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Les candidats soutenus par l’Alliance gagnent du terrain
23 mars 2004
Parmi les treize ballottages du 28 mars, les quatre qui vont avoir lieu à Saint-André 1 et 2, à l’Étang-Salé et à Saint-Louis ont un contenu politique particulier, en ceci qu’ils concernent des communes à direction UMP dans lesquelles l’Alliance réalise un score nettement supérieur à sa moyenne régionale.
Lors du premier tour, les douze conseillers généraux élus ne comptent que quatre UMP sur les huit sortants de la majorité du Conseil général : quatre maires qui retrouvent leur siège au Palais de la Source, pas un nouveau venu, rien de bien surprenant de ce côté là.
Sur les vingt-cinq conseillers dont le mandat est renouvelable, l’UMP et les élus associés à la majorité (comme Axel Kichenin) ou les divers droite étaient au nombre de dix-sept. Ils ne sont déjà plus que treize, tous en ballottage plus ou moins défavorable. L’UMP, alias la Relève (UDF-péi) et l’ex-RPR, est en recul de près de quatre points par rapport à l’élection de 1998 et, dans les treize ballottages du deuxième tour, les soutiens du gouvernement Raffarin n’ont aucune illusion à se faire sur l’option de l’électorat devant les choix politiques de la majorité du Conseil général et sa passivité - lorsqu’elle ne prenait pas la forme d’un soutien actif, au moins verbal - devant la casse sociale du gouvernement Raffarin.
Autant d’attitudes que les Réunionnais ont interprété à juste titre comme un quitus donné au gouvernement : par exemple dans la casse des emplois-jeunes qui soutenaient la vie associative et dont la disparition va se payer au prix fort dans divers domaines (action sociale, culture, sport...) ; ou dans la politique de la santé - une compétence forte du Conseil général. Parmi les treize ballottages du 28 mars, les quatre qui vont avoir lieu à Saint-André 1 et 2, à l’Étang-Salé et à Saint-Louis ont un contenu politique particulier, en ceci qu’ils concernent des communes à direction UMP dans lesquelles l’Alliance réalise un score nettement supérieur à sa moyenne régionale (34%) : 35,26% à Saint-André, 39,59% à l’Étang-Salé et 48,34% à Saint-Louis. Cette dynamique, alliée aux facteurs spécifiquement cantonaux - qui tous s’ajoutent à la défaite de l’UMP en sanctionnant des maires ou des adjoints - conforte le sentiment d’une victoire à portée de main chez les candidats du PCR soutenus par l’Alliance.
Éric Fruteau (Saint-André 2) : la sanction au candidat du maire UMP
En contraignant au ballottage le candidat de la Mairie, 1er vice-président sortant du Conseil général et 1er adjoint au maire de Saint-André, Eric Fruteau a créé la surprise. "C’est la première fois que ce canton ballotte. Ça ne s’est jamais vu et c’est très encourageant", note le candidat du PCR. "Le candidat du maire, du gouvernement, de l’UMP...etc se voyait déjà élu largement dès le 21 mars ; il l’a dit partout dans la campagne mais les électeurs et électrices saint-andréens en ont décidé autrement", ajoute-t-il. Si Serge Camatchy, le conseiller sortant, reste en tête avec 2.326 voix, il en perd près de 500 depuis 1998 tandis que son jeune opposant, en seconde position avec 2.257 voix, gagne plus de neuf cents voix depuis le dernier scrutin, fruit d’un travail permanent sur ce canton depuis plusieurs années. Éric Fruteau fait observer que les 69 voix qui le séparent de Serge Camatchy sont un échec pour le sortant et que le cumul des voix des quatre candidats opposants au candidat de la Mairie et de l’UMP (2.996 voix cumulées) distance ce dernier de 670 voix, ce qui laisse un sérieux espoir pour le second tour. "La gauche gagne du terrain à Saint-André, mais même des gens de droite, parce qu’ils me connaissent, ont fait le pas dans cette élection et il faut en tenir compte", analyse Éric Fruteau, qui lance pour dimanche un appel à tous les Saint-Andréens lassés de l’immobilisme et du clientélisme de la politique municipale. Car si le scrutin de dimanche n’est pas une élection municipale, le résultat que fera l’Alliance pourrait sonner le glas pour un maire en bout de course, dont deux adjoints viennent de se faire sévèrement sanctionner.
