Revue de presse

11 mars 2008

LA CROIX

« (...) Mais ces municipales sonnent peut-être - au moins à la vue de ce premier tour - comme un avertissement. Peut-être un tournant avec le besoin exprimé d’une autre droite qui marque sa différence autant sur le fond (moins de changements de société et plus de réformes de structures) et sur la forme (pour une autre éthique de la politique). Nicolas Sarkozy avait annoncé qu’il tirerait les leçons du message des Français. Il savait que ce serait une élection-piège, et on attend maintenant sa réaction ».

Dominique Gerbaud

LA TRIBUNE

« (...) le sens de ce premier test électoral ne fait pas de doute : l’avertissement est clair et net. Dans un climat économique dégradé, les Français comprennent mal le cap et la conduite du pilote. Ils le lui ont fait savoir ».

Erik Izraelewicz

OUEST-FRANCE

« (...) Au lieu de profiter de l’appel d’air de la belle élection de Nicolas Sarkozy, la majorité est sévèrement sanctionnée. Le Président, qui avait commis l’erreur de vouloir "nationaliser" le débat, devra en tirer des conséquences rapides s’il veut éviter l’émergence de voix accusatrices, répondre aux attentes des Français et, en position bien moins favorable, des réformes impopulaires ».

Michel Urvoy

LA REPUBLIQUE DES PYRENEES

« (...) Certes il faut prendre en compte la dimension locale d’un tel scrutin et, surtout, ne pas faire l’impasse sur le second tour. Mais, dans l’ensemble, il est difficile de nier la valeur de test politique national de ce premier tour des municipales, la gauche obtenant ses succès les plus éclatantes dans les villes de plus de 20.000 habitants, là où la politisation du scrutin est précisément la plus forte. (...) ».

Jean-Michel Helvig

NORD ECLAIR

« (...) Comme à l’habitude, il ne manque pas de maire de tous bords, qui ont bénéficié de la "prime au sortant" qui a bien rempli sa mission, au service de la population. Si l’on peut douter des catégories "divers droite" ou "divers gauche" dans lesquelles on les a rangées, quand ils refusent de coller une étiquette sur leur marque de fabrique "intérêts communaux", on n’en mésestimera pas pour autant la signification nationale d’un vote local qui a connu une participation convenable, et qui mérite plus de considérations que tous les sondages. Quand on aura fait le bilan des gains et des pertes dans l’ensemble des villes où le grand art des candidats n’est pas celui du camouflage, on sera bien amené à constater que le balancier des forces politiques est reparti vers la gauche(...) ».

Jules Clauwaert


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