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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
À Paris, à Lyon, à Toulouse, à Strasbourg et dans bien d’autres villes
18 mars 2008
En France, le parti au pouvoir a été largement sanctionné dimanche dernier. Une nouvelle carte des collectivités territoriales se dessine.
Selon les résultats définitifs, l’UMP perd 42 villes de plus 30.000 habitants, chefs-lieux de départements ou arrondissements de Paris, ce qui fait dire à François Hollande que l’opposition devient un "contre-pouvoir" local. L’ampleur de la défaite de la droite est encore plus visible sur les villes de plus de 100.000 habitants : parmi les 37 villes, la droite en détenait 21 (dont Marseille, Toulouse, Nice, Bordeaux et Strasbourg) avant les Municipales, la gauche 16 (dont Paris, Lyon, Nantes, Lille, Montpellier et Rennes). La droite a conservé dès le premier tour Bordeaux et Toulon, la gauche Lyon, Nantes, Dijon, Le Mans, Limoges, Besançon et a conquis Rouen. À l’issue de ces deux tours, la gauche domine désormais très largement dans les villes de plus de 100.000 puisqu’elle en détient 25 contre 12 à la droite. Selon François Hollande, le parti a dépassé "l’objectif" que lui-même avait fixé de conquérir "30 villes de plus de 20.000 habitants ". La victoire de la gauche est encore plus nette dans les élections cantonales avec 51% des voix contre 44% pour l’UMP et le Nouveau Centre.
Selon les résultats définitifs, l’UMP subit dimanche soir de lourdes pertes dont voici un petit aperçu :
- À Amiens, Gilles de Robien perd face au socialiste Gilles Demailly (56,21% contre 37,94). Maire depuis 1989, l’ancien ministre de l’Education de Dominique de Villepin s’était déjà fait devancer au premier tour. Avec 55% de participation seulement, Amiens avait été, au premier tour, la ville de France de plus de 100.000 habitants où l’abstention avait été la plus forte.
- À Toulouse, la liste UMP-MoDem de Jean-Luc Moudenc est battue par le socialiste Pierre Cohen (49,58% contre 50,42% pour la gauche). Dans la ville, l’ambiance était à la liesse à la permanence du candidat PS et dans les rues menant vers la place du Capitole, siège de l’hôtel de ville.
- À Strasbourg, Roland Ries, allié aux Verts, a largement remporté le second tour avec 58,3% face au maire sortant UMP Fabienne Keller (41,7%). La droite, qui après douze ans de règne de la gauche avait repris cette ville à Catherine Trautmann en 2001 avec 50,8% des voix, n’aura pu être reconduite.
- À Reims, la campagne avait été serrée mais la défaite est sans appel pour Catherine Vautrin qui portait les couleurs de l’UMP : elle est écrasée par la socialiste Adeline Hazan (56% contre 44%). La droite paie cher ses divisions dans la capitale du champagne.
- À Caen, la gauche avait raison d’y croire. La liste d’union de la gauche menée par le socialiste Philippe Duron à Caen a remporté l’élection municipale au second tour avec 56,26% des suffrages, selon des résultats définitifs communiqués par la mairie. Cette ville n’a jamais été gérée par la gauche. Elle était jusqu’à présent gérée par Brigitte Le Brethon (UMP).
- À Pau, François Bayrou est battu d’extrême justesse par la candidate de gauche, avec 38,81% des suffrages contre 39,76% pour Martine Lignières-Cassou. Le maire sortant Yves Urieta recueille 21,42% des voix. Le patron du MoDem a expliqué sa défaite par des "manoeuvres", visant sans le nommer Nicolas Sarkozy.
- À Périgueux, le second tour s’annonçait périlleux pour Xavier Darcos, il tient toutes ses promesses. Le maire UMP sortant est battu par le socialiste Michel Moyrant avec 49,5, contre 50,5.