Yvon Virapin (Saint-André 1) : ballottage favorable pour le candidat de l’Alliance
Élu dès le 1er tour en 1998, le candidat de la Mairie dans le premier canton, Jean-Claude Ramsamy, est cette fois-ci mis en sérieuse difficulté par huit autres candidats dont le meneur, celui placé en tête par les électeurs, est Yvon Virapin, candidat de l’Alliance présenté par le PCR (1.368 voix soit 26,84% des suffrages exprimés). Il est suivi de près par Emmanuel Sériacaroupin (PS, 1.102 voix). Un troisième candidat d’opposition à la Mairie, Henri Calicharane, issu de la majorité dont il s’est détourné, fait un score qui a contribué à affaiblir celui de M. Ramsamy au premier tour et pourrait lui être fatal au second. Les efforts faits aujourd’hui par les élus de l’UMP pour courtiser Henri Calicharane (484 voix) font sourire à Saint-André, après la bataille à couteaux tirés que se sont livrés les frères ennemis dans le premier tour. Le cumul des voix de tous les opposants, s’il se reporte sans faiblesse sur le candidat arrivé en tête, laisserait loin derrière le candidat de la Mairie. Et c’est sans compter encore avec les abstentionnistes, nombreux dans ce canton comme dans l’autre.
Claude Hoarau (Saint-Louis) : la semaine sera chaude
Le résultat de dimanche, dans lequel Claude Hoarau a mis en ballottage le maire de Saint-Louis - dont un adjoint a été battu au 1er tour à la Rivière - constitue une première victoire. Selon Claude Hoarau, le maire Cyrille Hamilcaro ne peut compter sur le soutien d’aucun des cinq autres candidats qui se sont présentés en appelant à sanctionner la politique du gouvernement Raffarin et ses relais “de proximité”. Un message reçu cinq sur cinq et dont il n’y a pas de raison de penser qu’il pourrait perdre de sa vigueur au second tour, puisqu’il s’agira alors d’envoyer siéger un élu qui résistera aux injonctions ou orientations gouvernementales. "Beaucoup de ceux qui faisaient partie de l’entourage du maire croyaient celui-ci imbattable. Avec l’échec de dimanche, le doute s’est introduit, ce qui créé une situation de panique chez Cyrille Hamilcaro", a commenté hier Claude Hoarau en évoquant les incident de la veille à La Rivière Saint-Louis. L’électorat a voté à 75% dans le premier tour des cantonales, ce qui laisse une marge de progression plutôt étroite pour le second et une campagne certainement très serrée.
Dans le camp de l’Alliance, c’est plutôt sur une base politique que les militants espèrent remporter l’avantage. L’immobilisme de la gestion du maire-conseiller général, notamment en matière de logement social ; son autoritarisme et une gestion arbitraire du personnel municipal sont autant d’arguments plaidant pour un remplacement du sortant. Il faut se rappeler que ces gens de la droite se sont fait élire en 2001 et 2002 sur l’argument de la “proximité”. Qu’en ont-ils fait ? Ils l’ont asservi à une allégeance aveugle envers le gouvernement central, dont ils n’ont contesté aucune des décisions antisociales. Où est la “proximité” dans ces conditions ? L’exemple le plus parlant est celui du logement social, qui est à Saint-Louis un grand sujet d’inquiétude. "Cyrille Hamilcaro n’a acheté aucun terrain pour le logement social depuis trois ans", souligne Claude Hoarau. "Lorsqu’on sait qu’il faut trois ans pour instruire de tels dossiers, cela veut dire qu’il n’y aura pas de logement social en nombre à Saint-Louis pendant les six ans de mandature Hamilcaro. Auparavant, nous en faisions bon an mal an 200 à 300 dans la commune".
