cette eau de qualité est l’une des moins chères de La Réunion.
Pour Jean-Yves Langenier, l’avenir du Port est une question d’ambition. Si l’équipe municipale joue son rôle, si elle s’emploie à mettre en oeuvre les conditions de réussite, c’est aussi aux jeunes de ne pas rester les bras croisés et d’attendre. « Si nous avons la volonté dans la vie, le résultat est au bout, même si nous voulons atteindre le plus haut niveau », a-t-il affirmé face à l’assemblée. Un message d’encouragement à cette jeunesse trop souvent mal perçue. Et le maire explique pourquoi en reprenant la phrase célèbre de Laurent Vergès : « les journaux véhiculent des préjugés. Le Port est une commune dénigrée mais c’est sont histoire politique, syndicale qui veut ça. Le Port n’est pas une ville comme les autres. C’est à nous aujourd’hui de faire reconnaître que le Portois n’est pas plus, pas moins, et qui faut “respect a nou” ».
Edith Poulbassia
Les jeunes Portois appellent à s’engager aux côtés de Jean-Yves Langenier
Une motion a été votée lors de cette rencontre avec le maire sortant. Elle réaffirme le soutien de jeunes portois en faveur d’une ligne de conduite : « combattre toute forme de discrimination, d’exploitation et d’exclusion des plus démunis ». Il s’agit d’un appel à tous les jeunes citoyens de voter pour la liste de Jean-Yves Langenier. La voie des urnes est le moyen de donner au Port les conditions d’un développement pour tous, de poursuivre le travail entrepris depuis 1971. « L’amour de l’équité et de la solidarité qui nous habite trouve ses racines dans la victoire historique de mars 1971. La ville du Port, tournée vers l’avenir, n’oublie pas ses pères conquérants et victorieux. Une route a été tracée, il nous appartient maintenant de l’enrichir, de la développer et de la prolonger », affirme le Comité de jeunes.
Si les jeunes s’engagent avec Jean-Yves Langenier, c’est qu’ils jugent satisfaisant le travail mené jusque-là. « Nous les jeunes du Port sommes à l’image de chaque jeune Réunionnais confronté aux incertitudes de la vie. Nous aussi nous revendiquons les droits de l’Homme à l’emploi, au logement et à l’implication dans la cité. C’est pourquoi nous continuerons à nous associer aux efforts engagés par Jean-Yves Langenier et toute son équipe depuis des décennies en faveur de l’éducation, la formation, l’habitat, l’environnement, la vie associative. »
Ce qu’ils refusent : la politique inverse, menée par Nicolas Sarkozy et sa majorité. « Par notre soutien à la liste conduite par Jean-Yves Langenier nous voulons dire NON ! À la politique menée par Nicolas Sarkozy. Nous nous opposons à cette politique qui fait les poches des plus démunis pour accorder des milliards aux plus riches. Nous dénonçons la suppression drastique des contrats aidés, la diminution du pouvoir d’achat (refus systématique de la valorisation du SMIC), la répression contre les bénéficiaires des minima sociaux, la baisse du financement de la mobilité éducative et professionnelle ».
Plus spécifique à la ville du Port, les jeunes en ont assez de la mauvaise réputation fabriquée par la presse. « Nous refusons que notre jeunesse soit salie et stigmatisée par les médias. Nous les jeunes du Port, affirmons avec dignité et humilité contribuer à l’élévation des consciences individuelles et collectives par notre implication dans le monde économique, social et culturel de notre cité, et au-delà, de notre île. »
Et les jeunes Portois concluent : « nous nous engageons aux côtés de Jean-Yves Langenier parce qu’il donne à la jeunesse les moyens de participer à la gestion de la commune et que son projet est le seul à garantir les conditions d’un développement durable, respectueux de l’Homme et de son environnement ».
EP
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