- À Paris, Jean Tiberi reste invincible dans le 5e ; la candidate PS Lyne Cohen-Solal arrive 2ème, le candidat du MoDem Philippe Meyer est dernier. Dans le 17e, Françoise de Panafieu gagne avec 52,7% des voix tandis que dans le 1er, Jean-François Legaret conserve son fauteuil. C’est une victoire sans paillettes pour Bertrand Delanoë, ternie pas la défaite d’Anne Hidalgo dans le 15e.
- À Metz, le candidat de droite Jean-Marie Rausch est battu par la coalition autour du PS. Metz aura son premier maire de gauche depuis 1848, en raison surtout des divisions à droite. « Nous payons le prix des divisions » dans plusieurs villes, a d’ailleurs réagi le ministre du Travail Xavier Bertrand dimanche soir.
- À Blois, la ville a été reprise par la gauche, la liste emmenée par Marc Gricourt (PS) ayant battu haut la main, avec plus de 60% des voix, celle du maire sortant Nicolas Perruchot (NC), "tombeur" de Jack Lang en 2001.
Bilan contrasté pour le PCF
Le PCF a globalement progressé. Mais le basculement au profit du PS du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, de la ville de Montreuil au crédit des Verts et de Calais conquise par l’UMP grâce au désistement du Front national ternissent les avancées. En tête de liste, il a conduit victorieusement une liste de coalition avec le MoDem à Aubagne.
Le PCF a réussi à accroître à 89 le nombre des mairies communistes dans des villes de plus de 9.000 habitants (contre 86 dans la mandature précédente), souligne Michel Laurent responsable élections au PCF. Dans de nombreux autres cas, il a contribué à de nombreux succès en coalition avec le PS et les Verts. Par ailleurs, il conserve la direction du Conseil Général du Val de Marne, et prend la direction de celui de l’Allier.
Le PCF confirme son implantation dans les quartiers populaires en France, notamment en banlieue parisienne. En Seine-Saint-Denis, il devait faire face à la concurrence du PS qui n’a pas hésité à maintenir ses candidats dans des triangulaires. Dans ces scrutins, le PCF a conservé trois des quatre mairies que lui disputaient des socialistes : La Courneuve, Bagnolet et Saint-Denis. Mais Aubervilliers a basculé du côté du PS.
À Aubagne (Bouches-du Rhône), politiquement symbolique puisque le maire sortant PCF Daniel Fontaine avait fait une alliance unique en son genre avec le MoDem, est restée communiste.
« En élisant de très nombreuses villes de gauche ce soir, les Français nous donnent un message : ils veulent cette France de la solidarité, de l’égalité, de la justice », a déclaré la secrétaire nationale, Marie-George Buffet.
La grosse déception est venue du Calais, sa plus grande ville, qu’il gérait depuis 37 ans. L’UMP Natacha Bouchart, à la tête d’une liste d’ouverture, l’a emporté avec 54,02% des voix, aidée par le désistement inattendu du candidat du Front national.
L’UMP trop à droite ?
L’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, vice-président de l’UMP, a estimé lundi que le gouvernement devait « corriger le tir sur un certain nombre de points » après la défaite de la majorité aux municipales et cantonales.
Il a notamment jugé que le rapport Attali sur la libéralisation de la croissance « avait été une cause d’échec » pour la majorité « parce qu’on a parlé de réformes en faisant peur sans parler des résultats ».
« Je crois qu’il y a une certain nombre de sujets sur lesquels il faut modifier le discours gouvernemental, je pense qu’il y a un certain nombre de politiques qui ont été oubliées », a-t-il poursuivi. Selon Jean-Pierre Raffarin, « il faut parler de la politique de l’emploi » qui a été « oubliée pendant neuf mois », évoquant également l’aménagement du territoire.
Il dit aussi que l’UMP était « trop à droite » et qu’elle devait « s’ouvrir au centre » pour conquérir les suffrages des électeurs du MoDem.
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