En ajoutant à cette carence une politique sportive inexistante, la liquidation de la Saint-Louisienne et la mise à mort de l’OMS, remplacé par un vague service municipal des sports clientéliste et sans politique structurée ; une politique culturelle inexistante, qui n’a que “du pain et des jeux” à proposer par intermittence, on a un tableau plutôt misérable de la “proximité” UMP à Saint-Louis. Et cela donne beaucoup d’espoir au candidat soutenu par l’Alliance. "Nous croyons fermement en la victoire de dimanche. La situation présente me rappelle celle de 1979, puis de 1992 face à Louis Virapoullé. J’ai envie de dire : jamais deux sans trois", déclare Claude Hoarau.
An plis ke sa
2ème tour dans le 4ème canton de Saint-Paul
Jean-Marc Gamarus appelle à l’union de tous pour battre
le candidat qui soutient la politique de Raffarin
Dans un communiqué de presse publié hier, Jean-Marc Gamarus, candidat de l’Alliance dans le 4ème canton de Saint-Paul, déclare :
"Je remercie les ami(e)s militant(e)s qui m’ont aidé avec beaucoup d’abnégation, d’enthousiasme et de conviction durant cette première partie de la campagne.
Je remercie les électrices et les électeurs qui m’ont apporté leurs suffrages.
Je remercie la députée Huguette Bello pour sa confiance et son soutien ainsi que l’Alliance emmenée victorieusement par le sénateur Paul Vergès.
Je constate que les mœurs politiques pratiquées dans la commune de Saint-Paul n’ont pas changé (distribution de CES, promesses aux électeurs, détérioration des affiches des autres candidats...).
Sous l’étiquette de l’Alliance, j’ai obtenu 1.301 voix (17,69%).
Je constate que M. Teddy Sorret, le candidat UMP de Saint-Paul, malgré l’utilisation de tout l’appareil municipal, ne totalise que 2.272 voix sur un total de 11.149 inscrits.
Les forces qui s’opposent à la politique de Raffarin sont donc majoritaires à Saint-Paul.
La victoire au second tour ne fait aucun doute.
J’appelle tous les candidats, tous les électeurs et les 40% d’abstentionnistes qui souhaitent un changement, à se mobiliser sur ma candidature pour faire échec au second tour à la politique de régression sociale soutenue par le candidat de l’UMP.
En Métropole comme partout à La Réunion, agissons ensemble pour faire échec à la politique de Raffarin en accentuant la victoire de l’Alliance en votant pour Jean-Marc Gamarus".
2ème tour dans le 2ème canton du Tampon
René Max Séry, candidat de l’Alliance, appelle à soutenir Maurice Hoareau pour "la chute des élus candidats de l’U.M.P."
Dans un communiqué de presse publié hier, René Max Séry, candidat de l’Alliance dans le 2ème canton du Tampon, remercie ses électeurs et électrices et appelle les Tamponnais à soutenir "sans failles Maurice Hoareau le dimanche 28 mars" :
"Électrices, électeurs du 2ème canton du Tampon,
J’ai pris acte des résultats de ce dimanche 21 mars. Même si j’estime ne pas avoir atteint l’objectif que je m’étais fixé, je remercie toutes celles et tous ceux qui m’ont apporté leurs suffrages.
Nous devons continuer à contribuer au succès de l’Alliance au 2ème tour. Nous devons également contribuer à la chute des élus candidats de l’UMP.
Aussi, je vous demande d’unir toutes nos forces, et comme moi, d’apporter notre soutien sans failles à Maurice Hoareau le dimanche 28 mars.
Pour la liberté d’expression, pour la démocratie au Tampon, votons Maurice Hoareau".
2ème tour dans le 2ème canton de Saint-Denis
La gauche revient avec Alain Zanéguy
Remerciant tous ses électeurs et électrices, Alain Zanéguy, candidat de l’Alliance, appelle à la mobilisation "pour une grande victoire le dimanche 28 mars" :
"Alain Zanéguy, candidat de l’Alliance, est largement en tête : il obtient plus de 38% des voix.
Albert Lebon, conseiller général sortant, candidat de la droite et poulain de Victoria est en déroute : il ne passe même pas la barre des 25%.
Michaël Nativel, candidat du PS, aurait dû faire l’union dès le 1er tour : la gauche avec Zanéguy aurait gagné avec plus de 70%.
Merci à toutes les électrices et à tous les électeurs qui m’ont accordé leur confiance dès le 1er tour.
Mobilisons-nous encore plus pour une grande victoire le dimanche 28 mars".
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