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L’Alliance réaffirme sa position de défenseur de la Fonction publique
19 mars 2004
Yvon Virapin, Raymond Mollard et Pascal Basse, candidats de l’Alliance, ont appelé hier l’ensemble des Réunionnais à se mobiliser dimanche en allant voter pour la défense des services publics mis en cause par la politique de Raffarin.
« Nous sommes tous issus de la mouvance du service public et engagés de façon militante très concrètement, à la fois par notre profession, nos convictions et notre action, au-delà du service public, dans la défense de la Fonction publique en général, de la notion de service public et la promotion des personnels qui en assurent la charge, qu’il s’agisse de la Fonction publique d’État, hospitalière ou territoriale ».
C’est en ces termes que Raymond Mollard, professeur certifié, aux cotés de deux autres candidats de l’Alliance que sont, Yvon Virapin, directeur d’école, et Pascal Basse, enseignant en histoire-géographie, s’est exprimé hier pour réaffirmer l’engagement de l’Alliance en faveur de la défense du service public, alors que la majorité locale n’assume pas ses choix devant la population. Hubert Hervé, inspecteur retraité de l’Éducation nationale, membre de l’association Fonction publique 974, rejoint le combat de l’Alliance et appelle à voter pour sanctionner car, « la rue ne gouverne pas, mais le 21 mars elle vote ».
La Fonction publique est « à la croisée d’un chemin » et les incertitudes qui planent quant à son avenir sont légitimes. « Est-ce que la France et La Réunion veulent continuer à disposer pour chacun, quels que soient sa situation, sa formation, sa philosophie, son opinion politique, son lieu d’habitation, sa profession, son âge, son état de santé, d’un service public qui soit celui qui est actuellement ? » La question posée par Raymond Mollard a déjà trouvé réponse dans le corps social réunionnais, qui manifeste massivement ses inquiétudes quant à la politique de casses engagée par le gouvernement.
Ce même service public, comme le rappelle le candidat de l’Alliance, résulte d’abord de la Révolution française et de luttes historiques constantes. Et c’est aujourd’hui qu’est menacé l’héritage historique de l’ensemble de la Nation. « Nous avons la conviction qu’il faut la défendre, la promouvoir, l’étendre et la rendre plus efficace avec des personnels compétents », réaffirme Raymond Mollard au nom de l’Alliance.
« Nous avons face à nous une large majorité du champ politique, notamment à droite, qui n’est pas de cet avis là, ce qui est peut-être légitime. Mais ce que nous ne serions leur accorder, c’est le faite d’avancer masqués, de ne pas le dire et de tenir des propos qui sous-entendent qu’ils sont des partisans du service public alors qu’ils soutiennent une action nationale, celle du gouvernement Raffarin qui nous pousse à la désorganisation du service public ».
Raymond Mollard remet en cause la ligne de conduite de l’ensemble des propositions du gouvernement, qui vise « à faire des économies budgétaires sur le dos de l’outre-mer ». Et lorsqu’un DOM, comme La Réunion, marque ses réticences et son désaccord, on lui accorde des réactions « d’enfant gâté ».
La collectivité nationale estime aujourd’hui avoir suffisamment donné à l’outre-mer et qu’il est temps d’y mettre un frein : « C’est une attitude fausse dans son appréciation, méprisante et inacceptable au niveau de la population ».
Le soutien des candidats de l’Alliance apporté à la mandature de Paul Vergès est clairement motivé par son bilan, comme le rappelle Raymond Mollard. C’est un soutien entier au vu des actions déjà menées, des valeurs engagées et des « grandes options retenues à la fois par le président et par le sénateur ».
Constant dans ses prises de positions, le sénateur Vergès a toujours tenu « le même langage de vérité vis-à-vis de la représentation nationale et locale », qu’il s’agisse de la loi de décentralisation avec le transfert des TOS aux collectivités territoriales, ou encore de l’amendement Arthuis (avec une retraite amputée de 35%) qu’il n’a pas voté.
Par contre, les propositions faites par le président du Conseil régional, pour un plan de rattrapage de l’Éducation Nationale ou l’augmentation des moyens en faveur de la recherche, ont toujours étaient rejetées en bloc par le gouvernement, sans même recevoir l’appui des autres députés de La Réunion qui « ont toujours voté contre les intérêts de leur propre camp ». C’est « une droite masquée » qui fait campagne, une droite qui n’assume pas ouvertement ses choix face à la population.
Sans vouloir créer de polémique politicienne, Raymond Mollard, en tant que « serviteur de l’Éducation nationale depuis 37 ans », estime néanmoins que face à l’ignorance révélée par la tête de liste de l’UMP en matière d’éducation, la population a droit à la vérité.
Ce dernier propose, sur le modèle des classes préparatoires, de préparer les milliers de diplômés de l’Université, qui selon lui possèdent des spécialités inutiles, aux concours de l’Éducation nationale. Concours sabrés par le gouvernement qui diminue les postes. « Voir un élu de La Réunion penser que les diplômés sont inutiles... les yeux m’en tombent ».
Avec une dizaine de milliers d’étudiants supplémentaires dans les années à venir, il faut au contraire, développer l’enseignement supérieur et la recherche, et ne pas freiner l’accès au savoir et aux compétences de haut niveau dont La Réunion a besoin. Aujourd’hui, avec des moyens budgétaires asphyxiés par le gouvernement, Raymond Mollard estime que ce sont les Réunionnais qui vont devoir assumer les carences de l’État.
Après la loi de départementalisation et le passage au pouvoir de la gauche dans les années 80, le service public s’est accru, permettant ainsi l’absorption d’une partie des jeunes diplômés, constate Yvon Virapin qui « désapprouve les directives du gouvernement Raffarin ».
La situation s’avère « dramatique » et préoccupante pour les années et jeunes à venir. La Loi d’orientation relative aux lois de finances, avec la possibilité d’un basculement des crédits et une utilisation aléatoire, représente également un danger important quant à l’utilisation abusive d’emplois précaires.
Pascal Basse, candidat du Mouvement républicain et citoyen, qui voit la défense du service public comme le « point fort de l’Alliance », pense qu’il faut multiplier les formations pour permettre aux jeunes de participer au co-développement durable de la zone. « Il est rare qu’une région n’ait pas le pouvoir de former des cadres territoriaux localement », comme c’est le cas à La Réunion. Il faut donc miser sur la mobilité avec l’avantage pour les Réunionnais d’être prioritaires pour un retour au pays.
Enfin, Hervé Hubert, inspecteur retraité de l’Éducation nationale, militant en faveur des services publics au sein de l’association Fonction publique 974, croit aux projets de l’Alliance. C’est pourquoi il appelle à « voter contre le démantèlement du service public qui se traduit sur le volet de la décentralisation et de la privatisation ». Il précise en outre que « le service public, c’est le service de la République qui en véhicule les valeurs et assure l’égalité des citoyens ». L’appel lancé par son association, « La rue ne gouverne pas mais le 21 mars elle vote », pour la défense du service public, a jusque là rencontré de nombreux partisans, dont l’Alliance, qui ne promet pas, mais s’engage, comme le président de la Région l’a toujours fait, pour le respect des droits du peuple.
Estéfany
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