
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Cantonales du 21 mars
Dominique Atchicanon en campagne dans le 2ème canton de Saint-Benoît
14 janvier 2004
Agent administratif, pompier volontaire, militant politique et associatif, Dominique Atchicanon (40 ans) se présente comme candidat au poste de conseiller général de La Réunion dans le 2ème canton de Saint-Benoît (voir ’Témoignages’ de lundi dernier). Samedi dernier, dans tout Sainte-Anne, il allait à la rencontre de la population afin de lui présenter sa candidature, annoncée la veille à l’assemblée de la section de Saint-Benoit. Il souhaite que la population lui apporte son soutien pour faire barrage à la politique du gouvernement Raffarin.
C’est un candidat actif que nous rencontrons sur le village de Sainte-Anne. Il coordonne les démarches de sa candidature et veille à ce que toutes les familles sainte-annoises puissent comprendre le pourquoi de sa présence à ces élections cantonales. Il est d’ailleurs présent sur le terrain pour établir un dialogue vrai avec la population et leur communiquer ce message : « il faut changer la façon de faire la politique en remettant l’élu au service de la population ».
Pour favoriser le rapprochement des élus auprès des citoyens, Dominique Atchicanon propose la création d’un troisième canton ; le premier, canton des eaux vives, irait de La Rivière des Roches à la rivière des Marsouins ; le deuxième, canton du cœur de Ville, jusqu’à la Ravine Sèche ; le troisième, canton de Sainte-Anne, continuerait jusqu’à la Rivière de l’Est. Sainte-Anne doit être préparée à devenir une commune à part entière.
Pour y parvenir, il pense qu’il faut d’abord rendre la parole et le pouvoir de décision aux habitants, en développant la démocratie locale et participative. Il insiste sur le fait que les élus ne doivent plus s’approprier les associations, mais les accompagner et leur donner les moyens techniques et financiers pour fonctionner avec une garantie d’indépendance. « Beaucoup d’affaires importantes de la cité doivent être gérées par les intéressés eux-mêmes : vie sportive, vie culturelle, vie cultuelle... »
Il importe aussi, selon lui, que les quartiers du canton puissent disposer de moyens financiers et administratifs nécessaires pour faire face aux défis des années futures. Le 2ème canton compte aujourd’hui 15.446 habitants ; avec la génération qui arrive, ils seront 24.500 (selon les chiffres avancés par le candidat). Il faudra répondre aux nombreux besoins de la population en matière de logements, voiries, commerces, espaces publics, sportifs et d’animation, zones artisanales et industrielles. Il déplore que ces équipements ne sont même pas programmés.
« Les mesures du gouvernement Raffarin détruisent ce que les Réunionnais ont construit depuis 50 ans, depuis la départementalisation », affirme Dominique Atchicanon.
« Je serai un partisan farouche de la défense de la solidarité et du service public, et un opposant déterminé à la politique du gouvernement actuel », assure-t-il aux électeurs.
La population réunionnaise réprimera cette politique qui va à l’encontre des aspirations réunionnaises, selon le candidat. « Travailler 42 ou 43 ans pour toucher une retraite de misère, d’autant plus que le chômage atteint 40% des adultes, c’est impensable. Qui pourra se payer une assurance privée pour le remboursement des médicaments, après la réforme de la sécurité sociale ? Comment accepter que le RMI soit transformé en RMA, cela au profit des patrons ? », indique Dominique Atchicanon, dans sa lettre de candidature.
« Je m’engage ici à me battre pour la suppression du RMA, décision honteuse du gouvernement Raffarin, et à défendre chaque habitant du canton qui verrait ses aides supprimées par l’UMP », dit-il.
L’économie marchande réunionnaise parvient à créer 3.000 emplois par an, alors qu’il en faudrait 12.000 pour assurer l’insertion professionnelle de tous les jeunes demandeurs d’emploi.
Selon les propositions du candidat, développer l’économie alternative, l’économie solidaire, permettrait de résoudre le problème du chômage. Le Premier ministre a préféré tourner le dos à ces perspectives, engendrant ainsi une privation de moyens pour les associations, la disparition des emplois aidés comme les emplois-jeunes.
Le Service public est touché également : l’ANPE devrait même être payante.
Conscient que les services publics garantissent l’accès aux services de santé, éducation, la Poste, l’électricité, l’eau, etc., il propose la création d’une Maison des services publics pour assurer le maintien et le renforcement de ces services.
Il nous confie d’ailleurs que « la vie associative peut favoriser l’insertion à travers l’économie sociale, alternative et solidaire. Le milieu associatif peut permettre de préparer la libre initiative de création de microprojets. Il favorise les emplois de proximité ».
« Les entreprises, quant à elle, doivent venir s’installer dans l’Est. Et il incombe aux collectivités locales d’aider à l’implantation des entreprises sur la zone », poursuit-il. « Par exemple, Sainte-Anne devait avoir une zone commerciale. Nous devrions par là-même faire émerger un tourisme de qualité avec la création effective d’emplois. Sainte-Anne ne dispose pas d’hôtels ; il en faudrait mais pas à Bassin Bleu », a-t-il déclaré.
Les pistes de travail sont nombreuses, au vu des manquements des représentants de l’UMP à La Réunion. L’Est a été l’enfant pauvre du Conseil général. Il n’y a pas eu un développement social et économique équitable. Et il est temps de changer les choses, en sanctionnant la politique de ce gouvernement, ainsi que les élus UMP qui ont défendu ces réformes gouvernementales.
Candidat au Conseil général, Dominique Atchicanon propose des mesures concrètes :
- créer dès la rentrée 2005 à Saint-Benoît le troisième IFSI (Institut de formation en soins intensifs). Elle formera infirmiers, aides-soignants, manipulateurs de radiologie, agents hospitaliers, pour pallier la carence de personnel. Ce projet est d’autant réalisable qu’un hôpital doit voir le jour à Bras-Fusil
- mettre en place une aide à la mutualisation pour les familles les plus nécessiteuses
- pourvoir Sainte-Anne d’une caserne de pompiers pour une sécurité civile plus rapide.
Dans le domaine social, il s’est fixé trois priorités :
1. Les personnes âgées et les handicapés doivent bénéficier d’une aide adaptée pour préserver leur autonomie. Pour cela, le candidat propose un centre de maintien de l’autonomie dans l’Est. Il souhaite aussi établir une politique du logement et de l’aménagement urbain adaptée, tout en développant les emplois d’aide à domicile. Ces emplois seront prioritairement profitables aux jeunes du canton, qui auront été formés au préalable.
2. Il entend soutenir « avec force les associations qui développeront l’aide à la vie et à la réinsertion des plus démunis (accueil de jour, portage de repas, "vestiboutiques" et épiceries sociales, domiciliation ...) », assure-t- il, soucieux du sort des exclus de la société.
3. Sa troisième priorité ira aux jeunes. Ne croyant pas à la « jeunesse délinquante », il compte agir inlassablement pour développer des « démarches modernes de prévention de la violence, qui impliquent tout le quartier, d’abord dans la définition des problèmes, dans la recherche des solutions et dans leur mise en œuvre ». Il opte pour le développement de l’insertion par l’activité économique.
« Les difficultés et les défis sont grands. Il faut tourner le dos aux élus-commandeurs et prendre directement les affaires en main. Pour cela, il faut s’associer pour agir ensemble », conclut Dominique Atchicanon. « Il faut pour le 2ème canton un conseiller général à l’écoute de la population qui la représente et dont la permanence reste ouverte après l’élection ; un candidat qui se batte pour les moyens accordés à Sainte-Anne, Beaufonds et Bras-Fusil, qui permettent de construire la ville de demain, développer de vrais emplois pour les jeunes, protéger les services publics et les retraites », poursuit-il.
Il appelle à soutenir sa candidature lors des prochaines échéances cantonales, le 21 mars 2004.
Libération de Saïd Larifou |
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Le Collectif pour la libération de Saïd Larifou a publié hier le communiqué suivant : « Saïd Larifou a été libéré (hier - NDLR) sous contrôle judiciaire. Nous attendons l’autorisation pour lui de quitter le territoire comorien (refusé à la dernière minute). Ces événements sont l’occasion d’une réflexion et d’une manifestation artistique. Ainsi, dans le cadre du Collectif pour la libération de Saïd Larifou, le Théâtre Talipot propose avec le soutien de la Ville de Saint-Pierre deux rendez-vous le dimanche 18 janvier sur le site de l’ancienne usine sucrière de Pierrefonds : - à 14 heures au Dépôt de Rhum : un "kozman lo kèr" sur le thème "Paix et fraternité dans l’Océan Indien" : quels projets de développement à La Réunion avec les frères comoriens ? Comment développer plus de fraternité ? Histoire commune des Comores et de La Réunion, contacts des cultures comorienne et réunionnaise... Ce kozman aura lieu avec différents témoins et intervenants comoriens et réunionnais du monde associatif, universitaire et religieux. Saïd donnera également un témoignage. - à 16 heures 30 sur la Place des Échanges : un grand kabar pour la libération de Saïd et les Droits de l’Homme avec de très nombreux artistes de l’Océan Indien, dont Salem Tradition, Firmin Viry, MLK, Arouna, B-Boys Style, Ismaël Aboudou, Message Reagui et bien d’autres encore. Pour vous présenter ce kozman lo kèr et le grand kabar à suivre, le Théâtre Talipot organise une conférence de presse ce matin à Pierrefonds, où seront présents Mme Kamaria Larifou, des représentants du Collectif pour la libération de Saïd Larifou, le Théâtre Talipot. Un point sur la situation de Saïd sera alors communiqué par Issa M’Bae, journaliste comorien, emprisonné avec Saïd puis libéré et présent actuellement à La Réunion. Nous tenterons également une liaison téléphonique avec Saïd Larifou ». |
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